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Diminution du FSER


Invité Guest

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Et voilà ...

Ce qui devait arriver est arrivé !

le nouveau barème du FSER vient d'être publié et la réduction de la subvention est significative.

La tranche de 42 000 € a disparu et les montants diminuent pour toutes les tranches.

Et tout ceci dans le silence des syndicats qui montrent là leur dramatique inefficacité.

Si l'on rajoute à cette situation d'autres réductions à prévoir du fait des pertes de financements des collectivités locales, l'avenir des radios A est bien sombre.

Pourtant, le FSER est alimenté par une taxe sur la pub radio et télé. Il eut été facile de l’augmenter légèrement ...

Nos syndicats vont-ils persister dans la folie du numérique, non financé, et qui va encore nous coûter de l'argent ?

Mais peut-être vont-ils enfin se réveiller et agir ?

On peut rêver non ?

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Comme l'ecrivait si bien La Fontaine, tout médisant est prophète en ce monde.

J'en profite pour vous rectifier : depuis plusieurs années maintenant le FSER n'est plus constitué par une taxe sur la publicité radio/TV mais directement par une partie du budget du Ministère de la Culture. Sauf erreur de ma part bien entendu.

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Finalement c'est pas plus mal de réduire les subventions car toutes ces radios associatives coûtent très cher pour une efficacité quasiment nulle, les radios associatives, c'était bien dans les années 80 mais aujourd'hui les médias se multiplient et l'avenir me semble plutôt sur le web y compris pour les télés locales qui coulent les unes après les autres.

Dommage pour les bénévoles qui consacrent beaucoup de leur temps dans ces radios mais si c'est pour être écouté par une dizaine d'auditeurs, çà ne vaut pas la peine de persister. Vous aurez beaucoup plus d'auditoire sur internet avec une simple webradio, même les grandes radios vont devoir changer leur façon de travailler, ces radios commerciales aujourd'hui sont inaudibles avec leurs blablas inutiles, surtout dans les matinales, sans compter la publicité à tour de bras qui nous gavent un maximum; vous en avez pas marre d'écouter çà ? moi y a longtemps que j'ai zappé !

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Invité Guest

Supprimons à minima 60% des A qui ne servent à rien avec une quantité d'auditeurs plus que confidentiels, (voir résultats des sondages réels) qui de plus encombrent le spectre inutilement , et répartissons le montant du FSER restant aux radios associatives méritantes .

Cela va déranger certains, mais il faut stopper ces dérives ,tant sur le plan financier ,culturel et radiophonique !

Le CSA devrait avoir un œil plus attentif sur cela !

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Invité Guest

Il ne faut pas s'étonner de cette situation... Cela fait déjà des années que de mon côté j'alerte (lors de réunions mensuelles des A sur ma région) sur le fait que les subventions ne seront pas éternelles...

Aussi au delà des syndicats qui restent cloisonnés dans une logique dépassée sur certains sujets il aurait fallut "bosser" sur des formes de financement autres que publics ou en tout cas sous des formes différentes : régie associative régionale (une par région) permettant d'avoir une voix plus forte et pouvant négocier des contrats publicitaires et des MIG MIC plus importants (même si les contrats publicitaires privés ne doivent pas dépasser les 20 % du CA annuel cela aurait permit de commencer à travailler sur la transition du financement) etc...

Mais NON ! Surtout ne pas évoquer le mot PUB dans les réunions sinon c'est un tollé de la part des Présidents (souvent les plus anciens) qui ne veulent pas voir la vérité en face et qui vous réponde que l'on fait de la radio et non du commerce !!!! Et voilà tout le monde se retrouve au pied du mur et encore une fois plutôt que d'agir ou prévenir il va falloir réagir...

Enfin d'accord avec Piscou comment se fait il que ces subventions qui ne sont que le versement de la taxe sur le CA des pub radio soient imputées ? Cela ne sort pas du budget de l'Etat ? Il y a aussi un facteur qu'il ne faut pas oublier avec l'arrivée de la RNT et les appels à candidatures qui se poursuivent en hertzien de nouvelles radios A se créent (même si d'autres meurent) et cela diminuent d'autant la part du gâteau ....

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Invité Guest

La DGMIC, qui gère le FSER, a une détestation profonde des radios associatives.

Ils n'ont envie que d'une seule chose : en voir disparaitre un maximum !

Il faut savoir comment sont gérés les dossiers.

 

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Invité Guest

Zatax a ecrit "La DGMIC, qui gère le FSER, a une détestation profonde des radios associatives.

Ils n’ont envie que d’une seule chose : en voir disparaitre un maximum !"

 

De toute façon, ils n'ont pas l'air d'aimer les radios, qu'elles soient associatives ou pas : c'est fâcheux quand le droit europeen oblige les etats à laisser des ressources "pour les radios communautaires". On en est très loin !

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Invité Guest

Vivi a ecrit "Finalement c’est pas plus mal de réduire les subventions car toutes ces radios associatives coûtent très cher pour une efficacité quasiment nulle, les radios associatives, c’était bien dans les années 80 mais aujourd’hui les médias se multiplient "

 

Je vous arrête : on ne peut dire que les medias se multiplient; au contraire, ils peinent à se renouveler faute de concurrence et d'offre pertinente !

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Invité Guest

A Dipole38 :

"Mais NON ! Surtout ne pas évoquer le mot PUB dans les réunions sinon c’est un tollé de la part des Présidents (souvent les plus anciens) qui ne veulent pas voir la vérité en face et qui vous réponde que l’on fait de la radio et non du commerce !!!! Et voilà tout le monde se retrouve au pied du mur et encore une fois plutôt que d’agir ou prévenir il va falloir réagir…"

 

Vous avez tellement raison ! L'intégrisme de certains dirigeants de radio A, souvent à la tête des fameux syndicats qu'on en entend bizarrement pas à propos de cette baisse, est affligeant !

Ils ne veulent pas évoluer et ne regardent pas les choses en face.

Ils sont restés bloqués dans les années 80 et dans leurs doctrines.

 

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Invité Guest

Bonjour à tous

Les réponses et autres observations à mon premier message sont intéressantes.

Merci à tous d’y avoir contribué.

S’il est vrai que nombre de radios associatives ne méritent pas leur subvention, comment faire pour décider quelles sont celles qui doivent disparaître ? Quels critères adopter ? Les sondages ne sont pas calibrés pour ce type de radios et les récentes polémiques (fun radio) montrent que leur fiabilité est suspecte.

C’est un vrai problème que le CSA ne parviendra pas à trancher. Agir lors du renouvellement ? Là encore, le CSA de plus en plus exigeant et la réduction des financements ne sont pas compatibles.

Mais il existe aussi des radios A utiles et écoutées. On ne jette pas le bébé avec l’eau du bain !!!

Il y a des dérives disent certains. Quelles dérives ? S’il s’agit de détournement des subventions ou d’un usage non conforme à leur destination, il faut taper vite et fort. Le FSER s’est récemment doté d’une force de frappe. Où en sommes-nous ?

Il faut aussi se dépêcher de trouver de nouvelles sources de financement. Mais les malheureux qui ont essayé ont été vilipendés par les sycophantes professionnels qui pullulent dans nos syndicats, les paralysant et les engluant dans une sorte de confort sirupeux, quand ce n’est pas dans la défense des intérêts privés de leurs dirigeants, souvent pionniers des années 80 et qui n’ont pas évolué depuis. Mais l’âge ne fait rien à l’affaire. Il existe des présidents anciens et conscients des réalités.

Il faut bien en faire le constat : les syndicats sont obsolètes. Ils viennent encore, par leur silence, de le prouver. Espérons seulement qu'ils ne sont pas complices.

Mais qui prendra le relais ? Qui osera lancer une organisation parallèle à celles des « indépendants » par exemple, qui allie à la fois le financement, la formation, la défense des intérêts de ses membres et, n’ayons pas peur de le dire, l’efficacité.

Et pourquoi pas une division « radios A » chez eux ? Oui le sais, je rêve encore ...

Alors place aux jeunes ? Aux jeunes désintéressés et soucieux de l’intérêt commun. Et aussi aux vieux dans les mêmes conditions.

Montez une régie « Mécénat + Mic Mig » réelle et sérieuse (pas comme celle du SNRL), recettes non limitées et non incluses dans nos 20%.

Dernière observation : Toujours AUCUNE réaction des syndicats. Ils doivent être en vacances. Espérons qu’ils ont du soleil...

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Certaines radios ont anticipé depuis longtemps la diminution des aides publiques et on trouvé d'autres sources de financement comme la publicité locale. Ces radios seront forcément impactées par la baisse du FSER mais dans une moindre mesure.

Celles qui ne veulent pas entendre parler de publicité continueront à mendier auprès des collectivités locales, qui n'ont plus les moyens et la volonté de financer des radios qui ne sont écoutées par personne, ou auprès de leurs auditeurs. Mais ces radios sont condamnées d'avance car elle veulent continuer de vivre d'un mode de financement qui n'a plus d'avenir.

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Invité Guest

Il y a quand même de plus en plus de locales associatives qui se mettent au commercial (pubs, partenariats divers, sponsoring, événements...) depuis cette dernière décennie et les exemples ne manquent pas dans notre région Nouvelle Aquitaine : Radio 4, CFM Radio, Atomic, Enjoy 33, Zoom Radio, et, ce, malgré le plafond de 20% de recettes publicitaires maximum imposées aux radios associatives. En revanche je reste encore abasourdi de voir certaines radios vivoter uniquement avec des fonds publics comme peuvent le faire certaines d'entre-elles en Dordogne par exemple...

D'ailleurs où en est-on du relèvement du plafond de recettes publicitaires à 30% pour les radios de catégorie A ? Je pense que cette mesure serait la plus sage et économique pour l'Etat, les radios pourraient ainsi avoir plus de rentrées financières sans à devoir passer systématiquement par le FSER ou, du moins, celui-ci pourrait être réduit en conséquence.

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Bien sûr que la plafond doit être relevé en compensation d'une diminution du FSER sinon certaines radios vont être asphyxiées alors qu'elles ne demandent qu'à vivre et pas qu'avec les seuls aides publiques.

Il existe effectivement dans notre département des A qui vivent quasi-essentiellement d'aides publiques, avec un son à la limite de l'acceptable pour certaines d'entre elles.

 

 

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Invité Guest

Je suis Président et Responsable d'antenne et des programmes d'une radio A.

 

Le relèvement à 30 % du volume publicitaire je l'évoque depuis des années auprès des responsables régionaux de certaines fédérations ...

 

Ils ne veulent pas en entendre parler et disent même que de toute manière il y aurait une levée de boucliers de la part des radios commerciales qui auraient pour argument : ".. les radios A ne peuvent voir leur CA publicitaire augmenter tout en continuant à percevoir des subventions ce serait un traitement anormal entre les locales B et les A..."

 

Je crois pourtant que c'est la seule solution à ce jour qui permettent de compenser la chute des aides locales...

 

L'idée d'une régie publicitaire associative est aussi à chaque débat remise sur la table tout le monde souhaite sa création mais personne ne veut gérer cette régie : doit elle être nationale avec des bureaux régionaux ? ou bien chaque régie doit être indépendante des autres ? Quel rapport ou quelle proportion entre les MIC MIG, les messages pubicitaires (sponsors et autres), les messages institutionnels ... ...

 

Si régie associative il doit y avoir un jour il faut d'abord rencontrer tous les acteurs institutionnels nationaux (CSA, FSER, DGMIC, SNRL, CNRA...) afin de bien fixer les limites et pourquoi pas négocier un seuil supérieur à 20 % si possible au moins 30 %

 

L'avantage d'une régie nationale (négociation avec les annonceurs nationaux) avec des bureaux régionaux (annonceurs locaux, départementaux, locaux) seraient aussi la mutualisation des moyens et pourquoi pas donner une activité complémentaire en centralisant des programmes de l'ensemble des radios adhérentes à la régie.

 

Enfin les coûts de fonctionnement de cette régie seraient supportés, en partie, par l'ensemble des radios adhérentes. Exemple : 300 radios adhérentes * 300 € d'adhésion annuelle permettait de débuter avec un budget de 90 000 € qui permettrait d'assurer les premiers investissements : informatique, logiciel de gestion administrative et commerciale, etc..

 

Bonne continuation à toutes celles et tous ceux qui oeuvrent dans les radios A et qui souhaitent évoluer idéologiquement en ayant admis et compris depuis longtemps que nous ne sommes plus en 1981 !

 

PS / Voici une adresse courriel si certains sont véritablement motivés par la création d'une régie associative afin que l'on puisse échanger dans un premier temps : radioandco@orange.fr

Tous messages reçus non identifiés (adresses email anonymes par exemple) ne recevront pas de réponse.

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Invité Guest

bonjour ,

de toute maniére la radio prend le meme model que la télé, rediffusion permanente meme les locales de radio france il n' y a aucune raison de faire de la multi diffusion d'émission a l'heure actuel avec les podcasts. retrouver les memes émissions sur les A, club collection , funk anthology ect ect, des redifs 4 fois par jour c'est gavant a force ,ou la redif de manifestation dont la date est passé. il pense pas a leur auditeurs, j'ai écris a certaine de c'est radio mais personne ne répond, meme le ctr de bordeaux et au abonné absent , mais c'est ca le progrés on va dépenser des millards pour aller trouver de l'eau sur mars , on marche sur la tete de toute maniére depuis bientot 10 ans . y a juste a attendre il se tire tous une balle dans le pied de toute maniére . c'est a ce demander d'ailleurs si il écoute leur propre radio ou pas .on est meme obligé de les appeller pour leur signalé les coupures d'antennes c'est vous dire si il écoute.

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Invité Guest

Fil bien traité sur radioactu. Mais nécessite des précisions sur les difficultés des radios. Certaines se tournent vers une vision plus commerciale, mais assez peu nombreuses dans la limite législative de 20%

Pour une orientation vers un statut B, le CSA impose une restitution de fréquence et un nouvel appel à candidature… résultat pas garanti.

Ce n'est pas un secret de dire que la loi de 1986 les enferme dans un carcan, que plusieurs élus et conseillers de l'exécutif le pensent et envisageaient même de demander une "petite loi" pour le faire.

Maintenant, toujours en responsabilité à plusieurs niveaux dans le secteur, je (nous) préconise(ons) une meilleure cohésion entre radios et des échanges et mutualisations plus nombreuses sur des pratiques de diversification pour compenser des pertes de subventions; avec, si besoin des formations. Certains y arrivent sans pourtant augmenter leur audience, J'ai même suggéré pour certaines un changement de statut, non existant dans la loi, pour devenir commerciales sous statut coopératif, qui est aussi partenaire de l'Economie Sociale et solidaire. Pas prévu actuellement dans les orientations du CSA L'intérêt c'est que cela débloquerait les dissensions bloquantes existantes en milieu associatif entre dirigeants, bénévoles et salariés. Ces "redémarrages" permettrait de bénéficier de fonds de garantie de la SOCODEN.

 

 

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Invité Guest

En réponse à Claude Palmer, j'avoue ma stupéfaction !

Presque 12 lignes pour ne rien dire.

Rappel : le sujet est la diminution du FSER et le silence (complice ?) des syndicats.

Là dessus aucune réponse, malgré une réflexion fumeuse sur des aménagements juridiques et statutaires qui ne résolvent en rien les problèmes de financement.

Pour une personne "en responsabilité" la démonstration est parfaite : les syndicats sont nuls, incompétents, inopérants et parfaitement inutiles.

Que savaient-ils de la baisse du FSER ? Ne siègent-ils pas dans la commission ? Pourquoi n'avoir rien dit ? Pourquoi n'avoir rien fait ?

Il ne fait plus adhérer, et même démissionner ou boycotter ces organisations qui, objectivement, sont nuisibles aux radios

 

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Invité Guest

Claude PALMER A ECRIT "Ce n’est pas un secret de dire que la loi de 1986 les enferme dans un carcan, que plusieurs élus et conseillers de l’exécutif le pensent et envisageaient même de demander une « petite loi » pour le faire."

 

En ce qui me concerne, je trouve que monsieur Palmer evoque des choses intéressantes et n'écrit pas pour ne rien dire : la loi de 1986 enferme bien les radios dans un drôle de carcan et il serait souhaitable d'en finir avec ces "lois Léotard" qui ont dû être pondus pou rsatisfaires aux exigeances d'NRJ !

 

"Maintenant, toujours en responsabilité à plusieurs niveaux dans le secteur, je (nous) préconise(ons) une meilleure cohésion entre radios et des échanges et mutualisations plus nombreuses sur des pratiques de diversification pour compenser des pertes de subventions; avec, si besoin des formations. Certains y arrivent sans pourtant augmenter leur audience, J’ai même suggéré pour certaines un changement de statut, non existant dans la loi, pour devenir commerciales sous statut coopératif, qui est aussi partenaire de l’Economie Sociale et solidaire. Pas prévu actuellement dans les orientations du CSA L’intérêt c’est que cela débloquerait les dissensions bloquantes existantes en milieu associatif entre dirigeants, bénévoles et salariés. Ces « redémarrages » permettrait de bénéficier de fonds de garantie de la SOCODEN."

 

La situation est ultra-verrouillée avec la benediction des independants : une question pourrait être formulée. Comment être à ce jour un vrai indépendant quand ce gie émane de la régie-pub de TF1 dont le groupe s'est porté candidat pour le rachat d'NRJ GROUP !

 

Preconiser une meilleure cohesion, c'est parfait ! Mais que fait-on pour les nouveaux entrants ?!? N'y aurait-il pas moyen de rafraichir tout ce paf moribond ?!?

 

A ce sujet, je rejoins la position de PICSOU : on a des syndics qui manquent d'ambition et de visibilité ....

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Invité Guest

Pas très informées les réactions négatives de Picsou :-)

En fait, nos responsables et nos représentants au FSER luttent en permanence en toute transparence (voir les publications et sites) pour faire bouger les choses et tentent de s'opposer à des décisions défavorables pour des radios . Les organisations dites représentatives interviennent à longueur d'année tant au ministère de la Culture (DGMIC) qu'auprès de Bercy, ou du CSA. Sauf que de nos jours les syndicats sont nécessairement réformistes, donc négociateurs dans un cadre imposé. Le "bon temps" de manifestation de masse, de grèves de la faim etc des radios libres issues de 1981 ne semble plus d'actualité. Le relais des grands médias a pratiquement disparu pour cause de concentrations favorables aux seuls grands groupes.

Mais dire que les "syndicats ne font rien" est un peu léger. Il eût été intéressant d'être présents à notre congrès de mai 2017, où les représentants de l'Etat se sont pris des volées de bois vert.

Tous les ans il est demandé au pouvoir politique d''abonder le FSER avec des succès réels (1.3 milions d'euros en 2016), Tous les ans, on souligne l'existence de nouveaux arrivants au FSER, tous les ans on tente d'éviter le gel par Bercy des augmentations décidées par la ministre de la Culture de l'exercice précédent (3 en 3 ans ) !

Depuis des années CSA et exécutif sont informés de l'inanité et de la fragilité des Mux pour les radios non présentes dans les grandes agglomérations, dont les rurales, et du coût objectivement élevé de la double-diffusion, alors que d'aucuns, directement concernés ou non, serinent que la RNT ne coûte presque rien. Faux Bien sûr.

Sur cette question le FSER n'est pas abondé pour équipements et installations. Ce n'est pas un secret que, ne voulant pas être absentes de la RNT, des radios se sont portées candidates mais ont, pour la plupart, abandonné ou et n'ont pas concrétisé. Je vous épargne la liste à rallonge sur Paris, Marseille, Nice, Hauts de France, Lyon ou Alsace...

Bien que peu sensible aux provocations, poussant à se justifier, je profite de l'été à titre personnel pour réagir. :-)

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Invité Guest

J'oubliais : le FSER n'est plus alimenté par l'une des taxes parafiscales, en voie de disparition sur directive de l'Europe. Elle n'est donc plus plus financée par l'ensemble de l'audiovisuel, mais par un financement direct au Budget de l'Etat tous les ans dans une rubrique parallèle à celle du Livre et de la presse écrite.

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Invité Guest

Pas très informées les réactions négatives de picsou :-)

en fait nos responsables et nos représentants au FSER luttent en permanence pour faire bouger les choses. Les organisations dites représentatives interviennent à longueur d'année tant au ministère de la Culture (DGMIC) qu'auprès de Bercy, ou du CSA. Sauf que de nos jours les syndicats sont nécessairement réformistes, donc négociateurs dans un cadre imposé. Lz bon temps de manifestation de masse, de grèves de la faim etc des radios libres issues de 1981 ne se"mble plus d'actualité. Le relais des grands médias a pratiquement disparu pour cause de concentrations favorables aux seuls grands groupes.

Mais dire que les "syndicats ne font rien" est un peu léger. Tous les ans il est demandé au pouvoir politique d''abonder le FSER, Tous les ans on souligne l'existenxe de nouveaux arrivants au FSER, tous les ans on tente d'éviter le gel par Bercy des augmantations décidées par le ministre de l

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  • 1 year later...
Le 31/07/2017 à 22:25, emetteur45 a dit :

Effectivement , avez vous déjà vu un syndicat pour les A efficace ?

 

Je confirme...j'ai passer deux jours à un congrès il y a 3 ou 4 ans...perte de temps, par exemple parler durant des heures d'une nouvelle subvention pour au final dire que les radios A n'y ont pas le droit....

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Le 01/08/2017 à 12:47, Vivibeta a dit :

Finalement c'est pas plus mal de réduire les subventions car toutes ces radios associatives coûtent très cher pour une efficacité quasiment nulle, les radios associatives, c'était bien dans les années 80 mais aujourd'hui les médias se multiplient et l'avenir me semble plutôt sur le web y compris pour les télés locales qui coulent les unes après les autres.

Dommage pour les bénévoles qui consacrent beaucoup de leur temps dans ces radios mais si c'est pour être écouté par une dizaine d'auditeurs, çà ne vaut pas la peine de persister. Vous aurez beaucoup plus d'auditoire sur internet avec une simple webradio, même les grandes radios vont devoir changer leur façon de travailler, ces radios commerciales aujourd'hui sont inaudibles avec leurs blablas inutiles, surtout dans les matinales, sans compter la publicité à tour de bras qui nous gavent un maximum; vous en avez pas marre d'écouter çà ? moi y a longtemps que j'ai zappé !

Je ne suis absolument pas d'accord ! Une radio associative va sans doute créer peu d'emploi du fait de leurs situations précaires, mais quand Nrj ouvre trois antennes dans un département, si elle créer un mi-temps pour 3 fréquences occupé c'est déjà la fête ... Quand NRJ ou une radio nationale du genre obtient une autorisation d’émettre, généralement l'info locale n'est pas ou peu présent contrairement aux A. Quant a la diffusion webradio, c'est un complément pour tout les type de radio, mais diffuser uniquement en webradio, perdu sur la toile c'est pas si intéressant pour ma part que la bonne vielle FM. Beaucoup de radio A ne font pas de publicité, du fait qu'elles n'ont d'une part pas le droit d'en faire beaucoup, ce qui me semble normal afin de ne pas créer de concurrence déloyale aux radios qui n'ont que la publicité comme ressources, et puis aussi par ce que les subventions leurs permettent bien souvent une plus grande liberté éditorial qu'une radio tenue par un groupe du cac 40...  Et pour les responsables de radios commercial qui déballe une telle haine des radios A, n'oubliez pas que la plus part de vos anims "pro" qui font le succès de vos radios ont tous, ou quasi tous été formés sur des radios A. Ses grands groupes nationaux qui monopolisent une grosse partie de la FM avec des programmes uniformisé, à grand coup de R&B aux textes niveau CM2 me gênent bien + que la plus part des A qui elles diffusent ce qu'elles ont envies de diffuser, et pas ce qu'il et bon de diffuser pour séduire les annonceurs.

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Le 01/08/2017 à 13:24, Invité Guest a dit :

Supprimons à minima 60% des A qui ne servent à rien avec une quantité d'auditeurs plus que confidentiels, (voir résultats des sondages réels) qui de plus encombrent le spectre inutilement , et répartissons le montant du FSER restant aux radios associatives méritantes .

Cela va déranger certains, mais il faut stopper ces dérives ,tant sur le plan financier ,culturel et radiophonique !

Le CSA devrait avoir un œil plus attentif sur cela !

Non supprimons 60% de fréquences à ceux qui envoi tout de Paris, qui uniformisent la bande Fm avec un programme R&B ringards...Après concernant le FSER, ok la partie basée sur le chiffre d'affaire, les barèmes ont baissés, mais pour ceux qui prouvent réellement l'utilité de ce qu'ils produisent, la partie sélective à l'action radiophonique à augmenté ce qui compense. Perso je trouve ce changement plutôt positif, en effet filé du blé a une radio balise qui diffuse juste de la musique en boucle, sans animation en rime à rien, idem pour les pales copies d'NRJ version asso qui sont ringardes et innutiles

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Le 08/08/2017 à 12:23, Invité Guest a dit :

bonjour ,

de toute maniére la radio prend le meme model que la télé, rediffusion permanente meme les locales de radio france il n' y a aucune raison de faire de la multi diffusion d'émission a l'heure actuel avec les podcasts. retrouver les memes émissions sur les A, club collection , funk anthology ect ect, des redifs 4 fois par jour c'est gavant a force ,ou la redif de manifestation dont la date est passé. il pense pas a leur auditeurs, j'ai écris a certaine de c'est radio mais personne ne répond, meme le ctr de bordeaux et au abonné absent , mais c'est ca le progrés on va dépenser des millards pour aller trouver de l'eau sur mars , on marche sur la tete de toute maniére depuis bientot 10 ans . y a juste a attendre il se tire tous une balle dans le pied de toute maniére . c'est a ce demander d'ailleurs si il écoute leur propre radio ou pas .on est meme obligé de les appeller pour leur signalé les coupures d'antennes c'est vous dire si il écoute.

Une radio A en milieu rural par exemple, n'a que peu de ressources et pas forcement beaucoup de bénévoles, mais il y a toujours une poignée de salarié acharnés qui ne compte pas leurs heures et qui sont hyper polyvalents, passant de l'administration à la réparation d'une table de mixage, en passant par de la programmation et  l'animation... bref il faut être un couteau suisse pour bosser dans une A mais c'est aussi grâce aux compétences qu'ils acquièrent sur des A qu'ils finissent par faire le bonheurs des radios commercial qui ensuite les embauches

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Le 01/08/2017 à 22:29, Invité Guest a dit :

A Dipole38 :

"Mais NON ! Surtout ne pas évoquer le mot PUB dans les réunions sinon c’est un tollé de la part des Présidents (souvent les plus anciens) qui ne veulent pas voir la vérité en face et qui vous réponde que l’on fait de la radio et non du commerce !!!! Et voilà tout le monde se retrouve au pied du mur et encore une fois plutôt que d’agir ou prévenir il va falloir réagir…"

 

Vous avez tellement raison ! L'intégrisme de certains dirigeants de radio A, souvent à la tête des fameux syndicats qu'on en entend bizarrement pas à propos de cette baisse, est affligeant !

Ils ne veulent pas évoluer et ne regardent pas les choses en face.

Ils sont restés bloqués dans les années 80 et dans leurs doctrines.

 

Vous faites une grosse généralité idiote sur les A...en effet, il y a quelques A qui ne sont des copies d'NRJ tout en étant encore plus ringardes (c'est fort quand meme)! mais il y a aussi beaucoup de A qui vivent dans leurs temps comme les radios FERAROCK,  et qui ont une réelle utilité locale, bien + en tout cas que les radios de marchands de lessive qui diffusent jul, maitre gims

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Le 02/08/2017 à 14:21, Prunelle a dit :

Certaines radios ont anticipé depuis longtemps la diminution des aides publiques et on trouvé d'autres sources de financement comme la publicité locale. Ces radios seront forcément impactées par la baisse du FSER mais dans une moindre mesure.

Celles qui ne veulent pas entendre parler de publicité continueront à mendier auprès des collectivités locales, qui n'ont plus les moyens et la volonté de financer des radios qui ne sont écoutées par personne, ou auprès de leurs auditeurs. Mais ces radios sont condamnées d'avance car elle veulent continuer de vivre d'un mode de financement qui n'a plus d'avenir.

Tans pis si il faut on vendra nos organes aux enchères si nécessaire, mais on ne cédera pas nos fréquences aux requins de la bande Fm qui souhaitent diffuser maitre gims 15 fois par jours et la publicité pour la lessive.... Quand on bosse dans une A c'est pas juste un boulot, c'est avant tout une passion, un engagement d’intérêt collectif. Les radios commerciales finissent par  toutes diffusés la même chose, normal elles sont faites pour les mêmes raisons, et elles sont souvent entre les mains des memes personnes.... donc vive les A pour la diversité culturel sur la bande Fm !

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Il y a 9 heures, videordure a dit :

Tans pis si il faut on vendra nos organes aux enchères si nécessaire, mais on ne cédera pas nos fréquences aux requins de la bande Fm qui souhaitent diffuser maitre gims 15 fois par jours et la publicité pour la lessive.... Quand on bosse dans une A c'est pas juste un boulot, c'est avant tout une passion, un engagement d’intérêt collectif. Les radios commerciales finissent par  toutes diffusés la même chose, normal elles sont faites pour les mêmes raisons, et elles sont souvent entre les mains des memes personnes.... donc vive les A pour la diversité culturel sur la bande Fm !

C'est une belle profession de foi, mais qu'en est il de la vie au quotidien, loyer, déplacements, envies diverses ?

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Il y a 21 heures, videordure a dit :

Tans pis si il faut on vendra nos organes aux enchères si nécessaire, mais on ne cédera pas nos fréquences aux requins de la bande Fm qui souhaitent diffuser maitre gims 15 fois par jours et la publicité pour la lessive.... Quand on bosse dans une A c'est pas juste un boulot, c'est avant tout une passion, un engagement d’intérêt collectif. Les radios commerciales finissent par  toutes diffusés la même chose, normal elles sont faites pour les mêmes raisons, et elles sont souvent entre les mains des memes personnes.... donc vive les A pour la diversité culturel sur la bande Fm !

Drole de discours : "quand on bosse pour une A, c'est pas juste un boulot : un engagement collectif".

C'est fou ce que l'on peut être juge et partie dans ce monde : avoir un objectif d'engagement collectif, c'est louable mais qu'en est-il vraiment ?!?

Et d'ailleurs, parlons de votre travail puisque vous semblez y "bosser" : n'est-il pas une donnée rare dans ce monde associatif aux rares ressources ?

N'y a-t'il pas incompatibilité entre votre boulot et cette idée d'engagement collectif ?!?

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c'est sur les radios associatives ont du souci a ce faire mais toutes les associations en générale je pense, pas seulement les radios ci qui vaut pour les radios les subventions sont en baissent a tout les niveaux des différent ministéres en passant par les départements et les communes de toutes maniéres ils y a surement plus important comme probléme que celui des radios. il y a pas mal de chose qui vont disparaitre dans les années a venir de toute maniére. et ceux qui écoutait la radio y a 30 et qui la faisait son a la retraite. aussi bien les dj des boites de nuit qui ont elles aussi pratiquement disparu, et vu la disparité du a la technologie qui ne fini pas d'évoluer il y a 30 ans il y avait que trois media , télé, radio, et presse écrite ou son passé les journaux de petite annonce?? disparu, a la place, ebay leboncoin. les dinausors ont disparue surement que les radios associativent finiront par disparaitre aussi.

question a 100 000 euros quel est le montant total du fser pour tout les radios A chaque années au niveau national ?? qui connait le chiffre?? je suis curieux

émmanuel a la réponse ? un pognon de dingue ca vous parle???

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Invité Polux12

Salut

Le montant global de la subvention FSER AUGMENTE.

Sauf que la subvention par budget diminue et la subvention par point (par rapport au travail réalisé sur place, par rapport aux objectifs des radios,...) lui augmente. SAUF qu'il faut faire du boulot, être reconnu,... Et pour certaine c'est compliqué mais c'est TANT Mieux;

 

Et en réponse Invité (qui souhaite créer une régie pub pour les A). Il parle comme une radio indé. Donc pour moi il n'est pas dans les cases des  radios A. Et il existe déja via le SNRL une régie pour les annonceurs (cette semaine c'est le syndicat de la presse social, il y a des mutuels,...).

 

Une A n'a pas vocation à être une B ! On est un service public mais asso.

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Invité DiegoRadio

ET OUI! Le budget FSER a augmenté...!  Dingue, non?

Grâce ou à cause des syndicats... C'est selon votre point de vue :-)

A l'image de nombreuses subventions attribuées par les collectivités publiques, il faudra désormais démontrer que l'association mène une activité conforme à ce pour quoi elle a sollicité une subvention. Les subventions à retirer au guichet sur simple présentation du compte de résultat, dernier PV d'Ag, etc. Ce sera bientôt Fini... Maintenant, il faudra prouver que vous faites bien le boulot de Radio A... Pas besoin de baisser les budgets, ce sera la subvention au mérite... Je serai pas étonné de voir dans les années à venir une baisse draconienne du "FSER exploitation" et une belle augmentation de la sélective....

Et pour Le FSER, rappelons le, L’État crée en 1982 une taxe parafiscale prélevée sur les recettes des régies publicitaires des radios et des télévisions pour alimenter un fonds à répartir entre les radios locales privées qui ont renoncé à bénéficier de ressources publicitaires. Ce n'est plus le cas depuis quelques années je crois. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que les radios-Pub-à-gogo étaient bien contentes de mettre au pot quelques miettes de leur beau et juteux marché publicitaire. Le FSER (et le seuil des 20% de pub que ne doivent pas dépasser les radios A) ont aussi été inventé pour se protéger de la concurrence... ça avait le mérite d'être clair. En gros, Les Radios Pub se sont fait un pognon de dingue et en redistribuait quelques miettes aux radios A. La paix, ça s'achète :-)

 

 

 

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Il me semble que le FSER est passé de 29 à 30M euros en 2017 et 2018. 

http://www.assemblee-nationale.fr/15/pdf/budget/plf2018/b0273-tIII-a30.pdf

Pas trop le temps de donner un point de vue, mais il y a ce livre (Canadien donc vu de loin) sur le fonctionnement et l'évolution jusqu'à 2005 (ça date) du FSER. Je le trouve très clair.

https://books.openedition.org/pum/10294?lang=fr

H.S. A noter la présence de l'excellent livre sur le journalisme radiophonique, disponible en intégralité : https://books.openedition.org/pum/10133

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la au moins c'est clair on a les chiffres est éffectivement il y a une sélectivité pour les radios qui font le job d'aprés ce que dit le rapport.

toute fois je pense qu'il y a quand meme un manque de controle des programmes , meme si il ya du contenu faut il que celui soit audible ,la qualité de diffusion pourrait aussi etre prise en compte, et la limitation des rediffusions aussi qui ce généralise aussi bien a la télé qu'a la radio, ils ne respecte plus leurs auditeurs malheureusement.il doit etre assez facile de les berner sur le papier a mon avis.

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Le 22/09/2018 à 09:26, Invité tran a dit :

la au moins c'est clair on a les chiffres est éffectivement il y a une sélectivité pour les radios qui font le job d'aprés ce que dit le rapport.

Les critères de majoration du FSER existent encore. Je crois qu'ils ont évolué. Ils concernent : la réalisation d'actions culturelles et éducatives, actions en faveur de l'intégration, de la lutte contre les discriminations, de l'environnement et du développement local. Ce qui me gêne c'est que du coup certaines radios réalisent des émissions avec des enfants et quand j'écoute je me demande s'il s'agit d'une réelle motivation ou juste par intérêt. En positif, ces critères collent aux valeurs historiques et toujours nécessaires de ces radios. Que le ton de la station soit "très 81" ou "commercial", les thèmes peuvent être abordés de façon classique ou moderne. Pour faire court, ces thèmes empiètent peu sur le champ d'action des stations commerciales.
 

Le 22/09/2018 à 09:26, Invité tran a dit :

il doit etre assez facile de les berner sur le papier a mon avis.

Comme l'indique le livre en lien (chapitre 50) : "Les radios douées pour la rhétorique et la communication peuvent ainsi surpasser aisément celles qui ne savent pas mettre en valeur une activité".

Ajouter un critère sur la qualité de diffusion, à mes yeux, c'est comme écrire tuons les radios les plus fragiles. Si j'entends l'argument, de mon côté, a priori je ne suis pas convaincu.

Ajouter une limite aux rediffusions, alors là non et non, ce n'est pas parcequ' il y a la possibilité d'écouter en replay qu'il faut vider une antenne. Les modes d'écoute, de partage se sont multipliés, si cela peut influencer la manière de présenter le contenu autant laisser, à mon avis, un espace de diffusion et rediffusion en flux. Si des radios urbaines remplissent leurs grilles ce n'est pas forcement le cas dans les villes et villages de taille moyenne.

Je viens de  relire les précédents post. Si je résume les clichés : les A ce sont des nazes restés en 81, les commerciales ce sont des nazes arrivistes, les radios publiques des nazes gauchistes bouffeurs de dotations. MDR, je vous plains, dur d'écouter la radio. :586a2f0a3ca73_EmojiSmiley-12:

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Invité Enfumage
Le 22/09/2018 à 09:26, Invité tran a dit :

la au moins c'est clair on a les chiffres est éffectivement il y a une sélectivité pour les radios qui font le job d'aprés ce que dit le rapport.

toute fois je pense qu'il y a quand meme un manque de controle des programmes , meme si il ya du contenu faut il que celui soit audible ,la qualité de diffusion pourrait aussi etre prise en compte, et la limitation des rediffusions aussi qui ce généralise aussi bien a la télé qu'a la radio, ils ne respecte plus leurs auditeurs malheureusement.il doit etre assez facile de les berner sur le papier a mon avis.


Arrêtons de rire !

La commission du FSER est devenu une vaste rigolade, le royaume du copinage ! Les dossiers ne sont pas traités de manière équitable et impartiale.

Mais savez-vous comment sont traités ces dossiers ?

Ils passent d'abord entre les mains des instructeurs. Instructeurs qui n'y connaissent rien au monde de la radio en général et encore moins aux radios associatives en particulier ! Ce sont eux qui "proposent" les points à attribuer, pour ne pas dire "décident", avec l'aval de celle qui dirige tout ce petit monde. Les "propositions" sont faites un peu à la tête du client. Les instructeurs et leur "hiérarchie" font ce qu'ils veulent. Les critères d'attribution (suivant le nombre d'actions nécessaires et la recevabilité des pièces) sont officieux.

Ensuite, les membres de la commission reçoivent une copie des dossiers, mais sans aucune pièce justificative (ces pièces justificatives liées à la note d'activité et suivant lesquelles sont attribués les points de la subvention sélective).

Le meilleur reste à venir. Lors du passage en commission, les fameuses pièces justificatives ne sont jamais apportées. Elles peuvent être présentées sur demande insistante. Mais il faut aller les chercher dans les bureaux. Et comme les dossiers sont traités en 1 min chrono (en étant large) il n'y a jamais le temps ! Eh oui, trop de dossiers et pas assez de commissions. C'est de l'abattage. A quelques rares exceptions, ce sont les points "proposés" par les instructeurs qui sont retenus. Il faut aller vite.

Enfin les délibérations et la motivation de l'attribution des points ne sont jamais communiqués aux intéressés. Ce qui se passe dans la commission doit rester "secret". On vous dit "vous avez tant de points sur tels critères" et circulez y'a rien à voir ! Quelle transparence.
Certaines radios, qui font pourtant le même travail chaque année, d'un seul coup, perdent des points. Pourquoi ? Mystère.

Enfin, faut-il parler d'un réseau associatif bien connu, qui accapare énormément de subventions FSER grâce à une gestion précise des dons et des échanges de flux financiers pour arriver à toujours tomber dans la tranche la plus haute ? Je vous laisse regarder dans le dernier rapport disponible quelles radios membre du même réseau arrivent toujours miraculeusement dans la tranche des 40.000€. Certes, il n'y a à priori rien d'illégal, mais, personne ne trouve rien à redire... Les 4h de programme local sont particulièrement rentables !

Aller, on termine par la hiérarchie du FSER qui demande aux "représentants" des radios s'ils peuvent venir les assister lors de contrôles, pour vérifier si la radio contrôlée est en état de fonctionner techniquement parlant. Ces gens n'y connaissent donc rien à l'outil radiophonique, mais prétendent juger le travail des radios assos ! Qu'est-ce que c'est drôle !

Au final, le FSER a été taillé sur mesure pour et avec la complicité de certaines radios qui savent bien profiter du système. Il n'y a aucune objectivité et encore moins d'équité dans le traitement des dossiers, souvent au détriment de petites radios rurales non militantes, qui ont pourtant un rôle fondamental dans le lien social de proximité. Ces radios là sont condamnés à disparaitre, avec la baisse du FSER et la baisse des subventions locales. Les réseaux commerciaux se réjouiront certainement de voir nombre de fréquences se libérer.

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