Les indésRadios pris à leurs propres pièges

[Invité Matthieu R.]

Avec une baisse significative de l'audience, (-2 pts en 2 saisons) les indésRdios sont entrés dans une tourmente : 

-Les pertes d'audiences (et de C.A durant le confinement) se compensent par l'augmentation massive des volumes de la publicité nationale : 10 minutes (hors offre multivilles) sur les 12mn / heure, autorisés par l'Arcom. 

Ce choix est une double peine : moins de place pour la publicité locale, "ça sonne moins local" et/ou, des tunnels de 7,8 voir 9 minutes par demi-heure !!! 

Ajouter à cela des écrans écrins et des sponsors locaux. 

Voilà le cocktail qui fait fuir depuis 2 ans les auditeurs. Les retours aux standards des radios sont implacables.

De fait, on continue à entretenir cette spirale.

Pourtant, il existe des solutions pour sortir par le haut. 

Encore faut-il les entendre chez les indésRadios, où les radios de catégories D et les B -qui n'ont plus d'ancrage local à force de rachats et concentrations- ont pris le pouvoir sur les véritables radios de proximité. Chez ces dernières (qui représentent 30% de l'audience du GIE)  on évoque de plus en plus une scission si rien n'est fait d'ici à la fin d'année. Cela sonnerait la fin des indésRadios.

Les 2,3 millions d'auditeurs représentés par 40 stations seraient donc à "vendre" auprès de Lagardère ou NRJ GROUP. D'ailleurs d'anciens des IndésRadios qui gravite dans ces sphères concurrentes sont en train de préparer le terrain.

Ajoutons à cette spirale, la nouvelle étude EAR de médiamétrie qui fait fi des territoires locaux (là où les indésRadios sont meilleures que les réseaux nationaux) au profit des départements, où le national est meilleurs. Un piège tendu par certains groupes à coup de pression sur médiamétrie et acté par les indésRadios eux même.

Le coup de grâce.

[Prunelle]

Ca fait longtemps que les Indéradios sont dirigés par un "clan" composé des propriétaires des plus grosses radios qui se soucie plus de ses propres intérêts que de ceux de l'ensemble des adhérents.

Sauf qu'aucune alternative n'existe pour ces radios dont la publicité nationale est devenue une ressource financière vitale et je ne crois pas à une scission avec le départ des petites et moyennes structures qui ne pèseraient pas grand chose à côté des gros groupes qui eux resteraient. 

Modifié 26 juillet 2022 par Prunelle

[Invité la solution]

Ce constat n'est pas une surprise. Toutefois, la mesure la plus facile pour palier à ce pb a été mise en place. La mesure EAR locale s’effectue désormais sur 24 mois. :-)
Rien ne va donc changer, les auditeurs et les équipes antennes vont continuer d'être pris pour des c***. Les annonceurs avec aussi, mais comme les annonceurs sont des "budgets globaux"; aucun risque.

La radio est une industrie comme une autre, en plein uberisation.
A cette différence que l'autorité de régulation qui ne régule en réalité plus rien devient complice de cette dérive du marché.

Imaginez une ville dans laquelle il n'y aurait que MacDo, Burger King et KFC pour manger... le reste... interdit !
Les CSA en avait rêvé, l'ARCOM l'a fait. Tout est possible en macronie !
 

[MAXXIMUM83]

Il y a 10 heures, Invité la solution a dit :

Ce constat n'est pas une surprise. Toutefois, la mesure la plus facile pour palier à ce pb a été mise en place. La mesure EAR locale s’effectue désormais sur 24 mois. :-)
Rien ne va donc changer, les auditeurs et les équipes antennes vont continuer d'être pris pour des c***. Les annonceurs avec aussi, mais comme les annonceurs sont des "budgets globaux"; aucun risque.

La radio est une industrie comme une autre, en plein uberisation.
A cette différence que l'autorité de régulation qui ne régule en réalité plus rien devient complice de cette dérive du marché.

Imaginez une ville dans laquelle il n'y aurait que MacDo, Burger King et KFC pour manger... le reste... interdit !
Les CSA en avait rêvé, l'ARCOM l'a fait. Tout est possible en macronie !
 

Bonjour les gens,

Merci La Solution.

C’est précisément ce que je dénonce ici Région Sud,

Mais il paraît que je vomis et déverse ma haine de crétin aigri qui n’est pas du métier.

Et demain, nous aurons droit à ces fameuses EAR en mode …. local.

Bonjour chez vous.

[Invité Matthieu R]

Les Ears Local, n'ont de local que le nom. La moitié des agglomérations ont été éradiquées au profit des AAV - Aire d'attractivité de vie  -

Un concept qui consiste à sonder moins de gens sur un territoire 5 fois plus grands et à sortir un truc tous les 2 ans !!!

médiamétrie n'a pas sur faire sa mutation technologique pour le local et les indés seront les premiers impactés

Déjà que les médialocales c'était la loterie, là ça promet ! 

[Invité Yaka]

Le 23/07/2022 à 16:52, Invité Matthieu R. a dit :

-Les pertes d'audiences (et de C.A durant le confinement) se compensent par l'augmentation massive des volumes de la publicité nationale : 10 minutes (hors offre multivilles) sur les 12mn / heure, autorisés par l'Arcom. 

Ce choix est une double peine : moins de place pour la publicité locale, "ça sonne moins local" et/ou, des tunnels de 7,8 voir 9 minutes par demi-heure !!!

Voici le coeur du problème. Plus aucune place quasiment pour la pub locale. Qui à envie de se farcir 6 minutes de national avec carglass, leclerc avec ses 5€ de tickets leclerc sur les couches bébé.....

Les gens vont reprocher aux radios d'avoir trop de pub, et les annonceurs locaux de pas avoir assez d'impact vu qu'ils sont noyés dans le tunnel. Double peine et au final perte de chiffre sur le local. Sans compter les pertes de crédibilité/audience éventuel.

Parlons aussi de leurs écrans imposés "vip" comme ils disent aux indés... Comme si les 10 minutes de pub à 15 et 45 suffisaient pas.

Avec des règles de plus en plus arbitraires au fil des années. Avant une tranche de 1h pour les passer sans trop de règles. Désormais uniquement première demi heure, espacée de tout écran ou sponsor de au moins 3 minutes. Sur certaines tranches (comme à 8h) ça peut être tendu avec les infos, les speaks, les pubs les chroniques eventuelles etc... Un cauchemar pour les programmateurs, les animateurs et aussi.... les auditeurs..

[Invité la solution]

Il y a 8 heures, MAXXIMUM83 a dit :

Bonjour les gens,

Merci La Solution.

C’est précisément ce que je dénonce ici Région Sud,

Mais il paraît que je vomis et déverse ma haine de crétin aigri qui n’est pas du métier.

Et demain, nous aurons droit à ces fameuses EAR en mode …. local.

Bonjour chez vous.

Tkt pas MAXXIMUM83,

Toute ma compassion, de la part "d'un gars du métier" qui aimerait pouvoir trouver au sein de ce marché protégé des patrons de radio avec des philosophies différentes et complémentaires, mais aussi une vraie cohésion autour de la nécessité de défendre le marché radio dans sa globalité.

M'enfin, la radio est p-e déjà morte.

[Invité la solution]

Il y a 4 heures, Invité Matthieu R a dit :

Les Ears Local, n'ont de local que le nom. La moitié des agglomérations ont été éradiquées au profit des AAV - Aire d'attractivité de vie  -

Un concept qui consiste à sonder moins de gens sur un territoire 5 fois plus grands et à sortir un truc tous les 2 ans !!!

médiamétrie n'a pas sur faire sa mutation technologique pour le local et les indés seront les premiers impactés

Déjà que les médialocales c'était la loterie, là ça promet ! 

Ce que tu ne sais p-e pas : C'est que les indés auront à disposition les statistiques issues du watermarking (un marqueur pour chaque départ de zone ou web, histoire d'être bien précis)
Mais par contre Médiamétrie ne peut utiliser le watermarking pour la mesure de la radio locale : "impossible techniquement" selon eux.

Oui oui, vous ne rêvez pas : Médiamétrie choisit à qui elle veut vendre des mesures plus ou moins précise. Elle sait mesurer l'écoute de la publicité en grande précision avec une technologie de watermarking, mais n'arrive pas à mesurer l'écoute de la radio de façon précise sur du déclaratif. N'oublions pas que les principaux actionnaires de Médiamétrie sont capables dans leurs maisons mère de commercialiser de la publicité en VOD "à la commune près."

Bref, un joyeux foutage de gueule d'une entreprise en situation de monopole, protégée par l'autorité de régulation qui ne régule que sa petite synergie parisienne d'autoprotection : Je lèche Médiamétrie qui lèche TF1 pub qui lèche le SIRTI, dont les adhérents lèchent les parlementaires qui mettent à sa tête (l'autorité) des membres aux c*** bien propres ! Et pendant ce temps les procédure de régul sont confisquées par les technos qui prévilégies les copains et plonge le marché dans la médiocrité...

Bon sinon, y'a pas des nouveaux députés ? Une petite commission d'enquête parlementaire, ça vous dit... ? Hein, s'il y en a ici qui connaissent des parlementaires qui ont envie de faire leur boulot... Moi j'en connais pas.

[Invité Proguiste]

Il y a 7 heures, Invité Yaka a dit :

Parlons aussi de leurs écrans imposés "vip" comme ils disent aux indés... Comme si les 10 minutes de pub à 15 et 45 suffisaient pas.

Avec des règles de plus en plus arbitraires au fil des années. Avant une tranche de 1h pour les passer sans trop de règles. Désormais uniquement première demi heure, espacée de tout écran ou sponsor de au moins 3 minutes. Sur certaines tranches (comme à 8h) ça peut être tendu avec les infos, les speaks, les pubs les chroniques eventuelles etc... Un cauchemar pour les programmateurs, les animateurs et aussi.... les auditeurs..

C'est 1 minute l'écart avec une pub ou un sponsor et non 3, mais oui, je confirme : c'est un véritable cauchemar pour faire la prog !