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La fin des webradios associatives ?


Poursan

Pensez vous que les webradios associatives sont viables économiquement ?  

10 membres ont voté

  1. 1. Pensez vous que les webradios associatives sont viables économiquement ?

    • Oui car les adhérents financeront leur projet
      3
    • Oui car des subventions seront possibles
      1
    • Oui grace à l'écran de pub pour le magasin du coin
      2
    • Non seuls les modèles économiques et les majors survivront
      4


Messages recommandés

Bonjour,

avez vous constaté que les majors de la FM se lancent elles aussi dans le domaine de la webradio avec des produits thématiques et ciblés... c'est à dire en utilisant le média autrement que par la seule diffusion de leur flux déjà diffusé en FM.

Après NRJ, Europe2, voilà que Nostalgie arrive avec 3 "produits" webradios.

Tout cela a pour corollaire que l'offre s'élargit et l'on peut que s'en féliciter mais tout le monde ne survivra pas.

En fait l'expérience des FM locales associatives des années 80 se reproduit : on passe d'un projet entre amis à un modèle économique.

Le 1er problème sera que pour conquérir toujours plus d'auditeurs, on formatera les produits pour attaquer la cible la plus large et générer un dividende.

Le 2e problème né du 1er c'est que celles et ceux qui persisteront dans la philosophie saine mais difficilement viable du "je me fais plaisir" risquent d'avoir une audience insuffisante pour mobiliser des partenaires mécènes.

Quand on sait que , à l'heure actuelle, pour un stream et être en conformité avec la SACEM il faut environ 2000 euros par an pour tourner... les mécènes préfereront engager une telle somme pour 10 spots par jour pendant 8 jours sur la webradio qui "arrosera" le plus grand nombre.

Par ailleurs, entretenir un site web "sexy", développer des services on-line pour fidéliser l'internaute ca ne va pas etre facile pour les "petits" du monde de la webradio car ca coute du temps, de l'energie et impose parfois aussi un investissement financier.

Il n'y a qu'à voir les posts de cet exceeeeeeeeeellllllllllllent forum : si le site de la radio n'est pas top méga désign et le son pas traité... ca ne plait pas.

L'arrivée des ténors de la FM sur le médià webradio va également faire que l'internaute qui était jusqu'ici bien content d"écouter un titre qu'il n'entendait nul par ailleurs (c'est vrai que les webradios permettent d'avoir accès à tous les styles... pour l'instant) va devenir plus exigeant sur ce qu'il écoutera : habillage d'antenne, voix à l'antenne, son...

D'ailleurs c'est ce qui s'est passé pour la FM : qui aurait le "courage" de réécouter les radios locales du début des années 80 aujourd'hui mythique ou qui ont bercé notre enfance ou nous ont poussé vers la radio sans une pointe de moquerie.

Bref.. c'était le sujet philosophique et le spleen du jour ;-)

Reste peut être une issue pour préserver un outil hors du modèle économique : un modèle de subvention type FSER pour les webradios... ca permettrait déjà à tous d'acheter les outils logiciels (tout le monde parle de SAM BROADCASTER comme si c'était un freeware lol) et de se mettre en conformité avec la SACEM.

Vu le nombre de radios qui se montent via le net notamment par des jeunes kids dynamiques... je doute que l'infrastructure soit en règle avec la loi... donc viable à long terme...

En tout cas, courage à tous et merci d'offrir des fenêtres d'expression thématiques....

Tenez bon ;-)

PS : pour le sondage, dans mon esprit adhérents = fondateurs + acteurs de la radio et sympathisants/bienfaiteurs

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Heuu, que rajouter de plus.. C'est une synthèse tout à fait juste à mes yeux. Maintenant c'est le plus rusé qui survivra. Chacun son "truc" pour trouver de bons revenus fixes. Il n'y a pas seulement les jeunes qui ont du mal, on l'a vu avec RadioXtreme (anciennement radiosurf)...

Et c'est bien vrai de dire que le niveau est sans cesse relevé, et d'un côté c'est normal. Mais c'est sûr : on va pas tous suivre la cadence... Après tout dépend de la mentalité des fondateurs des radios. Certains font ca pour le fun, et se fichent complètement du reste //ADMIN : On reste légal dans les propos svp. //. Pour le reste qui tentent d'optimiser tous les aspects de leur radios, bah ca se corse toujours un peu plus évidement... et les grandes radios FM qui s'installent tranquilou sur le net, bah c'est pas toujours bien apprécié... Bien qu'il y ai assez d'internaute pour toutes les webradios, c'est vrai qu'ils vont devenir de plus en plus intransigents sur la qualité. Après pour certains ça peux parraître comme un challenge à surmonter, et là il y a là une belle motivation .^^

Donc en clair, ça dépend des radios.

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Au niveau de la qualité je suis pas hyper d'accord, moi j'ai monté la funwave y'a deja 8 mois et tout le monde sait qu'on fait ca pour le fun en essayant de procurer du plaisir aux gens et de faire qqchose qui tient debout, pour moi la webradio est 1 source de plaisir et le jour ou je me ferai plus plaisir j'arreterai !!

Quand je dis que je suis pas d'accord avec la qualité c'est que les auditeurs aussi jeunes qu'ils soient, savent que la qualité des webradios n'est pas la meme que pour les FM, et meme si des FM en quete de fric se lancent dans le domaine de la webradio ca n'empechera pas mes auditeurs de continuer de ecouter et de nous aimer et de passer 1 bon moment avec nous

//ADMIN : On reste légal dans les propos svp. //

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Bonjour,

avez vous constaté que les majors de la FM se lancent elles aussi dans le domaine de la webradio avec des produits thématiques et ciblés... c'est à dire en utilisant le média autrement que par la seule diffusion de leur flux déjà diffusé en FM.

Après NRJ, Europe2, voilà que Nostalgie arrive avec 3 "produits" webradios.

Tout cela a pour corollaire que l'offre s'élargit et l'on peut que s'en féliciter mais tout le monde ne survivra pas.

Si ces groupes sont aussi audacieux sur le web qu'en FM (toujours les mêmes morceaux en boucles), alors il reste de la place pour des projets un peu "décalés".

En fait l'expérience des FM locales associatives des années 80 se reproduit : on passe d'un projet entre amis à un modèle économique.

En 81, en France, les radios n'avaient pas le droit de faire de la pub. Il a fallut attendre 84 et la pression de certaines radios (notamment NRJ) pour que les radios commerciales apparaissent. Cependant, dès 81 certaines pensaient déjà à la pub (NRJ)... ou en passaient malgré l'interdiction (RFM).

Le 1er problème sera que pour conquérir toujours plus d'auditeurs, on formatera les produits pour attaquer la cible la plus large et générer un dividende.

Formater pour élargir la cible, cela revient souvent à se positionner sur des formats déjà existants et sur lesquels il existe déjà des produits de qualité (je parle de la forme, pas forcément du fond) en grande quantité (c-à-d des concurrents). Il se pourrait donc qu'au final ce soit l'effet inverse qui se produise: ceux qui copieront les formats genre Top40 (par exemple) ne seront pas à la hauteur des leaders sur ce format, et ne seront au final qu'une radio de Top40 de plus parmi beaucoup d'autres, sans grand intérêt pour des sponsors ou des annonceurs, qui effectivement préféreront les meilleures.

A l'inverse, une radio qui se spécialise intelligemment sur un format spécifique, si elle le fait bien, pourra devenir incontournable dans son domaine. Et avec une audience moindre (mais fidèle), une telle radio pourra intéresser des annonceurs qui seront prêt à payer pour toucher une cible spécifique. Le grand avantage du web sur la FM est que celui-ci est mondial, alors qu'en FM il faut toujours se poser la question de la quantité de personnes situées dans la zone couverte par l'émetteur et qui peuvent être intéressées par un format moins fédérateur. Le web repousse cette limite, et rend possibles toutes sortes de formats, car la contrainte géographique disparaît.

Le 2e problème né du 1er c'est que celles et ceux qui persisteront dans la philosophie saine mais difficilement viable du "je me fais plaisir" risquent d'avoir une audience insuffisante pour mobiliser des partenaires mécènes.

Quand on sait que , à l'heure actuelle, pour un stream et être en conformité avec la SACEM il faut environ 2000 euros par an pour tourner... les mécènes préfereront engager une telle somme pour 10 spots par jour pendant 8 jours sur la webradio qui "arrosera" le plus grand nombre.

Pour ceux qui se "font plaisir", il faut juste considérer que c'est un loisir qui a un prix. Tout comme payer un abonnement à un club de tennis ou acheter du matériel pour aller à la pêche le weekend. La webradio n'est pas un loisir gratuit, il existe d'ailleurs peu de loisirs totalement gratuits...

Pour le financement, quand le club sportif du village à besoin de nouveaux maillots, même si c'est pas l'équipe de France, il peut trouver des sponsors locaux qui sont prêt à donner un peu de budget communication pour ce genre de chose. Un mécène, par définition, sponsorise des causes ou des événements auxquels il adhère idéologiquement ou qui l'intéressent pour une raison ou une autre... Dans le cas de la webradio, pas forcément pour de la "quantité d'auditeurs". Ca peut être par volonté de toucher une communauté particulière...

Par ailleurs, entretenir un site web "sexy", développer des services on-line pour fidéliser l'internaute ca ne va pas etre facile pour les "petits" du monde de la webradio car ca coute du temps, de l'energie et impose parfois aussi un investissement financier.

Il n'y a qu'à voir les posts de cet exceeeeeeeeeellllllllllllent forum : si le site de la radio n'est pas top méga désign et le son pas traité... ca ne plait pas.

Quand on fait les choses, autant les faire bien, notamment pour sa satisfaction personnelle. Après, chacun a le droit de faire comme bon lui semble, l'audience suivra... ou pas ! Je connais une webradio qui a réussi a avoir des auditeurs alors qu'elle n'a pas de site web (maxi radio).

Bref.. c'était le sujet philosophique et le spleen du jour ;-)

Reste peut être une issue pour préserver un outil hors du modèle économique : un modèle de subvention type FSER pour les webradios... ca permettrait déjà à tous d'acheter les outils logiciels (tout le monde parle de SAM BROADCASTER comme si c'était un freeware lol) et de se mettre en conformité avec la SACEM.

Le FSER n'est possible en FM que parce que:

- Le ministère de la culture a souhaité trouver un mode de financement des radios associatives.

- Il existe une taxe sur les recettes publicitaires des stations commerciales, ce qui permet d'alimenter ce fond de soutient.

- Il existe un organisme qui régule la bande FM (le CSA), ce qui permet de faire en sorte de maintenir (notamment par le mécanisme des "autorisations") un équilibre entre ceux qui financent le fond de soutient (les "commerciales") et ceux qui reçoivent des subventions de ce fond (les "associatives"). Par ailleurs les limites du spectre radio (et donc du plan de fréquence) font que le nombre de radios pouvant exister est limité, ce qui rend ce partage entre "commerciales" et "associatives" gérable. Il existe par ailleurs une commission qui examine les dossiers de chaque radio et détermine les montants des subventions.

Nous sommes donc dans un modèle totalement différent de celui des webradios, lesquelles peuvent actuellement êtres créées ou arrêtées sans passer par des formalités administratives spécifiques à ce type d'activité (évidement, il y a les formalités de toute asso 1901 ou société). Vouloir copier le modèle des FM supposerait donc qu'il y ait un contrôle beaucoup plus strict, avec le risque de se retrouver avec les mêmes contraintes que les radios FM (engagements en matière de contenus notamment), et surtout, au final, un nombre limité de webradios autorisées, ce qui serait idiot vu que le "support" (le web) n'a pas les mêmes limites que les ressources hertziennes.

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Quand je dis que je suis pas d'accord avec la qualité c'est que les auditeurs aussi jeunes qu'ils soient, savent que la qualité des webradios n'est pas la meme que pour les FM

Mais elle tend a l'être, les gens ne veulent pas retrouver la FM dans les webradios, mais ont tout de même certaines exigences au niveau de la qualité d'antenne.

ps : j'utilise sam et je suis en regle parce que je passe de la musique libre :)

On ne parle pas d'être en règle avec la SACEM, mais avec l'éditeur de SAM.

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Les webradios associatives 'les bonnes en tout cas...) seront toujours bien plus proches de leurs auditeurs que les FM, s'investissant sur le web ou non, et je pense que c'est un important atout dont peut se targuer au jour d'aujourd'hui les webradios.

De nombreuses webradios ont été crées "pour le fun" par des jeunes, c'est une initiative louable et c'est excellent de pouvoir aussi facilement réaliser sa passion, mais je pense qui vu les faibles audiences de ces webradios et face aux coût non négligeables que leurs gestions entraînent, leurs propriétaires abandonneront.

C'est la qu'on pourrait voir "la fin des webradios associatives", mais je pense qu'un bon nombre de webradios solides seront toujours présentes, surtout si elles proposent des concepts originaux !

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De toutes les façons tant que les toutes WebRadios copieront seulement les Radios sans inventer un média réellement adapté au Web et à sa technicité il n’y aura pas de réelle reconnaissance, mais là c’est un autre débat.

Heu........ il existe beaucoup de webradios, qui par leur thémisation et/ou par leur antenne, ne copient pas les radios FM.

Cela dit, une radio musicale sur le web ou le hertzien, passera toujours de la musique, des jingles..... mais pour moi, la différence s'arrête là.

Quant à nous, nous ne faisons pas de la webradio pour forcément plaire au plus grand nombre, mais plutôt pour fabriquer la radio qu'on aimerait écouter. Sinon, on aurait fait du top 40.

Nous faisons tout pour être en règle et faire avancer les choses, en prenant part par exemple dans l'Association Nationale des Webradios.

Le web permet une liberté qui n'existe plus sur la FM, les webradios ne sont pas condamnées, il faut être réaliste et ne pas rivaliser avec les grands groupes de médias, nous ne jouons pas dans la même catégorie et tant mieux.

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