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Trop peu de travail en France dans le domaine audiovisuel


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Bonjour,

N'avez vous pas l'impression qu'aujourd'hui les grands groupes français qui se sont accaparés trois ou quatre réseaux chacun donnent vraiment l'impression de ne plus savoir qu'en faire?

De plus, comparé au nombre de fréquences utilisées ça fait vraiment très peu de monde qui a du travail dans le domaine audiovisuel en France. C'est bien triste quand on voit le nombre de passionnés  qui aimeraient travailler dans le domaine de la radio! Et je suis aussi surpris du peu de chaines de TV autorisées à émettre sur la TNT comparé notamment au nombre de chaines de TV sur la TNT Italienne: plus de 100 en HD!! Alors que chez nous on peine à en diffuser 26 en HD!!

Vous vous rendez compte du nombre de personnes qui pourraient travailler si 80 nouvelles chaines de TV voyaient le jour en France??

Qu'en pensez-vous??

 

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Invité CRICRI DE CHACHA

Entierement de votre avis : la faute au CSA qui n'aime pas les radios locales et ne veut pas se donner le moindre mal ...

Ce qu'il faudrait, ce serait liberer les ondes comme en Italie : vivement un changement de republique qui abrogerait tous les trucs verreux nés à coup de 49.3 sans débat, ni concertation.

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Pourtant, il y en a eu des lois pour "libéraliser" le secteur audio-visuel...

- autorisation des radios libres, puis de la publicité

- ouverture aux chaînes de télévision privées (dont la première fût Canal Plus).

- allègement des seuils anti-concentration

Sans parler de toutes les faveurs faites aux groupes industriels...

Donc désolé de vous décevoir, la France s'est largement ouverte aux opérateurs privés.

Le tout au détriment du service public (coupes budgétaires, privatisation de TF1, de TDF, et de la SFP...) et du secteur associatif.

Modifié par AUGUSTUS
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Je pense que c'est relativement ouvert pour la création même si notre administration pèse de plus en plus.

C'est juste qu'en France le seuil de rentabilité est plus difficile à atteindre et que le stratégie des budgets pub à bien changée. Les nouveaux médias ont dévorés une partie de ces budgets. Pour les radios la part du gâteau est de plus en plus petite.

Alors désormais ll'heure est à la synergie et la productivité . Fusion des locaux, émissions de radio à la TV,  réduction des interventions locales, centralisation des rédactions ... La liste est longue.
Et puis comme cela n'est plus suffisant; revente, comme nombreux sont en train de le faire. Ce qui est  étonnant car nous sommes en plein covid et c'est pas la meilleure période pour revendre un média.

Bref si il y avait vraiment du pognon facile se faire  , pas d'inquiétude nous aurions bien plus de radio 

Faut aussi arrêter de confondre passion et business . La radio est un business  et pour ceux qui font cela que par passion  nous avons de nombreuses radio associative partiellement  subventionnées par l'état pour exercer  sa passion .

Modifié par Logan59
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Trop de chaînes tue les chaînes, c est pourtant bien connu, souvenez vous  en 1992 la disparition de la 5, dont on disait même à l époque qu elle était de trop. Je suis d accord avec ce qui se dit plus haut, donner davantage de moyens au service public audiovisuel ne serait en effet pas du luxe, sinon une priorité. 

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Invité _StanX
il y a 57 minutes, Logan59 a dit :

Je pense que c'est relativement ouvert pour la création même si notre administration pèse de plus en plus.

C'est juste qu'en France le seuil de rentabilité est plus difficile à atteindre et que le stratégie des budgets pub à bien changée. Les nouveaux médias ont dévorés une partie de ces budgets. Pour les radios la part du gâteau est de plus en plus petite.

Alors désormais ll'heure est à la synergie et la productivité . Fusion des locaux, émissions de radio à la TV,  réduction des interventions locales, centralisation des rédactions ... La liste est longue.
Et puis comme cela n'est plus suffisant; revente, comme nombreux sont en train de le faire. Ce qui est  étonnant car nous sommes en plein covid et c'est pas la meilleure période pour revendre un média.

Bref si il y avait vraiment du pognon facile se faire  , pas d'inquiétude nous aurions bien plus de radio 

Faut aussi arrêter de confondre passion et business . La radio est un business  et pour ceux qui font cela que par passion  nous avons de nombreuses radio associative partiellement  subventionnées par l'état pour exercer  sa passion .

+1

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il y a 39 minutes, Bullitos a dit :

Trop de chaînes tue les chaînes, c est pourtant bien connu, souvenez vous  en 1992 la disparition de la 5, dont on disait même à l époque qu elle était de trop. Je suis d accord avec ce qui se dit plus haut, donner davantage de moyens au service public audiovisuel ne serait en effet pas du luxe, sinon une priorité. 

Tout à fait d'accord

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Il y a 12 heures, AUGUSTUS a dit :

Pourtant, il y en a eu des lois pour "libéraliser" le secteur audio-visuel...

- autorisation des radios libres, puis de la publicité

- ouverture aux chaînes de télévision privées (dont la première fût Canal Plus).

- allègement des seuils anti-concentration

Sans parler de toutes les faveurs faites aux groupes industriels...

Donc désolé de vous décevoir, la France s'est largement ouverte aux opérateurs privés.

Le tout au détriment du service public (coupes budgétaires, privatisation de TF1, de TDF, et de la SFP...) et du secteur associatif.

Oui mais ces mesures ont été prises il y a bien longtemps et depuis plus rien ne semble bouger. Ce qui fait que la France, pays autrefois en avance semble désormais très à la traine par rapport aux pays voisins, notamment en ce qui concerne la radio numérique

 

Il y a 1 heure, Logan59 a dit :

Je pense que c'est relativement ouvert pour la création même si notre administration pèse de plus en plus.

C'est juste qu'en France le seuil de rentabilité est plus difficile à atteindre et que le stratégie des budgets pub à bien changée. Les nouveaux médias ont dévorés une partie de ces budgets. Pour les radios la part du gâteau est de plus en plus petite.

Alors désormais ll'heure est à la synergie et la productivité . Fusion des locaux, émissions de radio à la TV,  réduction des interventions locales, centralisation des rédactions ... La liste est longue.
Et puis comme cela n'est plus suffisant; revente, comme nombreux sont en train de le faire. Ce qui est  étonnant car nous sommes en plein covid et c'est pas la meilleure période pour revendre un média.

Bref si il y avait vraiment du pognon facile se faire  , pas d'inquiétude nous aurions bien plus de radio 

Faut aussi arrêter de confondre passion et business . La radio est un business  et pour ceux qui font cela que par passion  nous avons de nombreuses radio associative partiellement  subventionnées par l'état pour exercer  sa passion .

On peut être passionné par les radios commerciales et ne pas être intéressé par les radios associatives! Bon nombre de passionnés talentueux de radios dans les années 90 et qui travaillaient sur de grosses radios commerciales locales et régionales se sont retrouvés au chômage et ont du changer de métier depuis.

Et aujourd'hui, rien que dans le Finistère, il y a deux radios temporaires qui existent depuis des années et qui demandent en vain une fréquence définitive, sans jamais en obtenir. Ces radios auraient permis de créer de nouveaux emplois!

Modifié par Philippe1234
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Invité CRICRI DE CHACHA
il y a 12 minutes, Philippe1234 a dit :

On peut être passionné par les radios commerciales et ne pas être intéressé par les radios associatives! Bon nombre de passionnés talentueux de radios dans les années 90 et qui travaillaient sur de grosses radios commerciales locales et régionales se sont retrouvés au chômage et ont du changer de métier depuis.

Et aujourd'hui, rien que dans le Finistère, il y a deux radios temporaires qui existent depuis des années et qui demandent en vain une fréquence définitive, sans jamais en obtenir. Ces radios auraient permis de créer de nouveaux emplois!

A supposer que le secteur associatif est viable et garantit l'emploi; or, jusqu'à preuve du contraire, une association n'a pas vocation à remplacer une PME.

Notre systeme est en fait malade : les tpe ne sont pas considérées.

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Le 03/03/2021 à 16:55, Invité remarque a dit :

De plus, comparé au nombre de fréquences utilisées ça fait vraiment très peu de monde qui a du travail dans le domaine audiovisuel en France. C'est bien triste quand on voit le nombre de passionnés  qui aimeraient travailler dans le domaine de la radio! Et je suis aussi surpris du peu de chaines de TV autorisées à émettre sur la TNT comparé notamment au nombre de chaines de TV sur la TNT Italienne: plus de 100 en HD!! Alors que chez nous on peine à en diffuser 26 en HD!!

 

La télévision Italienne n'est pas reconnue pour sa qualité, bien au contraire.

Une pléthore de chaine au contenu de bien médiocre qualité le bien souvent.

La qualité ne fait pas la quantité.

Et l'Italie est un pays bien particulier ou la-bas règne un peu une anarchie dans les médias avec très peu de contrôles. Aussi bien sur le contenu que sur la puissance d'émission.

Il suffit de voir la FM ou ils ne se battent pas vraiment sur la qualité des programmes, mais plutôt sur le nombre de watts de la PAR. La FM en Italie est à ma connaissance une des plus saturée d'Europe.

A l'inverse la FM britannique parait bien vide comparé à la FM française. En Angleterre les autorisations d’émettre sont beaucoup plus difficile qu'en France.

Je pense que pour une fois la France a un juste milieux en terme de nombre de fréquences.

Le seul reproche est peut être que les médias locaux sont souvent délaissé au profit de média parisiens (nationaux) par le CSA parisien qui ne connait pas trop le terrain local et ne s'y intéresse pas vraiment. C'est plus facile de contrôler quand tout est fait à Paris.

 

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Il y a 14 heures, Philippe1234 a dit :

Oui mais ces mesures ont été prises il y a bien longtemps et depuis plus rien ne semble bouger. Ce qui fait que la France, pays autrefois en avance semble désormais très à la traine par rapport aux pays voisins, notamment en ce qui concerne la radio numérique

La faute aux opérateurs privées en même temps.

Pardon, je vais parler de télévision : tout le monde a abandonné le système Hbbtv (service interactif disponible sur la RNT, basé sur des protocoles ouverts), y compris sur les chaînes de france.tv. Sauf Arte.

Pour le DAB, j'ai l'impression qu'il n'y a plus que Radio France qui semble s'y intéresser.

On est d'accord qu'il n'y a pas de réel volonté politique pour pousser toutes ces technologies. Mais le problème ne serait-pas le poids des lobbys industriels ???

Modifié par AUGUSTUS
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Invité CRICRI DE CHACHA
Le 04/03/2021 à 21:01, AUGUSTUS a dit :

Pourtant, il y en a eu des lois pour "libéraliser" le secteur audio-visuel...

- autorisation des radios libres, puis de la publicité

- ouverture aux chaînes de télévision privées (dont la première fût Canal Plus).

- allègement des seuils anti-concentration

Sans parler de toutes les faveurs faites aux groupes industriels...

Donc désolé de vous décevoir, la France s'est largement ouverte aux opérateurs privés.

Le tout au détriment du service public (coupes budgétaires, privatisation de TF1, de TDF, et de la SFP...) et du secteur associatif.

Oui mais non : elle a donné des frequences au privé pour mieux le controler et faire machine arriere.

Si on regarde la loi de base, la liberalisation permettait de reserver des ressources suffisantes pour les programmes locaux.

Nous sommes en 2021 : personne n'a eu l'idée de definir juridiquement ce qu'etait un programme local à contrario des instances de regulations en Allemagne ou en BELGIQUE.

On ne fait que satisfaire les groupes industriels alors que la bande FM ne leur etait nullement réservé.

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Le 09/03/2021 à 13:35, Invité CRICRI DE CHACHA a dit :

Oui mais non : elle a donné des frequences au privé pour mieux le controler et faire machine arriere.

On ne fait que satisfaire les groupes industriels alors que la bande FM ne leur etait nullement réservé.

Pourtant, les gouvernements successifs (de droite comme de "gauche") n'ont cessé d'accorder des faveurs au privé.

À mon avis, je pense que la diffusion hertzienne (donc hors satellite, câble, IP) devrait être réservé à des diffuseurs publics ou bien associatif.

Dis plus clairement : le retour du monopole de la diffusion.

Dans les années 1960, il n'y avait qu'une à trois chaînes de télévision, guère plus de stations de radios, et les gens ne s'en portaient pas plus mal.

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