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Audience radios A et subventions : paradoxe....


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Hello !

Etant peu souvent dans le politiquement correct autant jeter un pavé dans la marre.. radiophonique !

Me reposant sur mon expérience radiophonique je constate (et pas seulement depuis qq jours) que les radios A qui perçoivent des subventions publiques les plus importantes ne sont pas celles qui font forcément le plus d'audience !

Est-ce normal qu'en 2019 il y ait encore des radios (qui existent depuis plus de 25 ou 30 ans) qui ne font que 0.1 voire 0.5 % d'audience et qui, de part leur ancienneté, bénéficient de subventions annuelles (toutes origines) à 6 chiffres ? Alors que pour les radios A plus récentes (et plus professionnelles souvent car les dirigeants sont plus jeunes avec une vue plus moderne de la radio A en 2019) ne bénéficie que de miettes .....?

Alors oui certains me diront que justement c'est l'ancienneté qui paie et que les majorations ont augmeté d'années en années depuis des années mais à un moment une radio A qui en 30 ans ne fait pas plus que 0.1 % d'audience peut-elle prétendre à un budget de fonctionnement aussi important même si des postes salariés sont en jeux ?...

Là normalement la vieille école devrait débarquer en argumentant que les radios A n'ont pas pour but de faire de l'audience.. ...  mais nous sommes en 2019 plus en 81 pour rappel.... 

 

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Pour les A les subventions ne sont pas basées sur l'audience contrairement aux recettes du GIE, mais sur la solidité des dossiers, avec un volet socio éducatif très marqué.

A ma connaissance il n'y pas ou très peu de subvention FSER et autres à 6 chiffres, soit elles se vantent, soit elles ont un super rédacteur de dossier. Et si le talent est parfois récompensé par l'argent, l'argent ne donne pas souvent le talent.

Pour le reste vous pataugez dans les à priori.

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il y a 20 minutes, balvenie a dit :

Pour les A les subventions ne sont pas basées sur l'audience contrairement aux recettes du GIE, mais sur la solidité des dossiers, avec un volet socio éducatif très marqué.

A ma connaissance il n'y pas ou très peu de subvention FSER et autres à 6 chiffres, soit elles se vantent, soit elles ont un super rédacteur de dossier. Et si le talent est parfois récompensé par l'argent, l'argent ne donne pas souvent le talent.

Pour le reste vous pataugez dans les à priori.

30 années passées en radio et notamment dans le secteur associatif font que je ne pense pas "patauger dans les à priori" ...

Pour les subventions à 6 chiffres je n'ai jamais parlé que du FSER .. mais bel et bien d'un total de subventions..

Par discrétion (et pour ne pas être accusé  la diffamation) je ne pourrais citer ici des radios qui ont entre 150 et 180 000 euros de subventions au total.. Et je le précise à nouveau la majorité des radios qui en bénéficie existent depuis 20 ans et plus car elles bénéficient de majorations qui étaient, à l'époque, plus avantageuses qu'aujourd'hui sans compter que les mairies, conseil généraux, régionaux et état étaient plus généreux également dés fin 80 et la décennie 90 avant de référener leurs aides dés le début des années 2000...

Donc les radios ayant bénéficié des aides généreuses se retrouvent automatiquement dans les tranches les plus hautes (Fser.. ) ce qui fait qu'aujourd'hui ce sont bel et bien les anciennes radios (qui sont pour qq unes pas du tout professionnelles) qui ont le plus de subventions ....

Les critéres devraient évoluer en 2019 car à nouveau quand une radio fait 0.1 ou 0.5 % d'audience et bénéficie de plus 150 000 euros de subventions il faut juste m'expliquer, au delà de l'aide aux emplois et du cadre social, en quoi ces radios et leurs messages apportent qq chose aux citoyens de tous les jours si elles ne sont pas écouté c'est tout ....

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Les subventions dans les radios associatives ne tombent plus aussi facilement qu'avant. La plupart du temps, des rapports d'activité et/ou des attestations sont demandées pour justifier l'activité de la radio et ces documents conditionnent le versement de la subvention.

En Bretagne, par exemple, certaines collectivités se calquent même sur le système du FSER pour attribuer leurs subventions. Ce qui n'est pas une mauvaise idée en soi car cela incite les radios à mener des actions pour justifier leurs subventions. 

Sur cette question, il faut aussi se dire que les radios A, ou du moins la majorité d'entre elles, n'ont pas les moyens de communiquer à l'instar des radios commerciales pour générer de l'audience. Les méthodes de faire de la radio ne sont pas les mêmes non plus. Après, certaines radios ne font pas d'effort, je le conçois. Mais d'autres essaient de faire comme elles peuvent à la hauteur de leurs moyens et essaient de s'en sortir. 

Adapter et conditionner les aides à l'activité de la radio, oui. Utiliser l'audience comme critère principal, non (et je ne suis pas un vieux briscard de 1981... Je n'étais même pas né à l'époque). 

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Il y a 10 heures, LaVraieRadio a dit :

Les subventions dans les radios associatives ne tombent plus aussi facilement qu'avant. La plupart du temps, des rapports d'activité et/ou des attestations sont demandées pour justifier l'activité de la radio et ces documents conditionnent le versement de la subvention.

En Bretagne, par exemple, certaines collectivités se calquent même sur le système du FSER pour attribuer leurs subventions. Ce qui n'est pas une mauvaise idée en soi car cela incite les radios à mener des actions pour justifier leurs subventions. 

Sur cette question, il faut aussi se dire que les radios A, ou du moins la majorité d'entre elles, n'ont pas les moyens de communiquer à l'instar des radios commerciales pour générer de l'audience. Les méthodes de faire de la radio ne sont pas les mêmes non plus. Après, certaines radios ne font pas d'effort, je le conçois. Mais d'autres essaient de faire comme elles peuvent à la hauteur de leurs moyens et essaient de s'en sortir. 

Adapter et conditionner les aides à l'activité de la radio, oui. Utiliser l'audience comme critère principal, non (et je ne suis pas un vieux briscard de 1981... Je n'étais même pas né à l'époque). 

Hello !

Vous avez raison en partie !

"Utiliser l'audience comme critère principal, non "

Je ne sous entend pas qu'il faut conditionner uniquement l'audience aux subventions même si en local les élus demandent de plus en plus des chiffres (fini la période où les élus faisaient des chéques en blanc)... 

Mais je fais surtout état de plusieurs choses sur les radios A qui existent depuis 20 ou 30 ans et qui fonctionnent comme il y a 30 ans c'est à dire qq fois avec des semaines entières sans émissions ... ou des émissions pas du tout tenues ou c'est le grand foutoir .... 

J'estime qu'en 2019 avec un minimum d'investissement on peut au moins faire fonctionner une radio correctement .. et surtout faire de la radio un brin plus professionnellement ...

Je connais un CTA où le secrétaire sature de voir des radios A fonctionner comme en 81 sans véritable sons... sans programme structuré etc. .

Ne me parlez pas de moyens car aujourd'hui il exsite ne serait ce que pour la diffusion des logiciels d'automation à 500 euros voir gratuit etc....  

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Il y a 3 heures, Oldschoolspeaker a dit :

Hello !

Vous avez raison en partie !

"Utiliser l'audience comme critère principal, non "

Je ne sous entend pas qu'il faut conditionner uniquement l'audience aux subventions même si en local les élus demandent de plus en plus des chiffres (fini la période où les élus faisaient des chéques en blanc)... 

Mais je fais surtout état de plusieurs choses sur les radios A qui existent depuis 20 ou 30 ans et qui fonctionnent comme il y a 30 ans c'est à dire qq fois avec des semaines entières sans émissions ... ou des émissions pas du tout tenues ou c'est le grand foutoir .... 

J'estime qu'en 2019 avec un minimum d'investissement on peut au moins faire fonctionner une radio correctement .. et surtout faire de la radio un brin plus professionnellement ...

Je connais un CTA où le secrétaire sature de voir des radios A fonctionner comme en 81 sans véritable sons... sans programme structuré etc. .

Ne me parlez pas de moyens car aujourd'hui il exsite ne serait ce que pour la diffusion des logiciels d'automation à 500 euros voir gratuit etc....  

Par "moyens", j'entendais "moyens de communiquer". Evidemment qu'il existe des solutions d'automation gratuites ou peu onéreuses. Si des radios fonctionnent encore avec des méthodes de 1981, ce n'est pas tant les radios qu'il faut mettre en cause mais les personnes qui les dirigent qui ne se remettent pas en question.

Mais sinon, je suis d'accord avec qui est dit. Une radio qui reste un long moment sans émission (sauf problème technique sérieux) ou avec des émissions et une ligne éditoriale totalement décousue ne rend pas une très bonne image d'elle. Ce n'est pas parce qu'une radio est associative qu'elle doit fonctionner avec 3 bouts de ficelle. Faire de la belle et bonne radio nécessite de s'en donner les capacités et d'y mettre un peu de moyens.

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Je suis d'accord avec @LaVraieRadio.

Les radios associatives ont leur utilité mais il faudrait que certaines se modernisent clairement et proposent une antenne qui tient la route.

On ne demande pas le super habillage, le son de dingue mais quelque chose un minimum pro, autre que des blancs, une programmation musicale qui part dans tous les sens et des émissions qui n'intéressent que ceux qui les animes.

Il existe au moins une bonne vingtaine de radios associatives pros et qui tiennent la route.

Modifié par Prunelle
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Il y a 18 heures, Invité euhhh a dit :

y'a pleins de A qui ont des sons de dingues, meilleurs que des B et des habillages au top.

Oui ce sont celles que j'évoque. Je suis preneur du nom de vos radios !

Pour le son, parfois il n'est pas difficile de faire mieux que certaines B et même certains réseaux nationaux.

Modifié par Prunelle
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Invité Lou80

Je trouve que la FSER à un systeme de calcul de plutot intelligent.

Il n'est ps indexé sur l'audience, certes, mais il l'est sur le resultat, et le contenu.

Rappelons, que la partie Exploitation du FSER, correspond à un bareme https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=DE0E2031118BB01891202B32B80FB431.tplgfr26s_3?cidTexte=JORFTEXT000037341263&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000037341176

ce barème depend du resultat financier de l'association. 

et la partie selective, dont le calcul est proportionel a la partie exploiutation et aux actions sur le terrain. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=977D7DE23516EF6F085ED04EA755CF92.tplgfr24s_1?cidTexte=JORFTEXT000037330631&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000037330325

Il existe desormais plusieures institutions qui calque leur subvention sur celle du FSER. et c'est tres bien. Dans le cas contraire, ce n'est plus un problème typiquement radio, mais plutot une problematique politique qui touche, au sens large, l'ensemble du monde associatif.

On ne peut pas  envisager d'utiliser seulement l'audience (dont les methodes de calcul sont, à juste titre, de plus en plus critiquées par les radios commerciales elle mêmes).

Mais, j'avoue, qu'un bonus (un plus, pas un moins) en fonction de l'audience pourrait être une bonne methode pour forcer les passeistes de la FM, à envisager de changer leur fusil d'épaule. Mais attention, pour une catégorie A, Mediametrie est un outil inaccessible d'un point du vue budget d'ou l'utilité de revoir le calcul des audiences en général.

 

 

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il y a 30 minutes, Invité Lou80 a dit :

Mais attention, pour une catégorie A, Mediametrie est un outil inaccessible d'un point du vue budget d'ou l'utilité de revoir le calcul des audiences en général.

Sans compter que pas mal de radios associatives émettent dans des zones rurales qui sont peu sondées voire pas du tout.

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Invité Des A professionnelles ?

Bonjour à tous.

Rappelons d’abord que la subvention FSER, accordée - sous conditions - aux radios A, intervient en compensation de l’interdiction qui leur est faite de faire de la pub au delà de 20% de leur chiffre d’affaires.

Rappelons aussi que les radios A n’ont pas nécessairement vocation à se confronter à d’autres radios sur le marché de la publicité ou des parts d’audience.

Elles se caractérisent par leur objectif de « communication sociale de  proximité ».

Mais ceci dit, il est vrai que de trop nombreuses radios A ont perdu tout contact avec le public de leur zone et se contentent de proposer un programme, non pas destiné au public, mais uniquement à satisfaire des élus et à gratter des subventions.

Les responsables de cette situation sont les radios, bien sur, mais aussi les élus qui marchent dans la combine.

D’autres encore sont uniquement au service de l’ego de leurs dirigeants.

D’autres enfin servent à alimenter des activités qui n’ont rien à voir avec la radio en profitant des fonds du FSER.

Mais il existe, fort heureusement, bon nombre de radios qui bossent tous les jours et cherchent en permanence à évoluer et à apporter le meilleur à leurs auditeurs.

Alors que faire ?

Fustiger les « radios A » en général ne mène à rien.

Réfléchir positivement à l’avenir des radios A semble plus constructif.

Bien sur, il faut éliminer les escrocs. Le FSER s’y attelle. On verra ...

Évidemment, il faut replacer l’auditeur au centre des préoccupations. Et là commencent les soucis.

En effet, les organisations qui se prétendent représentatives sont entièrement sclérosées et aux mains de personnes qui défendent avant tout leurs positions personnelles et leurs acquis.

On peut s’étonner des déclarations de certaines radios A qui semblent persuadées qu’une radio est légitime quand bien même elle n’a pas d’auditeurs. Autrement dit, elles ne font pas de radio pour les auditeurs. Mais alors pour qui ?

Mystère ...

Placer l’auditeur au centre des préoccupations se heurte donc à ces concepts étranges défendus par les organisations syndicales nationales qui, ont ne sait dans quel objectif semblent tout faire pour maintenir les radios dans un état de quasi sous développement.

Ces organisations sont nuisibles et même toxiques. Comment comprendre qu’elles aient encore des adhérents ?

En fait, la seule solution est de professionnaliser les radios A, ceci n’étant pas incompatible avec le bénévolat, même si ce dernier se raréfie. C’est la condition de leur survie.

Professionnaliser sur tous les plans comme la gestion, les programmes, les contenus, les matériels, etc.

Bon courage !

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Invité Tata Christiane
Il y a 22 heures, Invité Des A professionnelles ? a dit :

Fustiger les « radios A » en général ne mène à rien.

Réfléchir positivement à l’avenir des radios A semble plus constructif.

L'ennui, c'est que ce sont toujours les mêmes qui grattent les subventions, font des programmes de mormons que personne n'ecoute et nous donnent des conférences sur l'avenir de la radio .... Sans auditeurs !

Evidemment, je vous laisse le soin d'imaginer le debat sponsorisé par les vrais partenaires : une question de trop et ca derape.

Il y a 22 heures, Invité Des A professionnelles ? a dit :

Placer l’auditeur au centre des préoccupations se heurte donc à ces concepts étranges défendus par les organisations syndicales nationales qui, ont ne sait dans quel objectif semblent tout faire pour maintenir les radios dans un état de quasi sous développement.

Ces organisations sont nuisibles et même toxiques. Comment comprendre qu’elles aient encore des adhérents ?

Elles font la pluie et le beau temps : elles touchent, sont actrices du développement mais n'ont pas d'auditeurs.

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Invité Aquiradio

Bonsoir,

Certaines ont du mal à tenir. Dans ma région (la Nouvelle Aquitaine) il y en a pas mal mais certaines ont du mal à avoir une autorisation permanente d'émettre.

Il y en a même dont l'existence est menacée. 

 

 

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  • 2 weeks later...
Invité DJRADIO

BONSOIR,

QUAND ON VOIS LES SOMME EN JEUX QUI VONT DE 60 000 A 180 000 EUROS DE SUBVENTION POUR CERTAINE RADIO DE CATEGORIE A C'EST DU DELIRE VU LE CONTENU LES HABILLAGE SONT TOUS LES MEME ET LES REDIFFUSIONS D'EMISSSIONS QUI DOIVENT ETRE SOIT DISANT EN DIRECT ET FAIRE PARTI DES 4 HEURES DE DIRECT ANTENNE JOURNALIERE IMPOSSE PAR LE CSA . CERTAINE A NE RESPECT MEME PLUS CETTE CLOSE D'ATTRIBUTION.

MOI QUI PRODUISAIT POUR UNE RADIO LOCALE 4 H DE PROGRAMME PAR SEMAINE JE PRODUISAIS CHAQUE SEMAINE UNE NOUVELLE EMISSION AFIN JUSTEMENTD' EVITE LES REDIFFUSIONs POUR LES AUDITEURS SANS TOUCHER LE MOINDRE CENTIMES DES 90 000 EUROS DE FONCTIONNEMENT ANNUELLE 

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