La radio numérique !

[enzo87]

Tout d'abord je ne sais pas si je suis bien dans la bonne partie du forum (en même temps c'est le futur de la bande fm :D )

Pour débuter cet article, voici une enquête publiée sur un autre site dédié à la radio :

""" La radio numérique hertzienne a t-elle vraiment un avenir ? Même si Michel Boyon, président du CSA, s'est réjoui il y a quelques jours du nombre de dossiers reçus dans le cadre du 1er appel aux candidatures sur la radio numérique, une étude du cabinet BSConseil vient sérieusement tempérer cet enthousiasme de façade. Cette étude a été commandée par la Commission du dividende numérique, la Direction du Développement des Médias et la Direction Générale des Entreprises. La Commission du dividende numérique a été créée par la loi du 5 mars 2007. Elle est chargée de se prononcer "en toute indépendance sur le schéma national de réutilisation des fréquences libérées par l'arrêt de la diffusion de la télévision analogique et le passage au numérique". Elle a procédé à de nombreuses auditions de l'ensemble des acteurs concernés, invités à faire connaître leurs positions sur l'usage du fameux dividende numérique. Alors que la radio numérique hertzienne verra enfin le jour en France fin 2009, après plus de 10 ans d'atermoiements, l'étude du cabinet BSConseil vient sérieusement assombrir l'horizon.

Selon cette étude, "la généralisation et l'extension de la couverture en Internet haut débit fixe et mobile" constitue une menace pour le développement de la radio numérique mais aussi de la Télévision Mobile Personnelle (TMP). D'ores et déjà, des centaines de programmes de radio sont accessibles sur Internet. Le développement croissant de l'Internet mobile et la généralisation des forfaits illimités 3G et 3G+ sur les téléphones mobiles sont en passe de bouleverser la diffusion et la consommation des contenus audio et vidéo. Selon l'étude de BSConseil, "près de 80% des foyers devraient disposer dans 10 ans de l'Internet fixe haut débit, tandis que la quasi totalité des mobiles 3G et 3G+ devraient être en mesure de donner accès à l'Internet haut débit, donc à des programmes audiovisuels". BSConseil ajoute que "l'augmentation des débits IP aboutira à une qualité de service équivalente aux technologies broadcast". Un scénario catastrophe pour les opérateurs radio traditionnels qui ont pesé de tout leur poids auprès des pouvoirs publics pour imposer une norme unique pour la radio numérique hertzienne, avec un objectif non-avoué : limiter au maximum le nombre de nouveaux entrants. Et même si l'ARCEP interdit le déploiement du Wimax mobile, l'Internet mobile est devenu, avec les opérateurs de téléphonie mobile, une réalité. Pour l'utilisateur, c'est la possibilité d'accèder dès à présent à une offre mondiale et illimitée de programmes de radio et de télévision. Dans la majorité des pays européens, l'utilisation du Wimax est pour l'heure interdite en mobilité. Mais les choses pourraient évoluer à moyen terme, car la Commission Européenne vient de se prononcer favorablement à l'exploitation pour des services de mobilité en Wimax à partir de janvier 2012. La mobilité, qui reste l'obstacle majeur au développement économique des services audiovisuels sur Internet (radio et télévision notamment), est donc en passe de disparaître.

Par ailleurs, selon BSConseil, il existe des "freins au décollage" de la radio numérique, mais aussi de la TMP. La faible couverture initiale de la radio numérique hertzienne, qui concerne moins de 20 agglomérations françaises et seulement 30% de la population est l'un de ces freins .En effet, la radio numérique sera déployée dans un premier temps sur des zones urbaines bénéficiant déjà d'une offre importante en radio, et bien couvertes par l'Internet haut débit. BSConseil explique que les auditeurs ne voient dans la radio numérique qu'une "faible valeur ajoutée par rapport à l'offre existante". Second frein : le coût des récepteurs. A l'inverse de la TNT, la radio numérique va nécessiter un renouvellement complet du parc de récepteurs par les auditeurs. BSConseil souligne également les "incertitudes industrielles" qui pèsent sur la production des terminaux de réception. Enfin, BSConseil estime que "en raison d'un lancement tardif, la pénétration à un horizon de 5 ans se concentre sur les zones mal couvertes par l'analogique (environ 30% de la population)". """

Vous qui êtes plus ou moins dans la radio (FM, Web) ...

Qu'en pensez-vous ?

On a pas attendu la sortie de l'iphone pour voir qu'internet était disponible sur un téléphone portable ! (ca existe depuis pas mal de temps !!)

Aujourd'hui il est plus facile (limite) d'écouter la radio via son téléphone portable que de son poste de radio :

En plus la qualité du son et nettement meilleure, on peut avoir nos infos (Pochettes, album, etc..)

En gros, est-ce que le numérique va servir ?

[ViVi]

C'est l'avenir de la FM...

Tu à la fm ou ? Dans la voiture, dans les magasins, dans le train...

Et ben sa sera pareil, avec une qualité supérieure...

Je n'y vois qu'une évolution du produit "radio" actuel à vrais dire...

[Ben]

J'ai lu cette info et les réactions suscitées sur l'autre site. Ce sujet est à la mode en ce moment, appels à candidature obligent. Une seule chose aujourd'hui est sure: personne n'est vraiment objectif dans cette histoire:

- Les webradios disent "la radio numérique ne marchera pas, l'avenir est au streaming".

- Les groupes de radios qui ont défendu le choix du DMB disent "c'est super, mais il faut que le CSA autorise toutes nos radios, y compris les nouveaux formats que l'on veut développer".

- Les radios qui auraient préféré une autre norme disent "ça a peu de chance d'intéresser le public, il faut revoir ce choix".

- Tous ceux qui ne comprennent rien aux problèmes liés à la radio numérique disent tout et surtout n'importe quoi.

- Certaines associatives râlent car elle veulent que le financement tombe du ciel.

On a pas attendu la sortie de l'iphone pour voir qu'internet était disponible sur un téléphone portable ! (ca existe depuis pas mal de temps !!)

Et ça se comporte comment aux heures de pointe sur les cellules un peu chargées ? N'oubliez pas que le débit 3g est partagé entre les utilisateurs (écouter la radio risque d'être difficile à châtelet à 17h30)... Ensuite, quelle sera la politique des opérateurs de téléphonie mobile ? La disponibilité d'internet sur les mobiles est une réalité, mais la politique des opérateurs reste incertaine, tant sur les aspects illimités des volumes de data transférés que sur un éventuel filtrage de certains contenus dont les éditeurs n'auraient pas signés d'accords avec les opérateurs... Les systèmes de type "broadcast" (fm ou autre comme la radio numérique) ne sont pas soumis à des aléas de disponibilité de bande passante: si tu es dans la zone de couverture, cela fonctionne, et écouter 24h sur 24 ne coûte pas plus cher que d'écouter 20 minutes par mois !

Aujourd'hui il est plus facile (limite) d'écouter la radio via son téléphone portable que de son poste de radio

Ca c'est archi faux ! Seul un public plutôt jeune et habitué à bricoler ce genre d'appareil arrive à écouter des flux avec un téléphone portable. Une majorité de la population nécessite un appareil simple à utiliser, qui ne nécessite pas de télécharger le moindre soft, et qui marche en appuyant sur 1 seul bouton. Donc cela prendra des années avant que tout le monde soit en mesure d'écouter la radio par ce moyen.

En plus la qualité du son et nettement meilleure, on peut avoir nos infos (Pochettes, album, etc..)

La radio est un médium secondaire (je sais, je me répète). Cela veut dire que la plupart des gens écoutent la radio en faisant autre chose. C'est d'ailleurs la force de la radio. Donc le son est essentiel, le reste relève du gadget (au fait, à l'heure du téléchargement plus ou moins légal, les pochettes, ça existe encore ?). De toutes façon, la radio numérique permet d'associer des données au programme audio.

La qualité du son en streaming est moins bonne que celle de la FM (dans de bonnes conditions de réception). Mais comme on parle de radio numérique, il est clair que celle-ci souffrira de grave limitation en matière de qualité, du fait de l'utilisation du HE-AAC. D'un point de vue son, le streaming internet et la radio numérique font appel aux mêmes types de technologies, et en téléphonie mobile, il est difficile d'obtenir un débit élevé stable permettant d'écouter d'une manière confortable la radio. Donc au final, la qualité du son sera certainement comparable (elle sera evidement meilleure en streaming haut débit, mais cela concerne l'écoute par ADSL).

En gros, est-ce que le numérique va servir ?

Trop tôt pour le dire. Cela dépendra à la fois, d'un coté, des politiques des opérateurs de téléphonie mobile, des tarifs, et de l'évolution des technologies, et de l'autre coté, de la façon dont la radio numérique démarrera, de la disponibilité et du prix des récepteurs. Par ailleurs, n'oubliez pas que le but est aussi de faire intégrer dans les téléphones portables des puces permettant la réception de la radio numérique...

[enzo87]

Merci pour ta réaction et je te comprends..

Mon poste peut-être un peu trop tranché est là pour faire réagir bien sur !

Mais quelque part j'ai quelques questions :

Pourquoi cet article ? En effet, on le sait que la concurrence internet est présente et peut faire trembler ce monde numérique.

Je me demande si le numérique est un complément du média, ou alors le numérique va radicalisé le paysage radiphonique.

[Ben]

Merci pour ta réaction et je te comprends..

Mon poste peut-être un peu trop tranché est là pour faire réagir bien sur !

Mais quelque part j'ai quelques questions :

Pourquoi cet article ? En effet, on le sait que la concurrence internet est présente et peut faire trembler ce monde numérique.

Je me demande si le numérique est un complément du média, ou alors le numérique va radicalisé le paysage radiphonique.

En simplifiant un peu, disons que tout part du lobbying des opérateurs de téléphonie mobile, qui souhaitent récupérer des fréquences actuellement réservées à des usages "broadcast" (radio ou tv). Donc ils font en sorte de prôner des solutions basées sur leurs offres de services (réservées à leurs abonnés, qui leur rapportent du fric), et de critiquer les solutions qui ne passeraient pas par eux... Si à cela vous ajoutez les incertitudes actuelles du monde de la radio sur les coûts et la pertinence du choix du DMB, cela génère un joli foutoir, dans lequel les plus puissants (les opérateurs télécom) arrivent à bien se faire entendre...

[Sebb]

Merci pour ta réaction et je te comprends..

Mon poste peut-être un peu trop tranché est là pour faire réagir bien sur !

Mais quelque part j'ai quelques questions :

Pourquoi cet article ? En effet, on le sait que la concurrence internet est présente et peut faire trembler ce monde numérique.

Non, Internet ne va pas faire trembler tout le monde, c'est juste un moyen de diffusion, que les grands groupes vont investir de plus en plus si les auditeurs viennent à écouter de plus en plus sur ordinateur ou téléphone portable.

Il faut comparer ce qui est comparable, une webradio n'aura jamais la force de frappe de NRJ Group, RTL Group ou Lagardère........ ceux-ci ont des moyens de comm' très conséquents.

Je me demande si le numérique est un complément du média, ou alors le numérique va radicalisé le paysage radiphonique.

Je ne saisis pas trop ta question....... le numérique est un moyen de diffusion, tout comme l'est la FM. Le TDMB ne changera pas grand chose, puisque la bande FM actuelle y sera transposée... et que restera-t-il comme dispo sur les multiplexes pour les nouveaux projets, et surtout qui aura les moyens de payer une diffusion à vide ? La renouvellement du parc des récepteurs ne se fera pas du jour au lendemain.

[s3b]

enzo87 a écrit:Merci pour ta réaction et je te comprends..

Mon poste peut-être un peu trop tranché est là pour faire réagir bien sur !

Mais quelque part j'ai quelques questions :

Pourquoi cet article ? En effet, on le sait que la concurrence internet est présente et peut faire trembler ce monde numérique.

Non, Internet ne va pas faire trembler tout le monde, c'est juste un moyen de diffusion, que les grands groupes vont investir de plus en plus si les auditeurs viennent à écouter de plus en plus sur ordinateur ou téléphone portable.

Il faut comparer ce qui est comparable, une webradio n'aura jamais la force de frappe de NRJ Group, RTL Group ou Lagardère........ ceux-ci ont des moyens de comm' très conséquents.

Pardon de te contredire mais on contraire sur internet la "force de frappe" (dans le domaine de la communication) est exprimé par les entreprises qui ont la connaissance, et non pas l'argent.

Je m'explique prenons un exemple sur le thème du transport :

Si je vous dis transport express, quelles sont les entreprises qui vous viennent à l'esprit :

FEDEX, UPS, CRONOPOST...

Maintenant amusez vous à retaper les deux mots clés sur google pour vous apercevoir, à quel point sur Internet la puissance, l'ampleur la force de frappe des grands groupes n'a plus d'importance. Nul doute que TAT express une entreprise bretonne d'un CA annuel de 860 000 € ne devrait pas apparaitre en tête de résultat.

Certes avec l'expression "radio" sur google.com, on arrive en premier résultat sur la BBC, mais après plus rien, plus de NRJ group, RTL, qui dispose de stations réparties dans les 4 coins du globe.

Je ne te dis pas que la communication hors Internet n est pas importante, puisqu'un utilisateur qui a entendu parler d’une radio risque de se connecter à leur site, mais que demain quand les radios de grands groupe seront implantés sur le web, il n’est pas sur qu’ont les retrouves en top résultat sur des recherches types : radio, radio web... dans les moteurs de recherche.

[Sebb]

enzo87 a écrit:Merci pour ta réaction et je te comprends..

Mon poste peut-être un peu trop tranché est là pour faire réagir bien sur !

Mais quelque part j'ai quelques questions :

Pourquoi cet article ? En effet, on le sait que la concurrence internet est présente et peut faire trembler ce monde numérique.

Non, Internet ne va pas faire trembler tout le monde, c'est juste un moyen de diffusion, que les grands groupes vont investir de plus en plus si les auditeurs viennent à écouter de plus en plus sur ordinateur ou téléphone portable.

Il faut comparer ce qui est comparable, une webradio n'aura jamais la force de frappe de NRJ Group, RTL Group ou Lagardère........ ceux-ci ont des moyens de comm' très conséquents.

Pardon de te contredire mais on contraire sur internet la "force de frappe" (dans le domaine de la communication) est exprimé par les entreprises qui ont la connaissance, et non pas l'argent.

Je m'explique prenons un exemple sur le thème du transport :

Si je vous dis transport express, quelles sont les entreprises qui vous viennent à l'esprit :

FEDEX, UPS, CRONOPOST...

Maintenant amusez vous à retaper les deux mots clés sur google pour vous apercevoir, à quel point sur Internet la puissance, l'ampleur la force de frappe des grands groupes n'a plus d'importance. Nul doute que TAT express une entreprise bretonne d'un CA annuel de 860 000 € ne devrait pas apparaitre en tête de résultat.

Certes avec l'expression "radio" sur google.com, on arrive en premier résultat sur la BBC, mais après plus rien, plus de NRJ group, RTL, qui dispose de stations réparties dans les 4 coins du globe.

Je ne te dis pas que la communication hors Internet n est pas importante, puisqu'un utilisateur qui a entendu parler d’une radio risque de se connecter à leur site, mais que demain quand les radios de grands groupe seront implantés sur le web, il n’est pas sur qu’ont les retrouves en top résultat sur des recherches types : radio, radio web... dans les moteurs de recherche.

Oui mais les mots cles, cela coute un certain prix, et aux encheres, le gagnant est toujours celui qui investi le plus.

ps: sorry pour les accents--> clavier qwerty

[s3b]

Oui mais les mots cles, cela coute un certain prix, et aux encheres, le gagnant est toujours celui qui investi le plus.

Il s'agit de connaissances en terme de référencement.