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GIE : vers un mois de Juin record en pub ?


Invité Alex3c

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Invité Alex3c

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais depuis le début du mois de Juin, les pubs du GIE s'enchainent sur les radios indépendantes....à certaines heures, plus de 10 min de pub...Sans doute un record pour un mois de juin ; de quoi combler en partie le manque à gagner pendant le confinement...

Par contre, le marché local a du mal à repartir

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Invité California

De base, la pub est insupportable (merci les créatifs publicitaires pour ne pas vous remettre en cause), mais là c'est indigeste... Surtout quand ça s'ajoute aux messages de prévention (Chantal et Alain bla bla bla...). Au début du confinement, c'était agréable d'écouter la radio. Depuis, je ne peux plus, j'ai arrêté.

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Invité DanLeCouloir
Il y a 13 heures, Invité California a dit :

De base, la pub est insupportable (merci les créatifs publicitaires pour ne pas vous remettre en cause), mais là c'est indigeste... Surtout quand ça s'ajoute aux messages de prévention (Chantal et Alain bla bla bla...). Au début du confinement, c'était agréable d'écouter la radio. Depuis, je ne peux plus, j'ai arrêté.

De base, la publicité est-ce qui permet aux radios d’offrir des programmes gratuits aux auditeurs. Pas de pub, pas de radio.

Les studios français de messages publicitaires font partie des meilleurs aux mondes. Si on peut comprendre la redondance, tout est fait pour la rendre plus digeste.

Il y a même, malheureusement, bien plus d’originalité et de moyens dans la pub que dans les programmes. Mais ça, c’est autre sujet!

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Il y a 3 heures, Invité fan2FM a dit :

Bonjour. 

Effectivement c'est juste insupportable, inaudible d'entendre ses tunnels de pubs sans fin..   Désolé j'ai zappé. 

Il y a de bonnes radios associatives ou des radios comme FIP sans tunnels de pubs si vous préférez écouter la radio sans zapper au moindre spot qui passe ;) 

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Invité Triton91

Il n'y a pas de débat.
La radio privée n'est financée que par la vente d'espaces publicitaires et éventuellement d'opérations tierces.
La pub, c'est nos salaires, c'est la diffusion, les diverses factures, les investissements, et aussi un peu de "gras" quand tout va bien, mais qui permis de ne pas crever quand tout va mal ou de se développer quand tout va bien.
Certains rient des divers communiqués sortis après la crise évoquant la perte possible d'emploi, trop facile de se moquer quand on est sur-subventionné.
Certaines radios vont mourir dans les mois à venir, et même celle du GIE.

Pas de pub : pas de radio.

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Invité California
Il y a 11 heures, Invité DanLeCouloir a dit :

De base, la publicité est-ce qui permet aux radios d’offrir des programmes gratuits aux auditeurs. Pas de pub, pas de radio.

Les studios français de messages publicitaires font partie des meilleurs aux mondes. Si on peut comprendre la redondance, tout est fait pour la rendre plus digeste.

Il y a même, malheureusement, bien plus d’originalité et de moyens dans la pub que dans les programmes. Mais ça, c’est autre sujet!

Si la très sainte publicité autorise tout et qu'on bénéficie des meilleurs studios pubs au monde, alors nous avons énormément de chance ! Cinq minutes de pubs enchaînées, c'est trop. Les situations humoristiques des messages publicitaires sensés rappeler la vie réelle ne sont pas drôles mais horripilantes. Quant au niveau ("et ben moi, avec la fibre gna gna gna. oui mais moi gna gna gna" : niveau collège) ! Les pubs de voitures - supermarchés - banques - téléphonie mobile en boucle à chaque coupure, c'est non.

Mais si personne ne se remet en cause, ni dans les radios (les tunnels de pubs sont-ils le seul mode pour faire de la publicité ?), ni dans les studios pubs (l'humour de collégien avec des situations hystériques est-il le seul possible ?), ne vous étonnez pas que les audiences baissent.

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Le 16/06/2020 à 06:56, Invité DanLeCouloir a dit :

De base, la publicité est-ce qui permet aux radios d’offrir des programmes gratuits aux auditeurs. Pas de pub, pas de radio.

Les studios français de messages publicitaires font partie des meilleurs aux mondes. Si on peut comprendre la redondance, tout est fait pour la rendre plus digeste.

Il y a même, malheureusement, bien plus d’originalité et de moyens dans la pub que dans les programmes. Mais ça, c’est autre sujet!

C'est là qu'est la grosse erreur d'analyse depuis 20 ans! 

La pub doit servir à financer la radio et pas l'inverse (la radio servir à l'essor du "monde publicitaire" ).

Le problème est que la pub est devenue centrale, tout est construit autour: playlists, formats, zones de couverture, décrochages.... Alors que c'est la "radio" qui devrait être centrale, et la pub accessoire.

Bref on fait un constat que peu de monde contestera: on bouffe de + en + de pub, elles sont de + en + insupportables, et les radios se portent de moins en moins bien (du moins c'est ce qu'elles nous font croire puisqu'elles songent à licencier en masse suite à la crise sanitaire) ! Comme quoi faut tout remettre à plat et reprendre les bases de la radio en 1981 !

Comme CALIFORNIA , je trouve que les radios avaient retrouvé de leur superbe durant les 15 premiers jours du confinement. Mais la pub a très vite repris le dessus, et le monde d'après n'est finalement que le monde d'avant... mais en pire!

Modifié par Virgini.fr
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Il y a 12 heures, Virgini.fr a dit :

C'est là qu'est la grosse erreur d'analyse depuis 20 ans! 

La pub doit servir à financer la radio et pas l'inverse (la radio servir à l'essor du "monde publicitaire" ).

Le problème est que la pub est devenue centrale, tout est construit autour: playlists, formats, zones de couverture, décrochages.... Alors que c'est la "radio" qui devrait être centrale, et la pub accessoire.

Bref on fait un constat que peu de monde contestera: on bouffe de + en + de pub, elles sont de + en + insupportables, et les radios se portent de moins en moins bien (du moins c'est ce qu'elles nous font croire puisqu'elles songent à licencier en masse suite à la crise sanitaire) ! Comme quoi faut tout remettre à plat et reprendre les bases de la radio en 1981 !

Il ne faudrait sans doute pas non plus idéaliser les périodes anciennes. Déjà dans les années 80, des radios privées étaient créées par des éditeurs de journaux gratuits de petites annonces et publicités (les ancêtres du Bon Coin). Ces créateurs voyaient dans la radio un simple support publicitaire complémentaire à leurs journaux de petites annonces et s'intéressaient peu au remplissage qui devait meubler entre 2 écrans pub. C'est aussi ce que disait il y a 20 ans Patrick Le Lay, ancien PDG de TF1, sur le rôle d'un média gratuit financé par la pub "dans une perspective business" comme il disait. Tout le monde connaît cette fameuse phrase, je ne la répète pas.

A côté de cela, peut-être qu'il y avait autrefois plus de passionnés à s'occuper des programmes, je ne sais pas. Mais la vocation principale de support publicitaire pour les propriétaires de radio était déjà là. 

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Il y a 15 heures, Hot AC a dit :

Il ne faudrait sans doute pas non plus idéaliser les périodes anciennes. Déjà dans les années 80, des radios privées étaient créées par des éditeurs de journaux gratuits de petites annonces et publicités (les ancêtres du Bon Coin). Ces créateurs voyaient dans la radio un simple support publicitaire complémentaire à leurs journaux de petites annonces et s'intéressaient peu au remplissage qui devait meubler entre 2 écrans pub. C'est aussi ce que disait il y a 20 ans Patrick Le Lay, ancien PDG de TF1, sur le rôle d'un média gratuit financé par la pub "dans une perspective business" comme il disait. Tout le monde connaît cette fameuse phrase, je ne la répète pas.

A côté de cela, peut-être qu'il y avait autrefois plus de passionnés à s'occuper des programmes, je ne sais pas. Mais la vocation principale de support publicitaire pour les propriétaires de radio était déjà là. 

Il est vrai que la pub a toujours été là. Mais j'ai quand même l'impression -et ne suis pas le seul visiblement- qu'il y en a de plus en plus.

Là où je te rejoins c'est qu'effectivement à l'époque ce fut de la "passion", aujourd'hui, c'est clairement et ouvertement du business (quand j'entend les "jeunes" employés de radio parler de "médiaplan", ça ne fait vraiment pas "radio", mais entreprise.

Alors oui, elles sont devenues des entreprises (un peu trop), mais je crois que tous leur dirigeants ont "oublié" que les TV et les RADIOS accompagnent la VIE de millions de gens chaque jours, on s'y attache, on y "vit" de bons moments, parfois cultes, ce n'est pas qu'un business, il y a de la vie, de l'émotion, des souvenirs derrière, pour des millions de gens...qui ne sont pas que des "clients". 

Alors quand on voit les changements de formats, d'équipes, les fusions de réseaux (on pense à Kiss FM, Métropolys, Hit FM, Maxximum...), changements de noms (Europe 2, M40, MFM)...  on constate bien qu'ils ne jouent pas dans l'émotion ni dans le rapport entre les auditeurs et leur station, mais uniquement dans le marketing.

Modifié par Virgini.fr
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Invité Com edit
il y a 29 minutes, Virgini.fr a dit :

Il est vrai que la pub a toujours été là. Mais j'ai quand même l'impression -et ne suis pas le seul visiblement- qu'il y en a de plus en plus.

Là où je te rejoins c'est qu'effectivement à l'époque ce fut de la "passion", aujourd'hui, c'est clairement et ouvertement du business (quand j'entend les "jeunes" employés de radio parler de "médiaplan", ça ne fait vraiment pas "radio", mais entreprise.

Alors oui, elles sont devenues des entreprises (un peu trop), mais je crois que tous leur dirigeants ont "oublié" que les TV et les RADIOS accompagnent la VIE de millions de gens chaque jours, on s'y attache, on y "vit" de bons moments, parfois cultes, ce n'est pas qu'un business, il y a de la vie, de l'émotion, des souvenirs derrière, pour des millions de gens...qui ne sont pas que des "clients". 

Alors quand on voit les changements de formats, d'équipes, les fusions de réseaux (on pense à Kiss FM, Métropolys, Hit FM, Maxximum...), changements de noms (Europe 2, M40, MFM)...  on constate bien qu'ils ne jouent pas dans l'émotion ni dans le rapport entre les auditeurs et leur station, mais uniquement dans le marketing.

Virgini vous avez toujours ce petit côté borné qui vous caractérise. Quand j’ai employé le terme de Media-plane (Media Planner), c’est un outil pas une politique! Pour préciser à un ultime donneur de leçon, qu’avant de critiquer et de nous donner des leçons, il faudrait déjà maîtriser les tâches les plus basiques et qu’elles ne sont aucunement des détails.

Il y a ceux qui parlent et ceux qui font. Le message à du mal à passer visiblement!

Pour le ratio commerce/qualité de service, c’est un équilibre, comme n’importe quelle activité liée au public. Tout cela est toujours en mouvement en fonction des diverses directions donc toute conclusion serait hâtive.

De mémoire, vous avez aussi critiqué des salariés que vous ne jugiez pas digne mais qui en interne avait de très bonnes intentions. À l’inverse, vous avez fait la promotion de salariés qui ne jouent que pour eux mêmes. Pas idéal pour instaurer ‘des émotions’ comme vous dites. 

Les choses ne sont pas aussi simples que vous le pensez.

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Il y a 18 heures, Invité Com edit a dit :

Virgini vous avez toujours ce petit côté borné qui vous caractérise. Quand j’ai employé le terme de Media-plane (Media Planner), c’est un outil pas une politique! Pour préciser à un ultime donneur de leçon, qu’avant de critiquer et de nous donner des leçons, il faudrait déjà maîtriser les tâches les plus basiques et qu’elles ne sont aucunement des détails.

Il y a ceux qui parlent et ceux qui font. Le message à du mal à passer visiblement!

Pour le ratio commerce/qualité de service, c’est un équilibre, comme n’importe quelle activité liée au public. Tout cela est toujours en mouvement en fonction des diverses directions donc toute conclusion serait hâtive.

De mémoire, vous avez aussi critiqué des salariés que vous ne jugiez pas digne mais qui en interne avait de très bonnes intentions. À l’inverse, vous avez fait la promotion de salariés qui ne jouent que pour eux mêmes. Pas idéal pour instaurer ‘des émotions’ comme vous dites. 

Les choses ne sont pas aussi simples que vous le pensez.

Je n'ai pas la prétention de travailler dans le monde de la radio, et vous avez  raison sur certaines de mes lacunes. Alors mea culpa si je me trompe sur toute la ligne!

Mais il y a un point, le plus important, sur lequel je ne me trompe pas: Quelles que soient les bonnes intentions, le rendu final qui arrive dans l'oreille du "public" se dégrade d'année en année, et l'après confinement c'est le pompon (voir le titre du topic et c'est pas moi qui l'ais crée)! Ayez l'ouverture d'accepter le ressenti des auditeurs SVP.

Et là dessus il faudrait que pas mal de monde (à vous de juger QUI) se remette en question. Si le média radio baisse, c'est avant tout parce que le "public" ne supporte plus certaines choses et il est trop facile de mettre cette baisse constante systématiquement sur le dos de Spotify, Deezer et les Podcast. Le jour où une antenne sera vraiment agréable, avec une playlist et un format cohérent, un bon traitement de son, une pub bien dosée et des animateurs libres -non bridés- et inventifs, alors cette antenne cartonnera. Je pense qu'il s'agit d'un boulot d'ensemble, tous employés confondus. Et je le redis, n'en déplaise à quiconque: on savait le faire il y a 20 ans, pourquoi ne le fait on plus?

Modifié par Virgini.fr
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Invité Com edit
il y a 8 minutes, Virgini.fr a dit :

Je n'ai pas la prétention de travailler dans le monde de la radio, et vous avez sans doute raison sur certaines de mes lacunes. Alors mea culpa si je me trompe sur toute la ligne!

Mais il y a un point, le plus important, sur lequel je ne me trompe pas: Quelles que soient les bonnes intentions, le rendu final qui arrive dans l'oreille du "public" se dégrade, et là dessus il faudrait que pas mal de monde (à vous de juger QUI) se remette en question. Si le média radio baisse, c'est avant tout parce que le "public" ne supporte plus certaines choses et il est trop facile de mettre cette baisse constante sur le dos de Spotify, Deezer et les Podcast. Le jour où une antenne sera vraiment agréable, avec une playlist et un format cohérent, une pub bien dosée et des animateurs libres -non bridés- et inventifs, alors cette antenne cartonnera. Je pense qu'il s'agit d'un boulot d'ensemble, tous employés confondus.

Le problème n’est pas ce que vous voulez dire, (Vive la liberté) mais la manière dont vous le dites. Il n’y a que les experts qui peuvent prétendre à ne pas se tromper. Vous ne pouvez pas exprimer vos goûts ou vos ressentis comme une thèse universelle. Merci pour ce mea-culpa.

Ce sujet est bien trop complexe tant les contraintes sont nombreuses. Et vous ne pouvez pas dire que les programmes des musicales ne sont pas agréables aujourd’hui. Tous les salariés qui y contribuent 24/24 font du mieux qu’ils peuvent et sont bien loin d’être naif ou dans un esprit de ‘je m’en foutisme’. 

Est-ce que nous sommes dans une période très novatrice de la radio musicale, non c’est vrai. Comme le disait très bien Morgan Serrano, chacun s’observent sans trop bouger. Il y a bien de la création mais elle manque parfois de cohérence, d’ambition et de moyens. La radio musicale est une culture, un univers propre. Il ne suffit pas d’entreprendre pour être dans le vrai. C’est très complexe.

S’il y a un vrai manque de créativité actuellement, c’est en local. Ou les éditeurs on abandonnés l’idée de développer des formats originaux et pertinents. Les ressources sont externalisés et donc uniformisés. La masse salariale n’a jamais été aussi faible ou à moindre coût. Le savoir et la passion ne se transmettent plus. Cela contribue à l’appauvrissement de notre secteur dans son ensemble. Car il n’y a qu’une concurrence riche et qualifiée qui peut tirer une activité vers le haut, impactant aussi nos nationales. Qui est responsable? Qui laisse faire? Le CSA.

Tant que cette autorité ne mettra pas en oeuvre des compétences légitimes pour manœuvrer ce secteur spécifique mais majoritaire du média radio, alors nos activités continueront de périrent. Certains profitant de cette désorganisation par une absence de politique depuis des décennies!

Le vrai sujet que vous exprimez concerne  ces hauts fonctionnaires d’etat qui ont peu d’estime pour la culture populaire. Car ce n’est pas leur culture. Ils prennent des décisions car ils en sont obligés (on voit bien la débâcle programmée du DAB+). Ils nous font des sourires et des tapes dans le dos, mais n’en pensent pas moins. 

Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas le modèle économique des radios privées qui est le fond problème.

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