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Parce que la FM Française va droit dans le mur.


Invité L’analyste

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Invité L’analyste

Depuis 1981, la FM Française a totalement évolué. Sur ce point la, nous sommes tous d’accord.

Néanmoins, est-ce que la radio française d’aujourd’hui évolue dans le bon sens ?

 

Non.

 

Nous sommes en été 2019, vous êtes sur la route, vous êtes peut-être en train de travailler, peut-être en train de retrouver votre lieu de vacances, et vous pouvez zappez sur l’ensemble des radios Françaises. Quel pauvreté.

 

Plus de 1000 opérateurs privés et publics émettent dans l’Hexagone et l’Outre-mer, dont plus de 20 % sont issus d’associations, selon le CSA.

 

Nous zappons, pour se retrouver avec plus de 130 radios qui sont sous le giron des « Indés Radios »,  des radios qui appartiennent à un nombre très limité de groupe privé, quelques associatives, et sincèrement, on devrait avoir une offre splendide, riche de nos jours, avec des tas de formats différents, sous un ton différent. Il n’y a rien de différent.

 

Je suis triste pour la France, triste pour l’ensemble de ces directeurs d’antenne qui ont la noblesse d’avoir réussi à réaliser un rêve, celui de créer pour moi le plus média du monde, mais qui propose aujourd’hui toujours la même chose.

 

Concernant les musicales, on reste toujours sur le même format. Un top horaire, un format Top 40, des jingles qui se ressemblent à l’oreille étant donné que les sociétés de productions sonores sont les mêmes pour beaucoup de radios, sans aujourd’hui une véritable âme. Des animateurs fades, heureux d’exercer leur passion mais sans une véritable personnalité.

 

Concernant les radios d’informations, on nous promet un traitement d’actualité différent selon les radios. Je ne vois rien de différent. Sur l’ensemble des radios, on commence avec les mêmes titres, avec les mêmes intros journalistes, avec le même ton. 

 

Que je suis triste pour ce beau média, quand dans les années 80, c’était une découverte, où la liberté de parole était intense, avec un large choix musical.

 

Le monde a évolué, ainsi que le monde de la production musicale. De nouveaux artistes émergent chaque jour, mais on se retrouve toujours avec les mêmes depuis plus de 15 ans. 

 

Le monde avance, mais ces mêmes patrons de radios sont là depuis des années, avec les mêmes animateurs, ou le turn-over ne change pas, ce qui restreint énormément de nouveaux talents. 

 

Heureusement que le Digital a permis à ces personnes là qui n’aurait pas eu la chance de passer en radio de pouvoir trouver leur public. 

 

Quel est le motif aujourd’hui qui vous pousse à écouter la radio ? De mon côté, j’en ai plus. Moi, qui a toujours été un amoureux de ce métier, de ce média formidable est devenu fade. C’est comme si j’avais mangé dans le même restaurant chaque jour pendant 15 ans, avec le même menu et finalement, on a toujours l’espoir que ça change. Ce n’est pas le cas. J’ai assez attendu. J’en ai marre.

 

Si vous saviez comme j’en veux à ces radios de ne pas tenter un pari plus fou. Si vous saviez comme j’en veux aux écoles de radios qui formate des étudiants qui débordent d’idées avec une forte personnalité pour les régler sous le même format.

Si vous saviez comme j’en veux aux écoles de journalismes d’écrire les mêmes sujets sous le même ton, sous la même intonation, avec les mêmes expressions, sous le même traitement.

Si vous saviez comme j’en ai marre de la pseudo « bien-pensance » de ces directeurs et des collaborateurs qui se battent avec les mêmes idées.

 

Franchement ? Vous n’avez pas peur que ça s’écroule ? Qu’est-ce qui a changé ? Quels sont les nouveautés ?

 

Aucune. 

 

Depuis 20 ans, on reste avec les mêmes types de formats, avec les mêmes débats. La FM Française a peur, elle voit sa chute, elle est au bord de sa falaise, et personne ne réagit.

 

Pourquoi ? C’est vrai que le Français est réfractaire aux changements. Mais est-ce que la force de la radio, c’est pas de bousculer les choses ?

 

Pourquoi nous n’avons pratiquement plus de contenus sur les sites internets des radios ? Pourquoi avoir raté le virage du digital ? Pourquoi ces personnes n’ont pas fait attention au monde de demain ? 

 

Le confort, c’est vrai que c’est confortable. Néanmoins, ça ne sert à rien de s’enfermer.

 

Pourquoi dans d’autres pays comme de l’autre côté de la manche, nous avons pas des radios comme « Heart » ou on peut retrouver beaucoup de TOP40, mais avec beaucoup de tubes des années 90, 2000 et 2010 ?

 

Pourquoi nous n’avons pas des véritables programmes locaux comme en Italie ou en Espagne, les radios parlent à la population de leur localité, avec des tons différents, où l’auditeur se sent important ? 

 

Pourquoi les radios d’informations ne prennent plus la peine de parler de la planète ? Pourquoi on se ferme au monde ? 

 

Le Français peut encaisser plusieurs choses dans la journée, il le fait déjà très bien avec la bêtise du gouvernement.

 

J’aimerais qu’on me dise pourquoi. Je suis triste d’avoir éteint mon poste de radio. Pourquoi dans de nombreux pays, on reste avec la radio allumé  chez soi, dans sa voiture, dans les boutiques ou au bureau pendant qu’en France, on écoute une playlist « Deezer » ou la plupart des programmateurs ont travaillés en radio.

 

Je suis triste. J’ai besoin d’entendre un souffle nouveau, une radio où je m’ennuie pas, une radio qui peut me passer un tube des années 90, qui enchaîne avec un titre des années 2000 avec une nouveauté et un titre du Top 40.

J’ai besoin de culture avec des vraies informations sur le monde, avec une véritable ouverture sur la véritable vie.

J’ai besoin qu’on me fasse du bien à mes oreilles.

 

Chers « boss » de radios. Merci d’aider ce si beau média à retrouver une personnalité ou tout le monde se démarque.

 

P-S : « Nous ne pouvons pas être d’accord. Néanmoins, j’espère encore que ce beau média résiste à la condamnation définitive de la radio ».

 

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Pourquoi ne pas écouter ce qui se passe du côté des Webradios ? ;) Je suis sûr que tu pourrais y trouver ton bonheur ! 

 

Certes c’est pas aussi bien intégré dans nos véhicules que la FM (quoi que, avec le Bluetooth et la 4G on fait des choses cool), mais franchement s’il doit se passer des choses cool en terme d'innovations en radio, je pense qu’on doit rester à l’affût de ce qui se passe sur les Webradios, on pourrait être surpris 

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il y a 34 minutes, Nad70 a dit :

Pourquoi ne pas écouter ce qui se passe du côté des Webradios ? ;) Je suis sûr que tu pourrais y trouver ton bonheur ! 

Certes c’est pas aussi bien intégré dans nos véhicules que la FM (quoi que, avec le Bluetooth et la 4G on fait des choses cool), mais franchement s’il doit se passer des choses cool en terme d'innovations en radio, je pense qu’on doit rester à l’affût de ce qui se passe sur les Webradios, on pourrait être surpris 

Pas tout à fait d'accord avec ton message. Combien de webradios hits/top 40 avec des ersatz de libres-antenne copiant ce qui se fait en FM pour combien de webradios ayant un format original sortant du lot ? La majorité penche (malheureusement) du premier côté de ma question. Et avec la myriade de webradios qui existent, ne peut-on pas dire qu'un jour, la webradio peut tuer la webradio ?

 

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Il y a 3 heures, JulienBreizh a dit :

 

Pas tout à fait d'accord avec ton message. Combien de webradios hits/top 40 avec des ersatz de libres-antenne copiant ce qui se fait en FM pour combien de webradios ayant un format original sortant du lot ? La majorité penche (malheureusement) du premier côté de ma question. Et avec la myriade de webradios qui existent, ne peut-on pas dire qu'un jour, la webradio peut tuer la webradio ?

 

c'est faux, tu as des webradios de qualités, il faut juste que tu trouves la bonne station.

N'oublie pas les étrangères, elles sont dix fois mieux que nos radios Françaises.

Moi j'ai un faible pour les radios Anglaises comme BBC1 RADIO

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SomaFM/Radio Paradise/BBC Radio 6 Music

FIP/France Musique (et leurs web-radios)

Radio Canut/Radio Salam/Radio Brume (quand le flux internet fonctionne...)

Arte Radio (pour les émissions de création)

Maxxima/Bide et Musique/etc... et j'en passe.

Oui, je sais, je radote. :-)

Mais sinon, non, la radio n'est pas encore totalement morte. Elle survit dirons-nous.

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Il y a 8 heures, Invité L’analyste a dit :

 

J’ai besoin de culture avec des vraies informations sur le monde, avec une véritable ouverture sur la véritable vie.

J’ai besoin qu’on me fasse du bien à mes oreilles.

 

 

 

Tout est là , la culture a disparu des radios au profit d'un nivellement par le bas, qui aboutit au même top 40 puisé sur deezer , aux mêmes infos issues de l'AFP et à la même tonalité partout pour ne pas être différent des autres. Dans les années 50 , Europe 1 avait innové avec un ton et une format neuf, mais ce genre de création ne se produit que rarement et pas dans un pays réfractaire au changement.

 

Quand on voyage à l'étranger, on découvre beaucoup de radios avec des programmations hors top 40, faisant une large place à la production nationale, et à la vie locale, bien plus largement qu'avec les agendas des radios françaises.

 

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Il y a 4 heures, jim59 a dit :

c'est faux, tu as des webradios de qualités, il faut juste que tu trouves la bonne station.

N'oublie pas les étrangères, elles sont dix fois mieux que nos radios Françaises.

Moi j'ai un faible pour les radios Anglaises comme BBC1 RADIO

Les webradios de qualité sont celles que j'ai qualifié comme ayant "un format original qui sort du lot". Mais sinon, quand on voit le nombre de webradios hits diffuant la même chose que nos FM, on peut se demander où est l'innovation des webradios. 

Effectivement, les radios de nos voisins sont de bonne qualité et certaines de nos FM feraient mieux de s'en inspirer.

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Invité Curieux1

Excellent sujet ! mais je ne suis pas tout à fait d accord, les auditeurs sont (encore) là mais ça baisse !

il y a du très bon dans le service public : FIP !!!!! qui arrive en DAB+ enfin

Dans le privé, il y a NOVA !

Chez les radios locales : il y a du bon parfois mais hélas beaucoup trop de moins bon ! des radios qui sont toujours autorisées, qui feraient mieux de fermer boutique !

pour revenir sur les radios du secteur privé : quand l âme s en va.... tout peut changer ... souvent en pire !

un exemple : RFM la radio couleur c était bien, écoutez maintenant.... franchement c est pas mon truc !

Heureusement chez nos voisins belges, on peut écouter CLASSIC 21 toujours mieux que RTL2 ET OUI FM......ah OUI FM ? regardez ce qu elle est devenue... elle aussi !

Dans les années 80 on s éclatait bien à l écoute des radios, en 2019 sur la majorité des radios du privé en France on s emmerde : c est l image de la société !!

A ceux qui dirigent une radio musicale FM dans le privé : Réveillez votre radio !!!! avant la chute ????? les jeunes de 20 ans sont déjà parti ailleurs....

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Il y a 14 heures, Invité L’analyste a dit :

Pourquoi dans d’autres pays comme de l’autre côté de la manche, nous avons pas des radios comme « Heart » ou on peut retrouver beaucoup de TOP40, mais avec beaucoup de tubes des années 90, 2000 et 2010 ?

La reponse est simple : on est des amateurs. Les anglais savent tenir un format et l'adaptent facilement à leur clientele.

Chez nous, à la moindre difficulté, on change le format !

Il y a 14 heures, Invité L’analyste a dit :

Pourquoi nous n’avons pas des véritables programmes locaux comme en Italie ou en Espagne, les radios parlent à la population de leur localité, avec des tons différents, où l’auditeur se sent important ?

Parce que dans ce pays, on considere qu'une radio est nationale et ne presente pas de viabilité en mode locale. Le CSA s'est juste couché derriere les lobbystes.

Il y a 14 heures, Invité L’analyste a dit :

Nous zappons, pour se retrouver avec plus de 130 radios qui sont sous le giron des « Indés Radios »,  des radios qui appartiennent à un nombre très limité de groupe privé, quelques associatives, et sincèrement, on devrait avoir une offre splendide, riche de nos jours, avec des tas de formats différents, sous un ton différent. Il n’y a rien de différent.

Non seulement , il n'y a rien de different mais ces gens ont reussi la prouesse de massacrer des radios qui avaient de la gueule : elles sont devenues des coquilles vides à 2AC. Ce club tres fermé a pris le gros chou et ne pose plus de questions : il est fier de ses certitudes. L'evolution ne les concerne pas.

Il y a 14 heures, Invité L’analyste a dit :

Chers « boss » de radios. Merci d’aider ce si beau média à retrouver une personnalité ou tout le monde se démarque.

 

 

Va falloir ecrire à Lagardere ou Beaudecroux : ca pourrait les interesser .....

Ca fait des années que je milite pour diversiifer la dance : ces gens n'aiment pas la musique de boite; ca ne les empêche pas de passer Gold et Images à tout-va.

Même RTL a diffusé OPUS l'autre jour : sans doute est-ce le moment de frapper dans ses mains ?!?

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Il y a 15 heures, Invité L’analyste a dit :

Je suis triste. J’ai besoin d’entendre un souffle nouveau, une radio où je m’ennuie pas, une radio qui peut me passer un tube des années 90, qui enchaîne avec un titre des années 2000 avec une nouveauté et un titre du Top 40.

On est tous tristes : depuis des années, cetre facon de faire ressemble à une mascarade.

D'ailleurs, depuis quelques années, des jeux pervers se sont créés : c'est à qui qui va passer le plus Florent Pagny, Balavoine , Niagara et Cock Robin.

Certains sont tres affutés et les mixent avec tout et n'importe quoi : aux dernieres nouvelles, une étrange radio les aurait enchainé avec TIESTO,  Robert MILES & Indra.

Evidemment, on va nous dire que ca ne se fait pas et que c'est complétement hors -format.

En theorie oui; dans la pratique, rien n'est impossible ....

Les années ont passé et on a completement oublie quelque chose de fondamental :

  • la radio, c'est d'abord la culture du detournement !

Certains sont evidemment à l'ouest ou tres mal conseillés. Les formats importés ne sont pas pour être pris à la lettre.

Hélas, avec le temps, beaucoup ont pris la grosse tête et demeurent dans l'incapcité de prendre le moindre recul.

Comment peut-on donner des fréquences à des gens qui n'ont pas un copek d'idées et qui pensent qu'il suffit de jouer ce qui marche pour avoir un minimum d'audience ?

ps : le dernier METRONOMY est tres chouette. J'adore !

Modifié par RADIOPIRATE
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@invité L'analyste
Vous devez profondément aimer la radio pour écrire cela. Votre post aborde de nombreux sujets. Il porte un regard sous l'angle de la FM. Pour compléter, répondre, j'essaie de grouper des éléments en trois blocs : le plaisir, l'économie, un peu d'optimisme. 

Un point de vue sans l'avantage de la discussion verbale, les propos sont simplifiés.

Le plaisir : L'apathie du plaisir radiophonique a probablement plusieurs explications. 
- D'abord, l'âge, il y a toujours un moment où l'on devient nostalgique de la période de son enfance ou de sa jeunesse. Personne n'y échappe. 
- Je ne sais plus comment cela s'appelle mais le plaisir s'atténue face à la surexposition (l'effet rayon de supermarché). Donc là, passer du plaisir de la découverte à la profusion permanente où les belles surprises sont noyées dans une offre similaire surabondante ce n'est pas satisfaisant.
- L'insatisfaction de la promesse de diversité entraine peut-être une insatisfaction tout court.

L'économie : Imaginez prendre la place d'un média privé (indépendant des dotations publiques) dans le contexte actuel...
- Europe 1 a tenté de changer. ;-)
- Les clients ont un plus grand choix pour être remarqués par les consommateurs/auditeurs.
- Les consommateurs peuvent produire du contenu qui balkanise encore plus l'audience sans qu'un modèle économique en ressorte sauf pour les géants du numérique.
- Pour les radios italiennes "acteurs hyper locaux", il y a une peut-être une explication historique liée au mode de déploiement ? Bref, il y a une différence culturelle.
- Des journalistes "fonctionnels" qui doivent sortir un enrobé (la forme pas facile mais la plus "nulle" du journalisme) de 40 secondes dans un journal d'une minute trente. Cela entraine forcement la reprise des unes. Malheureusement, je crains que le phénomène soit plus global et valable pour la plupart des métiers.

 

Il y a 16 heures, Invité L’analyste a dit :

J’ai besoin de culture avec des vraies informations sur le monde, avec une véritable ouverture sur la véritable vie.

J’ai besoin qu’on me fasse du bien à mes oreilles.

N'hésitez pas à offrir à vos oreilles ce qui vous plait. Les "peurs économiques" de certaines radios leur appartiennent.

 

Un peu d'optimisme !

En passionné de musique et de radio, j'ai traversé la même période de désillusion, de déception, quel ennui la radio avec du talent mais sans charme...  durant quelques années. 

Finalement les "solutions" figurent dans les post précédents :
- Se concentrer sur ce que l'on aime écouter et éviter d'embarrasser son esprit des écoutes inutiles en s'accordant quelques explorations au hasard des ondes et flux. Sur la FM relever les horaires, pour le numérique il faut reconnaître que c'est plus pratique. Effectivement, des webradios/radios du monde entier sont accessibles.
- En FM, SUR LA ROUTE, j'ai pu entendre Euradio, RGB, Balises et d'autres qui ont une programmation différente sur 20 à 30 km... ;-) 
- Je fais parti de ceux qui sont convaincus par le recouvrement des temps. En 81, passer deux trois titres de vieux blues s'était presque militer. Ce matin, avant d'écouter le magazine interception, je me suis arrêté par hasard sur une webradio norvégienne qui enchainait des vieux titres de blues.
- Autre exemple de recouvrement, les fictions et programmes parlés avec du temps et de la lenteur dans la diction, espèces disparues depuis fort longtemps. Aujourd'hui des jeunes pousses similaires germent comme des trouvailles ;-)


Pour du flux musical généraliste, à la liste de Snoopy, j'ajoute RFI musique, FIP autour des disquaires. Pour du hip-hop US facile Open.fm USA.

Sinon grosso modo, je partage le point de vue sur le constat. Bouffe, sexe, statut social, moindre effort et information, tout ce qui peut alimenter nos brefs plaisirs instinctifs de primates sont sur-satisfaits. Le sacro-saint local, indispensable, m'emmerde et la carte postale à l'autre bout du monde aussi si cela se limite à flatter son nombril. En revanche, je suis plus optimiste sur la capacité humaine à proposer d'autres écoutes. 

Pour la forme radiophonique, hormis des possibilités techniques plus accessibles et souples, le langage et son écriture, c'est un peu comme les livres, il en existe des milliers cela reste des livres.

Quelques émissions, pour du rock anglo-saxon présenté à la façon des années 80 Q-Burn par Peter Antony, des interviews chez RDWA ou JetFM etc..., je continue d'écouter Daniel Mermet..., pour goûter aux ailleurs via l'imaginaire Juke Box sur France culture, pour redécouvrir le monde par le prisme d'un regard scientifique les savanturiers sur France Inter, etc... 

Il y a 16 heures, Invité L’analyste a dit :

Quel est le motif aujourd’hui qui vous pousse à écouter la radio ?

Le même depuis l'enfance, du son, des mots de la musique qui me procurent un sentiment de bien être durable. Découverte musicale, historique, sonore, scientifique, etc...

Après l'écoute de :
- ici Musique Radio Canada : La beauté du monde et de la musique : Hubert Reeves à toute une musique
- voilà venir : Mandoline, la tondue sur le site de là-bas si j'y suis.
- vers 16h retour à la radio en direct...en FM ;-)

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Moi (je serais pas étonné) qu'a long terme certains reseaux FM ferme comme aux states ! on nous répondra bien sur "les usa , ce n'est pas la france" ou la TV linéaire ne va pas mourir ... les mèmes dans 30 ans qui s'en dédouaneront facilement :mrgreen: 

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Il y a 4 heures, vieira a dit :

@invité L'analyste
Vous devez profondément aimer la radio pour écrire cela. Votre post aborde de nombreux sujets. Il porte un regard sous l'angle de la FM. Pour compléter, répondre, j'essaie de grouper des éléments en trois blocs : le plaisir, l'économie, un peu d'optimisme.

Tout d'abord, laissez-moi vous dire que vos angles d'approches sont complétement insuffisants et que vous ne demontrez absolument pas votre aptitude à cerner et comprendre les enjeux des medias dont l'essentiel repose sur les contenus et celà a ete tres bien problématisé par l'analyste.

Des contenus sous divers formes qui ne sont guere optimisés :

  • l'habillage
  • la production
  • la programmation musicale
  • l'information
  • l'absence de coherence des formats

Vous faites partie de ces gens un peu dérangés qui n'hesitent pas à ecrire tout et n'importe quoi sur des choses que vous ne maitrisez pas. Au final, ca nous donne des banalités sans fin steriles que l'auditeur ne souhaite pas écouter ....

Il y a 4 heures, vieira a dit :

En passionné de musique et de radio, j'ai traversé la même période de désillusion, de déception, quel ennui la radio avec du talent mais sans charme...  durant quelques années. 

 

Finalement les "solutions" figurent dans les post précédents :
- Se concentrer sur ce que l'on aime écouter et éviter d'embarrasser son esprit des écoutes inutiles en s'accordant quelques explorations au hasard des ondes et flux. Sur la FM relever les horaires, pour le numérique il faut reconnaître que c'est plus pratique. Effectivement, des webradios/radios du monde entier sont accessibles.

 

Vos solutions sont insuffisantes.

La solution, c'est la creation de nouveaux médias tout simplement ......

Lorsqu'on attend des réponses qui ne viennent pas, il me semble primoridial de s'y coller et de repondre à ce qui se fait ou ne se fait plus.

Force est de constater que c'est un jeu de massacres sans précédent ....

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Invité PIRATE RADIO
il y a 6 minutes, RADIOPIRATE a dit :

Tout d'abord, laissez-moi vous dire que vos angles d'approches sont complétement insuffisants et que vous ne demontrez absolument pas votre aptitude à cerner et comprendre les enjeux des medias dont l'essentiel repose sur les contenus et celà a ete tres bien problématisé par l'analyste.

Des contenus sous divers formes qui ne sont guere optimisés :

  • l'habillage
  • la production
  • la programmation musicale
  • l'information
  • l'absence de coherence des formats

Vous faites partie de ces gens un peu dérangés qui n'hesitent pas à ecrire tout et n'importe quoi sur des choses que vous ne maitrisez pas. Au final, ca nous donne des banalités sans fin steriles que l'auditeur ne souhaite pas écouter ....

Vos solutions sont insuffisantes.

La solution, c'est la creation de nouveaux médias tout simplement ......

Lorsqu'on attend des réponses qui ne viennent pas, il me semble primoridial de s'y coller et de repondre à ce qui se fait ou ne se fait plus.

Force est de constater que c'est un jeu de massacres sans précédent ....

C'est clair que tu as les solutions, Monsieur "Je Sais Tout". Quand on voit ce que tu fais sur Coccinelle, la radio OVNI, je me demande comment cela pourrait fonctionner en FM. Programmer de la dance avec de la variété française, on a connu mieux comme idée. Enchaîner Eiffel après Felicia Uwaje, il ne faut pas me dire que c'est que les auditeurs veulent entendre...

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Invité M. LOYAL
Il y a 22 heures, Invité L’analyste a dit :

Depuis 1981, la FM Française a totalement évolué. Sur ce point la, nous sommes tous d’accord.

Néanmoins, est-ce que la radio française d’aujourd’hui évolue dans le bon sens ?

 

Non.

 

Nous sommes en été 2019, vous êtes sur la route, vous êtes peut-être en train de travailler, peut-être en train de retrouver votre lieu de vacances, et vous pouvez zappez sur l’ensemble des radios Françaises. Quel pauvreté.

 

Plus de 1000 opérateurs privés et publics émettent dans l’Hexagone et l’Outre-mer, dont plus de 20 % sont issus d’associations, selon le CSA.

 

Nous zappons, pour se retrouver avec plus de 130 radios qui sont sous le giron des « Indés Radios »,  des radios qui appartiennent à un nombre très limité de groupe privé, quelques associatives, et sincèrement, on devrait avoir une offre splendide, riche de nos jours, avec des tas de formats différents, sous un ton différent. Il n’y a rien de différent.

 

Je suis triste pour la France, triste pour l’ensemble de ces directeurs d’antenne qui ont la noblesse d’avoir réussi à réaliser un rêve, celui de créer pour moi le plus média du monde, mais qui propose aujourd’hui toujours la même chose.

 

Concernant les musicales, on reste toujours sur le même format. Un top horaire, un format Top 40, des jingles qui se ressemblent à l’oreille étant donné que les sociétés de productions sonores sont les mêmes pour beaucoup de radios, sans aujourd’hui une véritable âme. Des animateurs fades, heureux d’exercer leur passion mais sans une véritable personnalité.

 

Concernant les radios d’informations, on nous promet un traitement d’actualité différent selon les radios. Je ne vois rien de différent. Sur l’ensemble des radios, on commence avec les mêmes titres, avec les mêmes intros journalistes, avec le même ton. 

 

Que je suis triste pour ce beau média, quand dans les années 80, c’était une découverte, où la liberté de parole était intense, avec un large choix musical.

 

Le monde a évolué, ainsi que le monde de la production musicale. De nouveaux artistes émergent chaque jour, mais on se retrouve toujours avec les mêmes depuis plus de 15 ans. 

 

Le monde avance, mais ces mêmes patrons de radios sont là depuis des années, avec les mêmes animateurs, ou le turn-over ne change pas, ce qui restreint énormément de nouveaux talents. 

 

Heureusement que le Digital a permis à ces personnes là qui n’aurait pas eu la chance de passer en radio de pouvoir trouver leur public. 

 

Quel est le motif aujourd’hui qui vous pousse à écouter la radio ? De mon côté, j’en ai plus. Moi, qui a toujours été un amoureux de ce métier, de ce média formidable est devenu fade. C’est comme si j’avais mangé dans le même restaurant chaque jour pendant 15 ans, avec le même menu et finalement, on a toujours l’espoir que ça change. Ce n’est pas le cas. J’ai assez attendu. J’en ai marre.

 

Si vous saviez comme j’en veux à ces radios de ne pas tenter un pari plus fou. Si vous saviez comme j’en veux aux écoles de radios qui formate des étudiants qui débordent d’idées avec une forte personnalité pour les régler sous le même format.

Si vous saviez comme j’en veux aux écoles de journalismes d’écrire les mêmes sujets sous le même ton, sous la même intonation, avec les mêmes expressions, sous le même traitement.

Si vous saviez comme j’en ai marre de la pseudo « bien-pensance » de ces directeurs et des collaborateurs qui se battent avec les mêmes idées.

 

Franchement ? Vous n’avez pas peur que ça s’écroule ? Qu’est-ce qui a changé ? Quels sont les nouveautés ?

 

Aucune. 

 

Depuis 20 ans, on reste avec les mêmes types de formats, avec les mêmes débats. La FM Française a peur, elle voit sa chute, elle est au bord de sa falaise, et personne ne réagit.

 

Pourquoi ? C’est vrai que le Français est réfractaire aux changements. Mais est-ce que la force de la radio, c’est pas de bousculer les choses ?

 

Pourquoi nous n’avons pratiquement plus de contenus sur les sites internets des radios ? Pourquoi avoir raté le virage du digital ? Pourquoi ces personnes n’ont pas fait attention au monde de demain ? 

 

Le confort, c’est vrai que c’est confortable. Néanmoins, ça ne sert à rien de s’enfermer.

 

Pourquoi dans d’autres pays comme de l’autre côté de la manche, nous avons pas des radios comme « Heart » ou on peut retrouver beaucoup de TOP40, mais avec beaucoup de tubes des années 90, 2000 et 2010 ?

 

Pourquoi nous n’avons pas des véritables programmes locaux comme en Italie ou en Espagne, les radios parlent à la population de leur localité, avec des tons différents, où l’auditeur se sent important ? 

 

Pourquoi les radios d’informations ne prennent plus la peine de parler de la planète ? Pourquoi on se ferme au monde ? 

 

Le Français peut encaisser plusieurs choses dans la journée, il le fait déjà très bien avec la bêtise du gouvernement.

 

J’aimerais qu’on me dise pourquoi. Je suis triste d’avoir éteint mon poste de radio. Pourquoi dans de nombreux pays, on reste avec la radio allumé  chez soi, dans sa voiture, dans les boutiques ou au bureau pendant qu’en France, on écoute une playlist « Deezer » ou la plupart des programmateurs ont travaillés en radio.

 

Je suis triste. J’ai besoin d’entendre un souffle nouveau, une radio où je m’ennuie pas, une radio qui peut me passer un tube des années 90, qui enchaîne avec un titre des années 2000 avec une nouveauté et un titre du Top 40.

J’ai besoin de culture avec des vraies informations sur le monde, avec une véritable ouverture sur la véritable vie.

J’ai besoin qu’on me fasse du bien à mes oreilles.

 

Chers « boss » de radios. Merci d’aider ce si beau média à retrouver une personnalité ou tout le monde se démarque.

 

P-S : « Nous ne pouvons pas être d’accord. Néanmoins, j’espère encore que ce beau média résiste à la condamnation définitive de la radio ».

 

Je suis complètement d'accord avec @l'analyste et je bais abonder dans son sens.

Sondage après sondage, on constate que la radio perd des auditeurs. Les recettes publicitaires suivent d'ailleurs le mouvement avec une perte de 20 % du marché publicitaire radio en 10 ans. Il ya le feu et les programmateurs regardent ailleurs !

Pourtant, dans ce marasme, certaines radios progressent, preuve s'il en fallait que le problème est plus dans l'offre que dans la demande.

Depuis trente ans, on compte les innovations sur le doigt de la main, la plupart des radios (je pense en particulier aux musicales) se contentent de "nager dans leur couloir", se copiant les unes les autres, prenant un minimum de risques et offrant un semblant de diversité dont les auditeurs ne sont pas dupes et se lassent.

Ces radios musicales oublient une chose fondamentale : la musique n'a pas toujours été le fonds de commerce de la radio (qui a très bien vécu sans musique, ou très peu, des années 20 aux années 80). Comme au début des années 80, les jeunes auditeurs ont déserté les grandes ondes pour écouter de la musique avec une bonne qualité technique, ils désertent aujourd'hui la FM pour écouter une musique choisie et ... sans publicité en se tournant vers Deezer ou spotify. Faut-il les en blâmer ? L'auditeur a toujours raison.

Les dirigeants des radios FM ont vieilli et face au numérique, ils sont aujourd'hui aussi dépassés qu'Europe ou RTL en 1982 face à la FM à laquelle ils ne croyaient pas.

Le syndrome de la presse gratuite guette la radio : en quelques années, l'arrivée du "boncoin", caradisiac et autres sites de rencontres ont ringardisé et anéanti la presse gratuite de papier qui offrait un service de moindre qualité, la pub en plus...

Alors oui, il faut revenir aux fondamentaux de la radio : distraire, éduquer, informer, tenir compagnie et sans doute réguler le temps de publicité. Le DAB + ouvre une fenêtre pour la créativité, espérons qu'il fera émerger, après les inévitables balbutiements, une génération d'hommes et de femmes de radio capables de redéfinir ce média que nous aimons par dessus tous.

Chacun devrait méditer les excellents résultats d'audience du service public (de France Cultutre notamment) ou des chaînes éducatives de la TNT (France 5, RMC Découverte). Il existe une part non négligeable de la population qui attend autre chose, tout simplement.

Au boulot les gars !

 

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Invité Lamiral13

Tant qu’on privilégie les tranches aux goûts musicaux, tant que les maisons de disques imprimeront le tempo, tant qu’il y aura les quotas des chansons françaises, tant que la gestion l’emporte sur la création, tant que le VT l’emporte sur le direct, tant que tant que tant que... 

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Il y a 14 heures, Invité PIRATE RADIO a dit :

 Programmer de la dance avec de la variété française, on a connu mieux comme idée. Enchaîner Eiffel après Felicia Uwaje, il ne faut pas me dire que c'est que les auditeurs veulent entendre...

Sur certains programmes, ce type de musique est enchainé avec Kool & the gang : vous me faites doucement rire.

Quant à Felicia Uwaje, c'est un import : je doute que vous connaissez.

Aucune maison de disques ne l'a signé en FRANCE.

 

Modifié par RADIOPIRATE
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Il y a 12 heures, Invité M. LOYAL a dit :

Ces radios musicales oublient une chose fondamentale : la musique n'a pas toujours été le fonds de commerce de la radio (qui a très bien vécu sans musique, ou très peu, des années 20 aux années 80). Comme au début des années 80, les jeunes auditeurs ont déserté les grandes ondes pour écouter de la musique avec une bonne qualité technique, ils désertent aujourd'hui la FM pour écouter une musique choisie et ... sans publicité en se tournant vers Deezer ou spotify. Faut-il les en blâmer ? L'auditeur a toujours raison.
 

Tout à fait de cet avis; l'ennui, c'est quand une perif sort des emissions musicales le soir ou nous fait de l'info, ca ne marche pas plus.

Il y a 12 heures, Invité M. LOYAL a dit :

Les dirigeants des radios FM ont vieilli et face au numérique, ils sont aujourd'hui aussi dépassés qu'Europe ou RTL en 1982 face à la FM à laquelle ils ne croyaient pas.
 

On peut le militer mais la problematique est ailleurs : on ne s'est jamais remis de l'absence de thématique "dance" suite à l'arret de Maxximum.

Il etait coutume d'aller voir ailleurs pour faire des progs; cette notion a completement disparu de la circulation.

Un savoir-faire s'est perdu; pourtant dans les années 90, on peut militer qu"NRJ & Europe 2 en ont bien profité pour muscler leur antenne.

Limite si on ne se fait pas insulter de tous les noms quand on ne se borne pas à programmer ce que tout le monde fait.

Il y a 12 heures, Invité M. LOYAL a dit :

Comme au début des années 80, les jeunes auditeurs ont déserté les grandes ondes pour écouter de la musique avec une bonne qualité technique, ils désertent aujourd'hui la FM pour écouter une musique choisie et ... sans publicité en se tournant vers Deezer ou spotify. Faut-il les en blâmer ? L'auditeur a toujours raison.
 

Le ocntexte etait different : on ne peut pas dire que les perifs n'aient pas mis le paquet pour séduire un public plus jeune . (hit des clubs wrtl)

Aujourd'hui que fait-on à part nous matraquer le passé ?

Il y a 12 heures, Invité M. LOYAL a dit :

Chacun devrait méditer les excellents résultats d'audience du service public (de France Cultutre notamment) ou des chaînes éducatives de la TNT (France 5, RMC Découverte). Il existe une part non négligeable de la population qui attend autre chose, tout simplement.

Avec un bemol : on peut remarquer que Culture et Musique progressent essentiellement en zone rurale.

Cependant, vous avez raison : on attend autre chose que les sempiternels top 50 archi-diffusés depuis quinze ans et qui en leur temps, n'avaient pas tenu 5 semaines en dif.

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Invité Désabusé mais réaliste

Pour faire bref, ce qui a tué la radio c'est le formatage.

Le formatage de la musique, des animateurs, des journalistes, de l'habillage et même du son.

Le problème ne vient pas du fait qu'on passe des hits, on le faisait déjà il y a 25 ans, le problème c'est que tous les hits se ressemblent, tout est tiède et fade, avec les mêmes sons, le même beat, les mêmes voix, seul l'ordre des notes change. On peut aussi parler des reprises,  des pauvres reprises de hits dance d'il y a 25 ans, reliftés pour 2019... 

Et quand par miracle, un jeune talent émerge, tout est façonné pour qu'il nous rappelle quelque chose qu'on a déjà entendu.

On a l'impression d'être arrivés au bout de la création.

Et ne me sortez pas les artistes du net, soit disant hyper talentueux et boycottés par les médias. Il y a bien longtemps que je n'ai pas entendu un truc qui m'a réellement bluffé ! Etre différent ne veut pas dire être bon.

Vous ne vous rendez pas compte que la musique est devenue merdique ???

Les plus grands standards ont été enregistrés avec une technologie rudimentaire, aujourd'hui on a une technologie de fou, on peut tout faire avec les machines et on n'arrive pas à sortir un seul titre qui arrive à la cheville des gros golds qu'on entend depuis 40 ans sur les FM.

Les petits hits du moment seront tout au mieux diffusés comme récurrents dans 3 ans avant de tomber dans l'oubli.

On ne crée plus rien en musique, mais c'est pareil dans le cinéma, au théâtre, à la télé et même en bouffe, tout est devenu passable...  Du passable que les majors nous présentent comme des révélations incroyables, extraordinaires... etc ... Mais ce n'est que de la com'

La vérité c'est qu'on ne consomme que du passable, quand ce n'est pas complètement médiocre.

Alors ne restez pas bloqués sur la radio, c'est dans tous les domaines comme ça et le public s'est habitué à ça.
Ce n'est pas en VOUS faisant plaisir avec vos speaks "originaux" ou en diffusant VOS titres que vous aimez VOUS, que vous allez changer la donne. Il y a toutes les chances pour que vos auditeurs vous zappent avant de se recaler sur une bonne vieille Top 40 bien tiédasse, comme il aime.

L'auditeur n'est pas un passionné de radio et amoureux de musique, il s'en bran..le de ce que vous racontez. (Malheureusement... J'en conviens)

 

 

 

 

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Invité Dj Borgne
Il y a 5 heures, Invité Désabusé mais réaliste a dit :

Pour faire bref, ce qui a tué la radio c'est le formatage.

Le formatage de la musique, des animateurs, des journalistes, de l'habillage et même du son.

Le problème ne vient pas du fait qu'on passe des hits, on le faisait déjà il y a 25 ans, le problème c'est que tous les hits se ressemblent, tout est tiède et fade, avec les mêmes sons, le même beat, les mêmes voix, seul l'ordre des notes change. On peut aussi parler des reprises,  des pauvres reprises de hits dance d'il y a 25 ans, reliftés pour 2019... 

Et quand par miracle, un jeune talent émerge, tout est façonné pour qu'il nous rappelle quelque chose qu'on a déjà entendu.

On a l'impression d'être arrivés au bout de la création.

Et ne me sortez pas les artistes du net, soit disant hyper talentueux et boycottés par les médias. Il y a bien longtemps que je n'ai pas entendu un truc qui m'a réellement bluffé ! Etre différent ne veut pas dire être bon.

Vous ne vous rendez pas compte que la musique est devenue merdique ???

Les plus grands standards ont été enregistrés avec une technologie rudimentaire, aujourd'hui on a une technologie de fou, on peut tout faire avec les machines et on n'arrive pas à sortir un seul titre qui arrive à la cheville des gros golds qu'on entend depuis 40 ans sur les FM.

Les petits hits du moment seront tout au mieux diffusés comme récurrents dans 3 ans avant de tomber dans l'oubli.

On ne crée plus rien en musique, mais c'est pareil dans le cinéma, au théâtre, à la télé et même en bouffe, tout est devenu passable...  Du passable que les majors nous présentent comme des révélations incroyables, extraordinaires... etc ... Mais ce n'est que de la com'

La vérité c'est qu'on ne consomme que du passable, quand ce n'est pas complètement médiocre.

Alors ne restez pas bloqués sur la radio, c'est dans tous les domaines comme ça et le public s'est habitué à ça.
Ce n'est pas en VOUS faisant plaisir avec vos speaks "originaux" ou en diffusant VOS titres que vous aimez VOUS, que vous allez changer la donne. Il y a toutes les chances pour que vos auditeurs vous zappent avant de se recaler sur une bonne vieille Top 40 bien tiédasse, comme il aime.

L'auditeur n'est pas un passionné de radio et amoureux de musique, il s'en bran..le de ce que vous racontez. (Malheureusement... J'en conviens)

 

 

 

 

Votre analyse n’engage que vous même si on peut être effectivement d’accord sur une partie. Quand à la cause... le formatage ne veut pas dire grand chose dans votre exposé.

Le formatage, c’est une recherche d’efficacité. Pour résumer, on n’enlève d’office ce qui est superflu. L’objectif est de ne conserver que le meilleur... pas le pire. Cette méthode vient entre autre des états unis. Mais cette méthode est également employée dans la plus part des pays du monde. Et il n’y a pas de symptômes aussi flagrants qu’en France. Le formatage n’est donc pas un problème mais une solution. C’est ce que l’on en fait qui peut devenir gênant. Tout comme le voice-track au passage.

Le problème serait plus lié aux contraintes imposées aux medias et au marché musical depuis de nombreuses années. Mais il y a surtout un problème de mentalité. En France, on ne fait que ce qui est sécurisé. Pourquoi ? Par ce qu’au lieu d’assumer les activités éditoriales et commerciales librement, on les masques.

Petit à petit, les convictions artistiques ont laissé place aux objectifs financiers.

Ne pas oublier le contexte. Le marché musical Français ne s’est pas remis de Napster et de ses très lourdes conséquences. Sans oublier, la conso streaming et l’application d’une politique de quotas n’impactant que les diffuseurs... pas les éditeurs (À qui profite le crime ?)

Un média qui ne peut plus assumer ce qu’il est, ne peut plus défendre les convictions nécessaires à sont identités. Par conséquences, il ne peut plus être maitre de ses contenus. L’editorial s’est donc couché face au commerce. Cela se traduit par un manque d’odace, d’implication, de transmission du savoir... et donc d’une fuite des talents. 

Aujourd’hui, l’authenticité artistique n’est plus le facteur principal pour integrer une playlist commerciale. La radio était un garde fou... elle ne l’est plus.

Mais le problème aux vues des radios top 40, vient du C.S.A. Depuis les années 80, il n’y a jamais eu de professionnel des C.H.R aux commandes. Des invitations à debattre tout au plus... chacun défendant son bout de gras sans ce soucier des conséquences. Un mauvais réflexe qui s’est donc propagé comme une politique, du haut vers le bas. Chacun pour sa gueule dans une hypocrisie indécente. Voilà ce qu’est la radio Top 40 en interne aujourd’hui dans notre pays. Ce n’est pas vraiment idéal pour la création... (ajouté à un Forum commun noyé par des gens aux jugements hasardeux ^^)

Conclusion, la radio musicale en france est totalement dénaturée. À cause d’une institution complètement déconnecté de la réalité... car c’est un domaine qui lui est étranger. Et ils sont nombreux à en profiter depuis des années. On connaît les noms. Impactant évidemment, notre marché musical mais aussi ceux qui voudraient redonner ses lettres de noblesse à la radio. C’est le chat qui se mort la queue...

C’est un scandale monstrueux quand on sait la masse salariale que cela représente...  et bien sûr, tous divisés pour ne pas porter atteinte à un quelconque équilibre en place.

Bienvenue au pays des aveugles !

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Invité Désabusé mais réaliste
Il y a 11 heures, Invité Dj Borgne a dit :

le formatage ne veut pas dire grand chose dans votre exposé.

Dans mon "exposé" on comprend clairement que le formatage se résume à sortir un produit insipide moyen qui sera consommable par le plus grand nombre, sauf qu'on constate qu'à vouloir plaire à tout le monde, on finit par tuer la créativité et à ne plus surprendre personne.

 

Il y a 11 heures, Invité Dj Borgne a dit :

Le formatage, c’est une recherche d’efficacité. Pour résumer, on n’enlève d’office ce qui est superflu. L’objectif est de ne conserver que le meilleur... pas le pire. 

 

"Ce qui est superflu" ? Vous voulez dire la surprise, l'originalité, la créativité ?

"Conserver que le meilleur" ? Le meilleur serait donc la standardisation des speaks ; claim + annonce de titre + formule d'accompagnement, le tout en 14 sec ?

On n'a pas la même définition du meilleur, et c'est pareil pour la musique, des hits préfabriqués de daube, des sons à consommer dans les 3 mois avant la sortie de nouveau single tout aussi pourri. Rendez vous à l'évidence, on consomme du médiocre dans tous les domaines !

Et c'est la même chose à l'étranger, les hits US se ressemblent tous, il devient difficile de différencier les artistes des uns des autres.

Si le formatage, la recherche d'efficacité comme vous l'appelez (alors qu'on en constate toute l'inefficacité partout dans le monde) avait existé à ce point dans les 70'S, bon nombre d'artistes cultes n'auraient jamais pu percé ! Comment expliquez-vous que même aux USA on ne sache plus faire aussi fort qu'il y a 20 / 30 ou 40 ans ? Au ciné, quel film américain aujourd'hui peut rivaliser avec les films cultes des années 80/90 ? Ils en font même des remakes bourrés d'effets spéciaux mais sans le charme et la saveur de l'original.

On ne crée plus rien, je vous dis !

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