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CNRA & RNT


Invité Guest

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Invité Guest

Le prochain congrès de la CNRA (20 et 21 mai 2016) évoquera les problèmes liés à la RNT (page 11 de leur petit fascicule), en des termes très intéressants (citation) :

 

L'émergence des moyens de diffusion numérique, associés à leur mode de consommation et au nouveau modèle de monétisation qu'ils permettent font penser à certains que les modes de diffusion analogiques comme la FM sont appelés à disparaitre. Cette vision est renforcée ou expliquée par les choix déjà précédemment opérés lors de la migration de la télévision hertzienne vers la TNT. Alors la diffusion analogique en FM doit-elle disparaitre pour les mêmes raisons que celles qui ont prévalu à la suppression de la diffusion analogique en télévision ?

Cette vision qui s'arrête à une perception technologique et marchande de nos médias est-elle la bonne ? Le bien public hertzien est-il seulement là pour permettre l'éclosion de nouveaux marchés ou de nouvelles technologies (peut-être par ailleurs déjà obsolètes) ?

Tout ceci nous semble un peu court. En effet, l'une des vertus de la diffusion analogique réside dans sa capacité à pouvoir préserver la liberté d'expression en toutes circonstances et sa capacité à répondre en situation de crise à des besoins de communication impérieux.

Comprendre en quoi la FM analogique, au delà d'études de modèles économiques, constitue un outil de diffusion irremplaçable pour nos radios comme pour les citoyens sera l’objet de nos échanges.

(fin de citation)

Il faut féliciter la CNRA pour l’ouverture de ce débat, même si le texte ci-dessus contient en lui même la réponse à la question posée.

Mais alors que penser du fait que la même CNRA invite à son congrès un intégriste ultra radical du numérique et de l’extinction de l'analogique en la personne de Emmanuel B. ?

Qui est l'imposteur dans cette situation ?

N'est-ce pas là une situation quelque peu incohérente ?

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Invité Guest

"Mais alors que penser du fait que la même CNRA invite à son congrès un intégriste ultra radical du numérique et de l’extinction de l’analogique en la personne de Emmanuel B. ?"

Un débat s'il n'y a qu'un seul avis qui est émis n'est pas un débat. Je trouve au contraire qu'il est important pour la CNRA d'inviter quelqu'un qui a une vision opposée à celle défendue par la CNRA.

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Invité Guest

Avant toute chose il faudrait que les représentants du CNRA, au FSER, ne soient pas que des anciens ou des responsables de radio associative ayant une vue de la radio associative ancestrale....

Nombreuses sont les radios associatives qui ne peuvent plus bénéficier de la subvention sélective suite à des critères devenus trop restrictifs et qui, comme par hasard, sont plus ou moins imposés par une poignée de Présidents de radio associative qui veulent de moins en moins partager le gâteau de cette subvention... Comment ? En proposant des critères d'éligibilité qui font date et dont les nouvelles radios associatives, et un peu moins jeunes, ne peuvent plus (faute de moyen ou volonté de proposer des programmes plus jeune et plus en phase avec le monde d'aujourd'hui) mettre en place ... Du coup à chaque session du FSER c'est par dizaine que des radios se retrouvent sans ressource (sauf pour la subvention de fonctionnement) sur la base des subventions sélectives.

"'Hé Oh ... (cf. Lefoll) les Présidents d'assos il faut se réveiller et arrêter de faire de la radio comme il y a 30 ans avec des critères has been !"

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Invité Guest

Pour BASQUE :

- Oui, bien évidemment, au débat et à la discussion. Mais avez vous déjà essayé de discuter avec un intégriste ultra radical ?

Il n'a pas une vision opposée, mais une vision unique qui ne supporte pas la différence. Il suffit, pour s'en convaincre, de consulter ses écrits et ceux de ses amis. Mensonges, magouilles, etc.

On peut débattre de tout, mais pas avec n'importe qui.

 

Pour CNRASLEBOL.

Entièrement d'accord avec vous. Les syndicats, et cette fois les 2 confondus, vivent sur des concepts dépassés qui font, comme vous le dites, la part belle aux vieux présidents mais aussi à des plus jeunes qui ne visent qu'a préserver des situations acquises et souvent confortables...

Ils sont accepté la création d'une véritable milice (culturelle) de la radio sans même frémir un peu. Certains s'en sont même félicité !

Quand aux critère du FSER, ils prétendent s'intéresser aux auditeurs alors que les critères de taux d’écoute n’existent même pas, ce qui permet aux apparatchiks ci-dessus de préserver leurs intérêts, leurs situations acquises et leurs ambitions personnelles. Voyez pas exemple leurs postions sur la pub. Voyez aussi le décalage entre les principes affichés et les méthodes employées (en Bretagne par exemple).

J'ai même entendu dire que les radios A avaient pour mission de faire ce que les autres ne font pas. Autrement dit, vivre sur les restes ( poubelles) des autres ?

En fait, peut-être faudrait-il trouver une structure qui puisse recevoir les radios associatives. Je sais que certains espèrent que des organismes existants pour les B fassent une place aux A

Est-ce un rêve ?

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