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Pour ou contre le regroupement des radios assos.


Invité Julien 74

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Invité Julien 74

Vous êtes pour ou contre le regroupement des radios assos comme par exemple :

Quelles sont les avantages et inconvenient ?

CAMPUS

RCF

Et d'autre...

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Invité Calixte

Plus qu'un regroupement, une mutualisation des moyens est indispensable, pour ne pas dire vitale pour des radios associatives qui meurent à petit feu.
Il faudrait aussi que certaines fassent le deuil des années 80, et qu'elles comprennent que nous sommes en 2018. Franchement certains programmes sont inaudibles, inécoutables donc inécoutés, et nous ramènent 30 ans en arrière. Et je ne citerai aucun nom pour ne pas être désagréable.
Une radio associative peut rester associative en ayant une approche plus qualitative techniquement et artistiquement dans la conception de ses programmes.

Combien de radios associatives ont également un site internet affreux (quand elles en ont un) ?

Il ne faut pas que les radios associatives disparaissent, car elles seules assurent une véritable proximité et permettent à des jeunes comme des moins jeunes de se former aux différents métiers de la radio

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Ça existe déjà depuis plusieurs années dans certaines régions comme par exemple la FRAP (Fédération des Radios Associatives en Pays de la Loire) dans les Pays de la Loire et qui regroupe presque toute les radios associatives de la région (de Prun' à Radio Fidélité).

Après pour ce qui est des avantages et des inconvénients, je ne peux pas vraiment l'expliquer vu que je ne suis pas très qualifié sur ce domaine pour en parler...

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Qu'il y ait des fédérations nationales, CNRA et SNRL, avec des déclinaisons régionales me semble normal pour défendre les intérêts de ce secteur.

Au niveau local,

- pour les avantages je pense à : une programmation enrichie par des réalisations de l'ensemble du réseau de radios, une mutualisation possible des achats, services administratifs, une entraide technique facilitée, une circulation des "idées qui marchent " simplifiée, l'avantage d'une "marque/identité" comme NRJ, FUN, Radio France j'ai une vague idée à quoi m'attendre avec RCF et Campus, c'est plus facile que "la radio au fond de la forêt".

- pour les inconvénients possibles : une capacité à devenir très vorace lors d'un appel à fréquences, un risque d'uniformisation alors  que la diversité des "expressions" fait parti à mes oreilles de la mission des radios A, le risque d'une station qui bosse pour 10 et l'autre qui pompe ;-)) 

Globalement, l'idée d'un réseau de radio A, comment dire, j'émets des réserves sans avoir d'avis arrêté. Je préfère un temps pour des échanges de programmes, la co-réalisation, des multiplex communs mais pas avec un nom et une ligne d'antenne commune. J'avoue c'est subtil et je ne suis pas le seul auditeur.

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Invité "A" d'aujourd'hui

La federation, bien sur, mais ce n'est pas necessairement de la mutualisation, plutot  du syndicalisme.

La mutualisation, oh oui.. INDISPENSABLE. Mais il faut la voir au sens large. L' échange de programme est tres difficile à mettre en place de par la diversité et surtout l'ampleur des formats. Une radio A relativement ciblée souffrira de programmes non en phase avec sa ligne editoriale ou musicale. Il faut mutliplier les contenus courts ou les différents editeurs pourront piocher des éléments qui collent à son format et sa ligne editoriale.

Plus que pour les contenus, la mutualisation à de l'avenir d'un point de vue technique, administratif, immobilier, logistique et même humain...

des contenus differents, mais qui profite des affinités entre formats, zones et imperatifs legaux, la survie de la radio de categorie A, passe au moins autant dans la modernisation, que dans l'optimisation des ressources.

 

 

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Au final, ca nous fait du syndicalisme intéressé qui profite à une ou deux structures.

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C'est vrai que dans certaines zones, c'est la grande spécialité : tout le monde habite la même adresse !

La radio devient presque une coquille vide ...

On se demande où est le projet associatif dans un tel cas de configuration ?!?

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C'est tout un art de dépouiller les radios de leurs contenus pour les offrir au plus grand nombre.

J'appelle celà du vampirisme économique !

 

 

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Il y a 11 heures, Invité désormais inscrit a dit :

Un seul programme, deux studios, deux subventions du Fonds d'aide j'imagine...

Je trouve ça économiquement intelligent surtout dans des territoires vallonnés. 

Supposons une radio A avec 3 émetteurs de faible puissance qui couvrent 1/4 du département. Il en faudrait 10 pour avoir une couverture totale, sans doute impossible avec une seule structure. De plus, sur le site le plus éloigné, pas de bénévoles (il n'y a qu'un pylône) et zone moins couverte par les infos (trop loin).

Du coup, d'un commun accord, une nouvelle association se lance et est d'accord pour avoir le même nom à l'antenne, partager des temps d'antenne entre les deux studios, prendre à sa charge le coup de une ou deux fréquences et ainsi de suite. Au bilan, au lieu d'avoir seulement 10 pylônes, il y a par exemple 3 studios. Donc plus de possibilités pour les locaux de s'exprimer à la radio et d'être entendus. Les risques financiers sont répartis. La quête de subventions et de partenariats même modestes est facilitée car la zone de diffusion est importante.

Comme rien n'est parfait. Parmi les inconvénients, je vois une assoc qui peut "trahir" le partenariat et qui fait sa life après que l'autorisation soit obtenue grâce au projet commun. Autre possibilité, le ton de l'antenne entre les assoc sera probablement commun et donc moins de diversité. Ce n'est qu'un point de vue.

 

P.S. A chaque fois que j'écoute un peu Prun' ou RPH j'aime !

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Le 31/05/2018 à 19:40, vieira a dit :

Supposons une radio A avec 3 émetteurs de faible puissance qui couvrent 1/4 du département. Il en faudrait 10 pour avoir une couverture totale, sans doute impossible avec une seule structure. De plus, sur le site le plus éloigné, pas de bénévoles (il n'y a qu'un pylône) et zone moins couverte par les infos (trop loin).

J'en rigole : ca démontre que tout n'est pas dans le benevolat et que les bénévoles ne peuvent être partout.

Le 31/05/2018 à 19:40, vieira a dit :

Du coup, d'un commun accord, une nouvelle association se lance et est d'accord pour avoir le même nom à l'antenne, partager des temps d'antenne entre les deux studios, prendre à sa charge le coup de une ou deux fréquences et ainsi de suite. Au bilan, au lieu d'avoir seulement 10 pylônes, il y a par exemple 3 studios. Donc plus de possibilités pour les locaux de s'exprimer à la radio et d'être entendus. Les risques financiers sont répartis. La quête de subventions et de partenariats même modestes est facilitée car la zone de diffusion est importante.

Encore faut-il trouver le sens du "commun accord"; souvent, on ne fait rien comme il faut et on oublie les statuts qui sont allégrement violés.

Le 31/05/2018 à 19:40, vieira a dit :

Comme rien n'est parfait. Parmi les inconvénients, je vois une assoc qui peut "trahir" le partenariat et qui fait sa life après que l'autorisation soit obtenue grâce au projet commun. Autre possibilité, le ton de l'antenne entre les assoc sera probablement commun et donc moins de diversité. Ce n'est qu'un point de vue.

Une coquille vide en sorte : et je doute aussi de la mutualisation d'un tel fonctionnement !

Vous oubliez un détail : des pseudo-accords peuvent froisser et entrainer des désaccords ou des phénomènes de dissidence.

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Le 30/05/2018 à 21:42, RADIOPIRATE a dit :

En supposant qu'il y a encore des choses à défendre  !

Que tu n'aime pas les radios associatives, tu as tes raisons. Mais dénigrer toute une catégorie de radios, alors que beaucoup se battent pour survivre, tout en essayant de proposer un maximum de contenu, avec le minimum de moyens, c'est pas respectueux. Puis n'oublie pas une chose : Si elles n'existent plus, le contenu local en radio n'existera plus, tout comme la diversité musicale qu'elles proposent.

Un monde avec que des radios commerciales, on a connu mieux comme avenir pour l'ensemble du monde radiophonique.

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il y a 13 minutes, ElRom16 a dit :

Que tu n'aime pas les radios associatives, tu as tes raisons. Mais dénigrer toute une catégorie de radios, alors que beaucoup se battent pour survivre, tout en essayant de proposer un maximum de contenu, avec le minimum de moyens, c'est pas respectueux. Puis n'oublie pas une chose : Si elles n'existent plus, le contenu local en radio n'existera plus, tout comme la diversité musicale qu'elles proposent.

Un monde avec que des radios commerciales, on a connu mieux comme avenir pour l'ensemble du monde radiophonique.

Surtout que @RADIOPIRATE prêchait pour que le CSA "veille à privilégier des ressources de proximité" mais il a passé ce topic à dénigrer les associatives...

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il y a 31 minutes, Gaël01 a dit :

Surtout que @RADIOPIRATE prêchait pour que le CSA "veille à privilégier des ressources de proximité" mais il a passé ce topic à dénigrer les associatives...

Si le CSA fessait son boulot sérieusement, cela se saurait ! Je pense forcément au fameux "Programme Europe 2", ou la construction du réseau R&C,  qui ont détruit des centaines de locales à travers la France, et le CSA n'a jamais rien dit pour arrêter le massacre. Les A sont souvent les dernières, dans de nombreuses villes, à proposer du contenu local et des manifestations en tout genre.

Les associatives sont le dernier rempart des radios libres des années 80,  heureusement qu'elles sont encore quelques-unes ! Autant je suis d'accord que certaines sont très poussiéreuses, et complètement inutiles, autant c'est pas le cas d'une grande majorité d'entre-elles. Beaucoup oublient que ce genre de structures ne sont composées que de bénévoles, voir d'un ou deux salariés, puis c'est tout. Oui c'est pas aussi pro que les radios commerciales, mais elle n'ont pas vocation à être une pale copie des radios commerciale, juste une alternative.

Moi je regrette beaucoup le FSER n'aide pas plus toutes les A, qui en ont pourtant de plus en plus besoin d'aide.

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Il y a 18 heures, Gaël01 a dit :

Surtout que @RADIOPIRATE prêchait pour que le CSA "veille à privilégier des ressources de proximité" mais il a passé ce topic à dénigrer les associatives...

Je ne dénigre pas les radios associatives : juste ce concept de mutualisation !

Ne vous en déplaise, quand trois structures nous font de la mutualisation et habitent au même toit, je suis désolé de vous le dire : ca ne fait plus qu'une structure ...

Ce sont ces gens qui croient posséder la bande FM et vont nous faire du blocus pour empêcher la moindre A de se développer ou d'exister.

Nous avons de tres beaux spécimens en BRETAGNE et dans les Pays de la LOIRE.

Si tout ce beau monde gère une asso comme une start-up, mieux vaut passer en B : ce sera clair pour tout le monde !

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Il y a 18 heures, ElRom16 a dit :

Que tu n'aime pas les radios associatives, tu as tes raisons. Mais dénigrer toute une catégorie de radios, alors que beaucoup se battent pour survivre, tout en essayant de proposer un maximum de contenu, avec le minimum de moyens, c'est pas respectueux. Puis n'oublie pas une chose : Si elles n'existent plus, le contenu local en radio n'existera plus, tout comme la diversité musicale qu'elles proposent.

Un monde avec que des radios commerciales, on a connu mieux comme avenir pour l'ensemble du monde radiophonique.

C'est le concept de mutualisation que je n'aime pas : je vois mal comment on peut cautionner un système où tout le monde habite dans le même toit !

A croire qu'on pretexte l'associatif pour nous faire de la "start-up" ....

Il arrive un moment où celà ne suffit pas : ca devient invivable.

Cautionner de telles structures ainsi dépouillées revient à en faire des structures-fantômes.

Autant postuler en B si c'est pour en arriver là ....

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Il y a 4 heures, RADIOPIRATE a dit :

C'est le concept de mutualisation que je n'aime pas : je vois mal comment on peut cautionner un système où tout le monde habite dans le même toit !

Les autres catégories de radios le font, pourquoi pas les A ? Dans un contexte économique difficile, elles ont aussi le droit de se regrouper pour être plus fortes entre elles. Puis je pense qu'elles ont aussi besoin d'une structure qui leurs permettent de faire valoir leurs droits. D'une manière générale,  l'union fait la force, surtout face aux radios commerciales.

Il y a 4 heures, RADIOPIRATE a dit :

A croire qu'on pretexte l'associatif pour nous faire de la "start-up" ....

Euh ...

C'est quoi le rapport ?

Il y a 4 heures, RADIOPIRATE a dit :

Il arrive un moment où celà ne suffit pas : ca devient invivable.

Qu'est ce qui devient "invivable" ?

Il y a 4 heures, RADIOPIRATE a dit :

Cautionner de telles structures ainsi dépouillées revient à en faire des structures-fantômes.

Dépouillées par rapport à quoi, et par rapport à qui ?

 

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Il y a 3 heures, ElRom16 a dit :

Les autres catégories de radios le font, pourquoi pas les A ? Dans un contexte économique difficile, elles ont aussi le droit de se regrouper pour être plus fortes entre elles. Puis je pense qu'elles ont aussi besoin d'une structure qui leurs permettent de faire valoir leurs droits. D'une manière générale,  l'union fait la force, surtout face aux radios commerciales.

Euh ...

C'est quoi le rapport ?

Qu'est ce qui devient "invivable" ?

Dépouillées par rapport à quoi, et par rapport à qui ?

 

 

Les autres catégories le font mais à quel prix @ElRom ? :smile:

Combien de fois, ici même, nous déplorons une uniformisation des formats et bien souvent du paysage radiophonique ?

Mutualiser les dettes, ça n'aide jamais vraiment. Mutualiser des programmes de manière générale, ce pourrait être la porte ouverte à un hold-up en bonne et due forme. Il y aura toujours des opportunistes pour lancer des mouvements de regroupement à outrance, jusqu'à fonder de nouvelles formes de réseaux.

Il faut rester prudent sur la diversité de nos associatives malgré les difficultés rencontrées. Elles restent souvent le dernier élément d'une expression vraiment locale ;)

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il y a une heure, Lolo54 a dit :

Les autres catégories le font mais à quel prix @ElRom ? :smile:

C'est certain que les dérives sont tout à fait possible, voir plausible. Mais c'est soit un regroupement maintenant, soit presque toutes les A vont mourir dans l'indifférence générale. Déjà qu'on a perdu bon nombre d'entre-elles en 20 ans, j'imagine pas ce que cela va être dans le futur. De toute façon, le média radio en FM est voué à disparaitre dans les prochaines décennies, sauf pour les radios commerciales, qui migreront massivement en IP, ou peut-être sur la RNT.

il y a une heure, Lolo54 a dit :

Combien de fois, ici même, nous déplorons une uniformisation des formats et bien souvent du paysage radiophonique ?

Des millions de fois je crois :mrgreen:

Mais c'est la faute du CSA de ne pas avoir protégé la diversité du paysage radiophonique au bon moment. Maintenant, il n'y a presque plus rien à sauver, presque toutes les radios diffusent la même soupe, avec des speaks ultra-formatés de moins de 30 secondes, et le moins de contenu local possible. En télé, le constat n'est pas bien meilleur, que cela soit en TNT ou sur le câble/sat.

il y a une heure, Lolo54 a dit :

Mutualiser les dettes, ça n'aide jamais vraiment. Mutualiser des programmes de manière générale, ce pourrait être la porte ouverte à un hold-up en bonne et due forme. Il y aura toujours des opportunistes pour lancer des mouvements de regroupement à outrance, jusqu'à fonder de nouvelles formes de réseaux.

Dans ce cas, c'est au CSA de veiller à ce qu'il n'y est pas de hold-up de la part de certains opportunistes. Et vu leur temps de réaction, c'est certain que certains auront déjà réussis, que le CSA se réveillera à peine.

il y a une heure, Lolo54 a dit :

Il faut rester prudent sur la diversité de nos associatives malgré les difficultés rencontrées. Elles restent souvent le dernier élément d'une expression vraiment local

Sans elles, beaucoup de villes n'aurait plus de contenu local dans leur bande FM. Mais c'est aussi la baisse de la pub locale + FSER qui augmente encore plus leur difficultés, faudrait déjà commencé par là, la base de bon nombre de leurs problèmes.

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Il y a 13 heures, Lolo54 a dit :

Les autres catégories le font mais à quel prix @ElRom ? :smile:

Combien de fois, ici même, nous déplorons une uniformisation des formats et bien souvent du paysage radiophonique ?

Tout à fait d'accord avec cette vision : d'un coté, tout ce beau monde regrette l'uniformisation. On pourrait donc penser que le secteur associatif serait un moyen d'y remedier.

Mais non : on a trouvé de le moyen de le mutualiser parce qu'on confond la gestion d 'asso avec une start-up  sans avoir le moindre résultat.

Il y a 13 heures, Lolo54 a dit :

Mutualiser les dettes, ça n'aide jamais vraiment. Mutualiser des programmes de manière générale, ce pourrait être la porte ouverte à un hold-up en bonne et due forme. Il y aura toujours des opportunistes pour lancer des mouvements de regroupement à outrance, jusqu'à fonder de nouvelles formes de réseaux.

Dans l'histoire, il y a toujours des gagnants et des perdants effectivement; on peut mutualiser tout ce que l'on veut : il arrive un moment où les ressources des uns ne suffit plus à éponger les dettes des autres.

Il y a 13 heures, Lolo54 a dit :

il faut rester prudent sur la diversité de nos associatives malgré les difficultés rencontrées. Elles restent souvent le dernier élément d'une expression vraiment locale ;)

Enfin une réflexion censée !

Et surtout si nous avons des gens qui ne savent pas gérer correctement une radio et qui trouvent le moyen de temporaliser encore plus leurs difficulté au moyen de pseudo-mutualisation, qu'on n'empeche pas aux autres de monter des projets et de s'essayer à la gestion de radios A ou B ...

 

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Il y a 12 heures, ElRom16 a dit :

Mais c'est la faute du CSA de ne pas avoir protégé la diversité du paysage radiophonique au bon moment. Maintenant, il n'y a presque plus rien à sauver, presque toutes les radios diffusent la même soupe, avec des speaks ultra-formatés de moins de 30 secondes, et le moins de contenu local possible. En télé, le constat n'est pas bien meilleur, que cela soit en TNT ou sur le câble/sat.

C'est tout un art de faire du lobbying et de faire voter des enormités : on a des spécialistes qui sont aussi champions en la matière !

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Le 03/06/2018 à 00:01, ElRom16 a dit :

Si le CSA fessait son boulot sérieusement, cela se saurait ! Je pense forcément au fameux "Programme Europe 2", ou la construction du réseau R&C,  qui ont détruit des centaines de locales à travers la France, et le CSA n'a jamais rien dit pour arrêter le massacre. Les A sont souvent les dernières, dans de nombreuses villes, à proposer du contenu local et des manifestations en tout genre.

La trahison, c'est qu'à la base, ca devait être un fournisseur de programmes : il arrive un moment où il convient de remettre les gens à leur place !

Il y a 18 heures, ElRom16 a dit :

Qu'est ce qui devient "invivable" ?

Dépouillées par rapport à quoi, et par rapport à qui ?

 

Lorsque vous avez trois structures qui se regroupent, je doute fort que le tout soit prêt à accueillir le flux de benevoles !

Prenons l’hypothèse où chaque structure aurait 60 bénévoles, ca nous ferait 180 dans la méga-structure ...

Irréalisable !

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Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, 
Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, 
Par delà le soleil, par delà les éthers, 
Par delà les confins des sphères étoilées,

Mon esprit, tu te meus avec agilité, 
Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, 
Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde 
Avec une indicible et mâle volupté.

Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; 
Va te purifier dans l'air supérieur, 
Et bois, comme une pure et divine liqueur, 
Le feu clair qui remplit les espaces limpides.

Derrière les ennuis et les vastes chagrins 
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, 
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse 
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;

Celui dont les pensers, comme des alouettes, 
Vers les cieux le matin prennent un libre essor, 
- Qui plane sur la vie, et comprend sans effort 
Le langage des fleurs et des choses muettes !

Élévation de Charles Beaudelaire

En repassant par ici, j'ai ressenti le besoin d'un interlude un peu ovni.

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Le 06/06/2018 à 19:02, vieira a dit :

En repassant par ici, j'ai ressenti le besoin d'un interlude un peu ovni.

C'est tres bien de s'extasier en citant du BAUDELAIRE : le mieux resterait de démontrer que vous avez compris les nuances et le contenu du poëme et en quoi, il pourrait illustrer la conversation.

Nous en sommes pour l'instant assez loin et rien ne nous garantit que vous n'avez pas commis un contresens.

Le 06/06/2018 à 19:02, vieira a dit :

Derrière les ennuis et les vastes chagrins 
Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, 
Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse 
S'élancer vers les champs lumineux et sereins ;

Nous parlions de la mutualisation pour eviter "les chagrins et les ennuis" : certains préfèrent s'en eloigner !

 

 

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Effectivement, l'intervention est inhabituelle.

Mais j'attends toujours que vous preniez position. C'est l'avantage de la sérénité.

Comme bien souvent, j'ai l'impression que vos interventions se basent sur les autres interventions : révolte ou accord mais plus rarement une expression limpide de votre point de vue.

Au risque de vous surprendre, je suis sûr que c'est intéressant, surtout en choisissant le pseudo de radiopirate. C'est un bon choix à assumer. Au lieu de dénoncer "les miasmes" du concensus j'espère que vous emprunterez aussi ce chemin du libre essor et j'aurai plaisir à lire votre position sur la question de départ.

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Invité david69-1985

un regroupement qui mutualise les moyens et les émissions pourquoi pas

mais assumer le financier çà va être dur

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Ce que j'ai cru comprendre du point de vue de radiopirate. 
En utilisant au maximum des mots de deux syllabes  afin que le sens soit compris.:586a2f087a19e_EmojiSmiley-06:

- avantages des radios assos groupées : à long terme aucun si on reste droit dans ses bottes par rapport à un projet de A

- inconvénients :
- mettre en commun sans moyens ne règle rien sur le fond
- cela bouffe "monopolise" des fréquences
- moins de place pour d'autres projets A ou B et donc moins de choix
- bilan : des radios "formatées"
- risque de "dissidence" d'une radio
- risque de récup des dettes d'une radio, bref projet qui plante
- ce type de gestion s'appuie sur les méthodes du privé, la chasse aux coûts
- c'est une étape de plus vers des A qui copient des B : pognon first, ce n'est pas le but d'une A
- à force de voir trop grand, cela peut nuire à la mission de donner la parole aux locaux
- ce qui bossent en A avec plaisir depuis des années ont si peur de pointer à l'ANPE qu'ils vont sur ce chemin
- revenir à une radio de bénévoles avec les moyens du bord serait mieux afin de garder la mission d'une A

- pas tout à fait dans le sujet mais évoqué :
- les fédés. , "rien à défendre" ???? aucun poids dans le monde de la radio, vide de sens car plans d'actions déjà fixés par les grandes radios
- les "chefs" des fédés. prêchent surtout pour leurs radios

Voilà ce que je comprends des interventions de radio pirate. Plutôt un avis qui "crie" pour un retour aux bases pour rester en vie plutôt que la voie de la course aux moyens, dont la mutualisation, pour survivre.

Si ce que j'interprète est juste. Ok, ça se défend surtout avec un pseudo radiopirate. Je comprends le point de vue mais je préfère des gens qui se cramponnent avec passion à leur siège en A quitte à faire le dos rond plutôt que risquer de laisser la place à un  pylône en C,D et autres machins. Ils ont une bonne connaissance des rouages financiers. Bref, un statu quo avec ses risques pour éviter que les A ferment ou redeviennent trop fragiles/isolées pour du long terme. Et l'auditeur dans tout ça ? A part le fait qu'il peut y avoir le bénéfice de plus d'émissions, pour l'instant sur les A que j'écoute, je ne suis pas trop géné par des émissions qui sonnent comme des trucs pour gagner sa croûte.

Là, je ne peux pas résumer : 3 assoc sous un même toit, rien compris puisque la mutualisation passe par 3 structures avec chacune leurs studios implantés dans différents endroits. Je ne sais pas s'il y a des groupements de radio avec une seule adresse (à part la compta des gros réseaux en A peut-être).

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