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Des conseils de mixage et contrôle ?


vieira

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Bonjour à tous,

Je recommence à faire des émissions radio après 10 ans d'arrêt et je cherche des conseils pour que, à terme, celles-ci soient diffusables par plusieurs stations qui ont chacune leur traitement d'antenne !

Pour l'instant j'ai pensé à ça :

- éviter de trop compresser, maximiser,...

- contrôle sur ordi, contrôle au casque, contrôle sur ma chaine de qualité, est-ce que ça vaut encore le coût de contrôler le mixage en mono ? (je pense à ceux qui écoutent sur un radio réveil)

- en général je coupe à 100 les voix, une petite bosse vers 2khz et je laisse droit jusqu'à 20khz (que je n'entends plus!) car sur les autres parties du spectre je n'y arrive pas, j'évite la compression mais...

- ...ma plus grosse difficulté concerne l'équilibre de la "présence" des voix sur des prises de sons différentes (micro plus ou moins loin), compresseur et leveller s'entendent je contourne au montage, est-ce que cela vaut le coût de se prendre la tête vu que tout sera raboté par le traitement final ?

- pour la modulation, à ce stade j'ai créé ma norme à -4, -6db ;-)) des conseils ?

- pour des voix avec une dynamique "naturelle" sur de la musique compressée, je compresse encore plus la musique et baisse son niveau. Est-ce stupide ?

- est-ce que je prends trop de risques à mettre une voix sur une autre voix (second plan, niveau plus faible), j'ai peur qu'une fois compressé et remonté cela ressemble à de la bouillie ?

- idem pour tenter de créer des premiers plans et seconds plans, j'utilise parfois deux fois le même son mono légèrement décalé, à l'oreille je trouve que cela permet d'avoir une impression de son lointain.

Autres questions : justement avez-vous une astuce pour jouer sur la profondeur d'un son mono ou stéréo et plus improbable un son mono en "largeur" ? Auparavant j'utilisais wavelab et il me semble qu'un outil permettait de quasiment positionner le son en "3D".

Vous l'aurez compris je dois compter plus sur mes oreilles que mes compétences en son.

Infos :

- montage de type "reportage élaboré", je ne sais pas comment le formuler. En clair : des prises de sons parlées et ambiances sur magnétophone en mono, de la musique (tout type anciens en mono, modernes ultra compressés en stéréo, des fx, des échantillons enregistrés depuis les haut-parleurs de ma chaine hifi et j'en passe ! Effets : des pan gauche/droite (risque en mono?) téléphone, écho "fait main", un peu compresser, leveller, eQ

- logiciels : Audacity pour la découpe, ne riez pas garageband pour le mixage par bouts de 30secondes à 4 minutes (plus écoutes avec un peu tout ce qui lit du son afin d'entendre les différences).

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...ouf, une réponse à cette bouteille à la mer, merci Balvenie !

C'est en forgeant que l'on devient forgeron..."Après il faut un peu d'intelligence", ben justement parfois à force de chercher, l'intelligence se met en grève ! :586a2f087a19e_EmojiSmiley-06: C'est en forgeant que l'on devient forgeron.. Sinon en cherchant, les conseils de mixage portent le plus souvent sur des "voix de chant" moins sur des "voix parlées". atténuer une foutu réverbération de pièce grrr... C'est en forgeant que l'on devient forgeron... "Tu es sur le bon chemin" Merci pour l'encouragement sur ce chemin qui semble semé d'enclumes !

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Merci pour le rappel !

Il faut bien comprendre que l'exercice de se retrouver derrière une console à animer ce n'est pas l'exercice qui me plait le plus. Je préfère tendre le micro en reportage puis "passer le tout au mixeur". Effectivement, durant les premières prises de sons j'ai voulu inclure l'ambiance sonore...et au montage bonjour la galère pour équilibrer tout ça. En bref, pour les prochaines prises de sons, le micro sous le pif ! (en faisant attention aux pops, bruits de bouches et sifflantes) pour les interviews et les prises de sons d'ambiances à part...Merci pour ce rappel des fondamentaux. Sinon, pour la reverb, en cherchant la zone "d'écho" ça va mieux...ce fut laborieux.  Enfin, juste pour le côté "fun", pour les commentaires, enregistrement avec un son métallique dans les toilettes, amortis ronds dans les coussins du canapé ou au lit,  et tout de même des prises de sons normales le micro bien devant la bouche ! 

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Dans l'esprit de partage, voilà ce que je retiens pour l'instant avec la vision "l'audio pour les nuls" ! 

- pour la découpe des échantillons avec Audacity je m'appuie sur cette technique de l'export multiple vue ici : http://www.tutoriels-animes.com/export-multiple.html (la page nécessite le plug-in flash )

- erreur commise : modifier l'échantillon dans Audacity avant la phase de mix. Je préfère finalement utiliser les lignes d'automation/effets de piste (dispos dans garageband) pour adapter selon les autres couches sonores et les choix sonores.

- ne pas modifier les fichiers originaux, autrement dit les garder en état dans un coin, car si on se plante dans un réglage, il est quasiment impossible de revenir en arrière !

- quand on organise bien ces pistes, c'est plus facile... Je pensais utiliser une piste par voix/personne, parfois il a fallu en utiliser 2 pour la même personne car la prise de son était plus ou moins loin et du coup la compression et les EQ ne correspondaient plus. (sans tomber dans le délire non plus)

- à propos dEQ c'est juste l'enfer, à chaque jour sa version mais je pars de plus en plus souvent sur la base suivante : coupe bas vers 80hz en pente raide et non plus pente douce, finalement malgré mon micro qui a une bosse dans ces fréquences, des pointes étroites vers 8500 et vers 3500 plutôt que 2000, ça sifflote un peu mais c'est souvent plus intelligible ET VOUS, VOUS FAITES COMMENT ?

- pour les traitements voix, dans cet ordre : compression (ratio 4:1 et pour le reste cela dépend des jours !, EQ, parfois deeser)

- je confirme l'intérêt d'écouter sur ordi, casque, smartphone et enceintes qui descendent bas, en bref sur des supports différents (exemple mix intelligible sur ordi et bouillie sonore dans le grave sur les enceintes)

Pour l'essentiel, la manière de présenter le message, tenir son intention de départ ça aide...comprenne qui pourra. 

 

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Petit retour d'expérience suite à la deuxième prise de son en tenant compte de la distance du micro...

En mettant le micro beaucoup plus près durant les interviews, je me suis surpris à retrouver la manière/geste de capter le son il y a 10 ans ! (Lorsque je faisais beaucoup plus de reportages/montages radio avec le même micro un sennheiser MD21) Explication :

- travaillant au quotidien dans le "monde de l'image", j'utilise surtout des micros canon (rode nt1 ou 2 et audiotechnica??). Ces modèles sont des hypercadioïdes que l'on peut tenir à distance 50, 70 cm hors-champ caméra sans "déformations sonores". Cette manière de capter est devenue une habitude...

- là, avec le sennheiser MD21 (dynamique omnidirectionnel), avec la même distance je capte aussi l'ambiance du lieu. A 20, 30cm je capte surtout la voix. Au montage, cette différence de captation est un régal ! Je ne me prends pas la tête avec EQ et compresseur (sans abandonner l'idée de les utiliser mais entre l'apprentissage des logiciels, le magnéto, etc...les nouveautés se cumulent). Donc, merci Balvenie pour se rappel de base !

Dernier point, ayant investi dans un magnétophone d'occasion "formule 1", c'est à la fois plus pointilleux et à la fois cela ouvre d'immenses possibilités inconnues. Une première marche serait le passage à un micro électrostatique... Ce n'est pas pour tout de suite, mais si quelqu'un connaît/utilise un micro main de reportage peu sensible aux bruits de manipulations et avec un beau son, je suis preneur d'infos (rode nt1, 2 pratiques mais sans plus à mes oreilles). J'ai déjà posté une demande d'avis sur le couteux DPA D:facto interview sans retour ici : http://www.radios-fr.com/topic/18315-avis-sur-micro-de-reportage-dpa-dfacto/#comment-166363  En moins cher, il y a tout un tas de micros statiques pour la scène, des prodipes aux neumann...mais ils doivent être prévus pour de la prise de son très près de la bouche... A essayer, mais s'il y a des retours d'expérience sur les avantages/inconvénients. 

 

 

P.S. Ci-dessous des exemples de prises de sons avec magnéto "formule 1" et les trop couteux micros schoeps/sennheiser. Des sons superbes "comme au cinéma", si quelqu'un a repéré des émissions avec d'aussi belles prises de sons mais sans le côté un peu ennuyeux des sons qui se suffisent à eux-même,  je suis preneur également... Le son cinéma à la radio c'est superbe mais j'aime bien le rock'n roll sonore...:586a2f0a3ca73_EmojiSmiley-12:

émission radio H1000 : http://h1000.free.fr/h1000_son.htm

preneur de son : https://www.freesound.org/people/felix.blume/sounds/?page=5#sound

 

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  • 2 months later...

Dans un esprit d'échange voilà ce que j'ai pu glaner comme infos sur la prise de son/mixage radio, plutôt du style "humain" que le "Gros son" (tout à fait respectable mais ce n'est pas ce qui m'intéresse de toute façon devant izotope je me sens con :question: ). Ces infos sont reformulées.

- en raison de la diffusion FM et aussi pour éviter des sons "polluants" : mixer la musique jusqu'à 15000hz et la voix à 9000hz. Pour la voix, c'est bas, je suis surpris. A essayer car finalement en regardant la modulation il ne se passe pas grand chose par là.

- rien compris : éviter de s'enquiquiner avec des prises sons ayant beaucoup de transitoires, pénibles à mixer et sachant que la plupart des auditeurs vont écouter sur un truc "pourri" (risque de bouilli sonore). Moi qui aime les sons avec de beaux transitoires il va falloir réviser si j'associe la même sensation/mot aux mesures technicochiantes ;-)).

- norme de diffusion radio : le fameux "niveau", CST issue de la R128, vu la taille du vumètre de mon logiciel de montage et les infos techniques incompréhensibles je garde de côté pour un bon week-end de déchiffrage.

- pour la voix, afin de les rendre intelligibles ajouter sans exagérer des harmoniques...merci le numérique, et dans mon logiciel je ne vois pas le bouton ;-)) de belles soirées de lecture en perspective pour dénicher la belle fréquence et trouver ces harmoniques.

 

J'ai tenté dans mon appart où toutes les pièces sont réverberantes d'enregistrer une voix "neutre" en vain. En vérité, j'ai laissé de côté puis je verrai plus tard si quelque chose est exploitable moyennant un peu de travail. Ce raté n'est pas tout à fait vain puisqu'il me permet de mieux comprendre le caractère des 2 micros main de reportage suivants : le sennheiser MD21u et le dpa d:facto, tout deux avec capsule omni. A part, l'encodage les sons ci-dessous sont "bruts".

Là, l'essai assis sur le canapé permet d'entendre leur comportement face au réverbérations de la pièce. MD21u : 1 contre la bouche un peu incliné, 5cm, 3 10/15cm, puis d:facto 4 contre, 5 5cm, 6 10/15cm

http://christianvieira21.free.fr/pluxml/partagesdivers/enregistrement-micros-interieur.m4a  Je m'attendais à ce que le MD21 en sorte vainqueur, pas si simple. Ce que je retiens : la petite "dureté" à mes oreilles dans le haut du MD21u. On entend bien la courbe montante du d:facto. La capacité au d:facto de capter l'ambiance avec moins de déformations entre sons directs et rebonds. J'avais déjà eu cette impression lors des prises de sons en reportage en extérieur. Il y a surement une explication technique, des histoires de lobes peut-être.

Deuxième essai, là c'est le micro sur le canapé avec des coussins et moi dans une position où je n'arrive pas à respirer et forcé d'avoir le micro bien en face. Idem pour les numéros.

http://christianvieira21.free.fr/pluxml/partagesdivers/Enregistrement-interieur-amorti.m4a Ce que je retiens, pour la défense du MD21u que j'aime beaucoup, il ne faut pas l'utiliser de face afin d'éviter les pops. Là, je ne pouvais pas, à noter le d:facto lui s'en fout. Le gain n'a pas été corrigé selon la distance car j'avais lu ça quelque part "un niveau bas pour éviter de choper l'écho), c'était donc ici, merci Balvenie !

Il manque un vrai essai avec gain très bas et micro contre les lèvres, trouver le compromis.

Afin d'avoir une référence auditive (malgré les effets de compression) : le texte correspond à l'introduction de l'émission interception suivante :

https://www.franceinter.fr/emissions/interception/interception-05-mai-2013

A noter, il vaut mieux écouter au casque ou sur des retours corrects pour entendre l'écho, sur des enceintes d'ordi c'est déjà moche mais en fait c'est pire ! 

 

 

 

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J'arrive un peu après la bataille, juste quelques remarques en vrac:

 

- Pour les voix, tout commence par une bonne prise de son. Trouver le bon micro, celui qui est adapté à la fois à l'environnement dans lequel tu enregistres et aux sons que tu veux capter.

- Un réglage d'eq, c'est toujours sympa au moment où on le fait, mais 9 fois sur 10 ça ne colle plus la fois d'après parce qu'on en a trop fait ! Si la prise de son est bonne, tu verras que tu peux te contenter de très peu d'eq, voire pas du tout. On peut généralement se contenter de filtre coupe-bas et coupe-haut. Pour garder de la rondeur, régler le coupe-bas entre 40 et 80, pas au dessus. Pour garder "de l'air", ne pas régler ton coupe-haut en dessous de 12KHz.

- Enregistrer une voix "neutre" dans une pièce réverbérante avec un micro "presque omni", ça risque de ne pas être facile ! Si tu regardes la doc du MD21u, tu constateras que la directivité dépend de la fréquence (plus directif dans les aigus). Et comme la réverbération de ta pièce (sans traitement acoustique) est également certainement différente selon la fréquence, difficile de réussir une prise "neutre".

- Cela ne veut pas dire qu'il faut coller de la mousse partout, ce qui risquerait de donner un résultat artificiel, qui pourrait paraitre un peu étouffé, et ne correspondrait à ce que tu semble rechercher.

- Donc pour un résultat assez naturel, je pencherais plutôt pour les idées suivantes : 1°) choisir un micro plus directif, qui supporte que l'on parle à proximité. Au rayon des "classiques pas chers" as-tu déjà essayé le bon vieux Beta 58A ? 2°) Essayer d'empêcher le son d'aller se diffuser dans toute la pièce en utilisant un accessoire simple et pas cher comme le t.bone micscreen placé derrière ton micro. 3°) Travailler sur la disposition de tout ça dans ta pièce, par rapport aux meubles et aux fenêtres, pour trouver le meilleur rendu.

- Si tu veux un effet de "relief stéréo" le mieux est d'utiliser un micro adapté aux prises en MS, en dosant bien la composante S.

- La distance à laquelle tu parles dans ton micro va jouer sur la réponse en fréquence. Voir exemple des courbes du Beta58A ci-dessous.

- Quelle version de d:facto tu utilises ?

 

 

beta58a.JPG

md21u.JPG

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Merci Ben pour ces conseils avisés.

J'utilise le dpa d:facto avec la cellule MMC2006V (l'omni). Il est possible de la remplacer par des modèles hypercardios soit avec bosse dans le haut MMC2018V ou droite MMC2018VL. A noter, par rapport à thotho je l'ai eu 100 euros moins cher en boutique en France. Il faut déjà trouver la boutique. 

Pour la voix "neutre", pour l'instant je vais voir avec l'existant et refaire des essais. Pas sûr d'y arriver et si ce n'est pas le cas, je vais contourner comme je l'ai fait jusqu'à présent en allant sur le balcon ! Avec les oiseaux en fond cela ne colle pas toujours...Au pire, j'ai repéré 2 pièces "neutres" au boulot, mais ce n'est pas forcement pratique.

Pour compléter un peu en vrac : le d:facto est très isolé contre les bruits de main et ne perd pas trop en cohérence avec d'autres sons ambiant.  Pour la stéréo j'ai en vu, soit le superlux S502 (ortf raisonnable vu mon niveau) soit plutôt un couple Line Audio CM3 (CARDIO j'ai été séduit par ce type de son un peu froid et analytique) puis il y a des tas de micros MS par exemple chez audio-technica. Autre micro main repéré, il ne se fait plus le sennheiser MD211. Je préfère attendre et ne pas cumuler des tas de trucs à apprendre cela ferait beaucoup de chantiers simultanés. Cela laissera du temps pour essayer ces micros. Il y a  quelques radios qui diffusent et qui semblent contentes avec ce qui j'arrive à faire pour l'instant, cela n'empêche pas de vouloir apprendre.

Merci Ben.

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Pour compléter, la "polar pattern" du d:facto omni c'est la même capsule 2006 de la série ddicate mais adaptée au montage sur ce micro main d'ou le MMC2006V (si j'ai bien compris). Par rapport au MD21u, les "ronds" vont plus loin hors axe et restent rond ! L'autre courbe n'est pas aussi détaillée que celle du shure : plat avec une bosse au dessus de 12khz et une descente lente dès 100hz. Sinon ça capte aussi la reverb ;-))ddicate-2006-polar-plot-DPA.jpg

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Je reviens sur le thème de départ : des conseils de mixage pour délivrer à des radios FM différentes un montage qui techniquement est dans les clous (émission également en streaming). Tout ce que j'écris ci-dessous est peut-être faux ! Je veux bien les correctifs.

Une note, sur la reverb, à part la notion de rebonds sur les murs, pourquoi la reverb de la pièce prend autant de place lorsque l'on enregistre ? Si j'ai bien compris, le son direct s'attenue selon la distance, la reverb elle garde un niveau constant (db) d'ou le fait qu'elle soit plus "présente" si le micro est distant, d'ou l'intérêt également d'enregistrer à un niveau bas.

Bon là, le sujet principal consistait à trouver à quel "niveau" travailler/finaliser un montage pour un diffuseur ?

En gros, la limite à -9db/-10 db s'applique toujours. Pour cela, au lieu de travailler grossomodo à -4db ou -6db désormais je mixe vers -9b et applique un limiteur à -9db/-10db sur la piste finale

- La norme moyennement respectée se nomme EBUR128. Le but consiste comme d'habitude à éviter des sautes de niveaux sonores entre les pubs, les chaines etc... Vu l'usage de la compression, la mesure en db ne suffit pas, d'ou l'usage d'une mesure de loudness que l'on peut traduire par "présence". D'autres unités de mesures sont donc utilisées : LU et pas seulement db. La meilleure démonstration que j'ai trouvée se trouve ici. Il s'agit du logiciel hindenbourg en version pro adaptée aux personnes dans mon genre (la version journalist travaille en -16LUFS ce qui ne correspond pas au standard). https://hindenburg.com/support/tutorials#&vp=1761 

- Pour rentrer dans les clous : -23LUFS c'est un peu le niveau constant  entre passages parlés et musicaux, -18LUFS pour le short term à ne pas dépasser, pour le true-peak (CST-128) -3dbTP.

- Une fois ces indications légèrement assimilées, j'ai ouvert mon logiciel de montage : garageband ! Et là, comment intégrer tout ça mis à part le réglage du limiteur ? J'ai trouvé ce plug-in gratuit, installé sur la piste Master : TBProAudio dpMeter2 : http://www.tb-software.com/TBProAudio/dpmeter2.html . Autant, l'avouer tout de suite, euh oui, ça bouge dans tous les sens mais euh c'est bon ou pas ? J'en suis là ! 

Autres points avec encore plus de conditionnel : la r128 est prévue pour du 24bits et non du 16 ? Génial mes musiques sont encodées en 16, si j'enregistrais en 24/48, je suis revenu au 44,1/16 car garageband les convertis (pas essayé 44,1/24. En revanche, si je finalise l'export en 24 bits pour garder/sauvegarder un master. L'envoi aux stations se faisait au départ en .m4a et .mp3 et maintenant uniquement .mp3 car certaines n'arrivaient pas à lire le .m4a. Enfin, il existe des applications "normaliser" capables d'appliquer un loudness à -23LUFS. Celle que j'ai trouvé pu le malware, à vérifier. J'aimerais trouver l'équivalent sur Audacity. C'est peut-être une solution dans mon cas pour appliquer une norme sans prise de tête mais bon faut-il le faire avant mixage ou après sur le master (plus simple) ? Que se passe-t-il lors des silences ou bruits de fond à bas niveau ? En conclusion, ce n'est pas gagné. Une norme de diffusion ce n'est pas forcement une norme de montage. Est-ce que le limiteur à -9db c'est bon ? ;-)) 

 

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- Le son s'atténue de la même manière qu'il s'agisse du son direct ou du son réfléchi ("reverb"). Si les choses ne te paraissent pas très claires, essaye d'imaginer une pièce avec des murs blanc et une lampe au milieu. Si tu regardes directement la lampe à 20cm de distance, tu ne verras que ça, et pas le reste, et la couleur du mur situé derrière toi n'influencera rien. Par contre si tu tournes le dos à la lampe, tu ne verras que la lumière réfléchie par les murs, et pas la lampe. Et si maintenant le mur est peint en bleu, tu verras de la lumière bleue. Les histoire de micro et de réverb, c'est pareil. La position et l'orientation de ton micro détermine la proportion de son "direct" et de son réfléchi. Et le son réfléchi est forcément affecté par les propriétés des matériaux sur lequel il rebondit, tout comme la lumière renvoyée par un objet dépend de la couleur de cet objet.

 

- A quel niveau finaliser un montage pour un diffuseur ? Option 1 : la télé -> R128. Pour les autres : selon le cahier des charges du diffuseur ! En radio, les gens qui travaillent proprement gardent au minimum 1 dB de marge, la R128 a repris et précisé cette marge (niveau maxi -1dBTP).

 

- La recommandation de l'UER "R128" est utilisée en prod télé, avec comme valeur cible -23LUFS, valeur maxi des crêtes -1dBTP. L'algo de mesure s'appelle BS-1770. Le principe de mesure est indépendant du nombre de bits utilisé. L'algo de mesure prévoit un seuil de "gate" en dessous duquel le signal n'est plus pris en compte dans l'intégration servant au calcul. "Loud" signifie "fort" ou "bruyant". La notion de "Loudness" renvoie donc au fait que le son soit perçu comme plus ou moins fort. La mesure de "loudness" est bien une mesure destinée à modéliser la "perception humaine", la valeur crête étant un paramètre à usage technique (éviter les saturations dans la chaine).

 

 

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Bon on devine très vite qui maitrise le sujet ou pas :586a2f087a19e_EmojiSmiley-06:

Merci beaucoup Ben de prendre le temps de répondre car je ne trouve pas grand chose d' accessible/très concret sur la prise de son en reportage/documentaire/etc... sauf sur des forums lié au cinéma/sound design (il y'a bien 2, 3 "preneurs de son radio" mais cela donne l'impression qu'ils sont devenus des "dinosaures" et que personne ne va prendre la relève avec la même sensibilité).  Je cherche les bons réflexes basiques, des nécessités techniques à appliquer, astuces, de prise de son et mixage, plus j'avance moins j'en sais, ça me va.

 

 

Le son s'atténue de la même manière qu'il s'agisse du son direct ou du son réfléchi ("reverb"). ok mais j'insiste un peu. Pour faire au mieux dans une ambiance réverbérante , je traduis le bon réflexe comme ça en bleu :

distance-prisedeson.jpg

Chose que je n'ai pas encore appliqué et je ne sais même pas si c'est juste ! La première fois que j'ai du faire face à une situation de reverb présente (en reportage parfois pas le choix): le micro moyennement loin, gain normal, pour capter un peu l'ambiance de la pièce, bilan au montage un enfer. Deuxième tentative, le micro sous le pif avec gain qui tape jusqu'au limiteur...peu mieux faire (avec tout de même l'attention d'éviter de prendre les "rebonds" de la table, incliner le micro afin d'éviter les pops et m'assoir de façon à faire obstacle à un mur en proposant ma surface "dodu" ;-)) ) Exemple micro sous le pif et gain élevé : http://christianvieira21.free.fr/pluxml/partagesdivers/exemple-son-de-bourrin.mp3

 

La R128, ben tant mieux si c'est uniquement pour le cinéma ! Effectivement, en cherchant très rapidement côté CSA, c'est bien l'audiovisuel qui est évoqué. Il me semble tout de même avoir lu des post lié uniquement au son radio avec cette recommandation. De toute façon en radio, il y aura toujours des malins pour contourner le truc et avoir une grosse signature sonore tout en respectant la norme. Sous garageband tenter de me conformer à la R128, j'ai du compresser comme je peux de partout bilan c'est moche. J'ai téléchargé la version d'évaluation du logiciel Hindenburg pour voir. La fonction de niveau automatique est bien fichue et pertinente mais je retiens que la même "présence" sonore en continue ça me fatigue que ce soit avec ou sans compression. De ce côté là je vais continuer ma tambouille selon mon plaisir auditif et revenir à des variations de "niveau/présence". Je garde le "loudness meter" car il me trouve des Peak/crêtes que je n'entends/vois pas et pour continuer à comprendre et m'habituer à ce "vu-metre". Cette visualisation différente du son contribue à travailler en baissant le "niveau" plutôt que tenter de passer toujours plus fort par dessus...difficile à formuler mais je sens bien que je garde des mauvais réflexes.

Pour les autres : selon le cahier des charges du diffuseur ! Nickel à mon avis parmi les radios que je sollicite il n'y en a pas à part les besoins inhérent à la bande FM.

 

Merci encore une fois Ben, sinon pour la prise de son "neutre" par mes propres moyens, ce n'est pas oublié j'attends juste d'avoir suffisamment de matière pour écrire et me mettre devant le fait accompli pour trouver une solution.

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- En fait le problème du son de la reverb, c'est qu'il est diffus. C'est probablement pour cela que tu as l'impression qu'il ne s'atténue pas. En baissant le gain, le niveau de la reverb dans ton enregistrement va baisser en conséquence. Et donc pour compenser il faut parler plus près, ce qui, avec un micro adapté, n'est pas un problème. Cela donne même, en général, un résultat plus chaud, plus rond (plus de bas, cf. courbes de réponse en fonction de la distance). Après, il suffit de faire des tests. Essaye à une distance de 5 à 10 cm du micro, et bien en face du micro. Ensuite ajuste le gain pour obtenir le niveau désiré. Attention, si tu utilises de la compression avec un GR élevé, cela va faire remonter la m**** pendant les moments où tu ne parles pas.

- La R128 est une recommandation vraiment destinée à la télé, et non à l'industrie cinématographique. En France, son adoption par le CSA pour la télé est principalement liée aux plaintes des auditeurs concernant les écarts de volume entre la pub et les programmes. Cette norme doit permettre de produire des programmes avec un bon compromis dynamique/confort d'écoute/marge de sécurité.

- Pour tes prods, je ne comprends pas pourquoi tu te prends autant la tête. Fais des prises de son les plus clean possible, avec de la marge. Applique un peu de compress/dé-ess/limit (légers) sur la voix. Et ensuite mixe à l'oreille.

 

 

 

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  • 3 weeks later...

Oups, pas répondu. Effectivement, à la relecture c'est prise de tête !  Ce n'était pas le projet de départ, je me suis désormais engagé à "fournir" un numéro par mois. Du coup je vais apprendre plus par expérience que recherche et compréhension.

 

je profite de ce post pour un retour/ comparatif de 2 logiciels audio.

hindenburg : la version d'essai permet de tâter la version de base et la version avec quelques fonctions en plus.

j'ai aimé : les niveaux automatiques, c'est un réel gain de temps afin d'obtenir un niveau bon sur tout support, des chutiers ou l'on dépose ses sons, ses découpes par thèmes zik, ambiance,  itw, etc...des fonctions d'éditions : tout sélectionner à droite ou à gauche de la tête de lecture, fondus simples, cut avec suppression de gap, sur version "plus coûteuse" lecture rapide

trucs bizarres : pas vu lecture arrière rapide, vieux modèles d'effets Apple,

trucs génants : pas de ligne d'automation, si on veut appliquer une réverb sur une portion de son il faut une piste en plus et sans automation les réglages sont fixes, le tarif de la version la plus complète ( la version journalist suffit)

Pour GarageBand : du coup je ne trouve pas les fonctions d'éditions, sélections et lecture rapide bien utiles d'hindenburg et auxquels je suis habitué sur les logiciels de montage vidéo, les lignes d'automations sont cool, les possibilités d'utiliser les effets tiers aussi, avantage des banques de sons et des boucles, le vu-mètre général est vraiment petit

ni pour l'un ni pour l'autre : je ne trouve pas le raccourci pour zoomer/dézoomer sur l'ensemble du montage

En résumé pas de vainqueur, hindenburg est simple et bien fichu pour des montages avec itws (sans se perdre dans les outils d'un DAW classique). Il me semble plus orienté édition que GarageBand plus orienté musique/ mix. Il reste bien mignon et correspond davantage aux montages avec beaucoup d'effets. C'est un avis...

je repousse à beaucoup plus tard pour trouver un outil qui pioche dans les avantages de ces 2 logiciels.

 

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  • 1 month later...

Après demande d'avis à une amie sur un reportage radio, celle-ci m'indiquait être gênée par les trop fortes variations de niveaux...

Du coup, j'ai compressé de façon plus "présente et continue". Est-ce trop ? (mix avant passage traitement antenne...)

Désolé ce n'est pas très rock'n roll, reportage sur la vie monastique.... 1ère partie compressée, 2ème partie la même chose sans aucune compression juste l'ajustement des niveaux (avec les variations initialement voulues). essai compression

Merci.

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  • 3 months later...

Bon une dernière tentative de demande d'avis !

Ci-dessous, un reportage radio. Techniquement j'en suis là. Si quelqu'un a des suggestions sur la prochaine étape pour franchir une petite marche en terme de confort d'écoute.

http://christianvieira21.free.fr/pluxml/ici-onde/ici-onde-49-travail.mp3

Pour l'instant toujours en mono, finalement le moins de traitement sonore possible. Rappel, ce reportage passe ensuite par le traitement fm/web.

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  • 4 months later...

Plus j'avance, plus j'ai simplifié les montages afin de régler les pb l'un après l'autre.

Le 07/06/2017 à 14:03, Ben a dit :

Pour les voix, tout commence par une bonne prise de son. Trouver le bon micro, celui qui est adapté à la fois à l'environnement

J'ai commencé par ça : amortir la pièce où j'enregistre les voix off (pas encore de bricolage, juste des couvertures coussins, etc..) + un micro cardio. Ça marche mieux. En extérieur,  je préfère en général le "son capté" par l'omni en plus je n'ai pas de souci de pop. Le cardio, je le glisse dans la poche lors des reportages. Il sert parfois selon... l'environnement et comme l'a indiqué Balvenie attention aux pops et autres effets. Donc merci Ben pour ce rappel lu et relu et appliqué bien tard :586a2f0b4e461_EmojiSmiley-16:

Le 14/06/2017 à 15:59, Ben a dit :

Fais des prises de son les plus clean possible, avec de la marge

Le 12/06/2017 à 11:13, Ben a dit :

En radio, les gens qui travaillent proprement gardent au minimum 1 dB de marge....éviter les saturations dans la chaine

 

Pour la première remarque, sur la prise de son la plus clean avec de la marge,  sans être bourin j'ai effectivement baissé un peu, c'est un bon conseil. Remarque, avec mon micro main statique (10mvPA) j'ai switché l'entrée de 2mvPA  à 15mvPA, bilan j'ai une course du gain plus large (environ à 7/10 au lieu de 3/10). C'est plus pratique et subtil. Toute tentative d'explication est inutile.

Pour la remarque sur éviter les saturations et le 1db de marge, après essais, je pense partir avec un outil de correction automatique pour finaliser sur le niveau podcast -16LFUS. Cela a des répercussions sur le mixage, c'est parfois moins "beau" par manque d'aération entre les différents passages mais cela devrait me faciliter la vie pour être écoutable sur tous les supports et cela pourrait m'aider pour les peaks passés à l'as. Pour éviter les saturations, entre les compresseurs (limiteur, deesser, compression déclenchée sur une plage de fréquence) ,... des retouches manuelles, là je fouine. 

Ce qui me ramène par ici c'est le mix stéréo compatible mono. Avec les outils que j'utilise j'exporte, converti en mono puis écoute ce qui se passe sur deux enceintes. C'est lourd et j'ai donc levé le pied avec des émissions où tous les sons mono sont au centre. Dans un des projets d'émission, je souhaite "jouer" dans l'espace de la largueur. Panoramique et variation d'intensité entre droite et gauche, pour les délais je verrai plus tard. Mes impressions, ça ne sert à rien de jouer uniquement sur des effets droite/gauche, pour qu'il reste une trace dans le mix en mono il faut jouer sur l'intensité globale. C'est une impression. Y'a-t-il des subtilités à connaître ? Du genre, les aigus qui s'entendent plus ou des risques d'annulations et autres plaisirs acoustiques inattendus. Par avance merci.

Ci-dessous, un schéma qui résume les essais avec en haut le résultat en mono et en bas la source en stéréo :

large.stereo-mono.jpg.5498dc3e747536baae

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