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Les webradios s'entendent avec les majors


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Les webradios s'entendent avec les majors

La SCPP est parvenue à un accord avec l'association nationale des webradios sur les conditions de diffusion de son catalogue et de rémunération des ayants droit.

Arnaud Devillard , 01net., le 19/03/2007 à 18h48

Cela fait six mois que la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), qui représente les majors du disque, et l'association nationale des webradios (France webradios) cherchent un terrain d'entente pour la diffusion légale de titres sur Internet. Elles viennent d'y parvenir indique un communiqué commun, publié lundi 19 mars. L'accord signé prévoit les conditions de diffusion et les rémunérations à reverser à la société de gestion de droits.

Ce texte concerne près de 180 webradios, de petites structures qui ne pouvaient pas assumer les exigences financières demandées normalement par la SCPP pour l'exploitation de son catalogue. D'où la nécessité d'un accord spécifique.

Mesures de protection anticopie

Parmi les contraintes ou les obligations acceptées par les webradios, on trouve les mesures techniques de protection, auxquelles elles ne pourront pas s'opposer. Interdit également de modifier les titres diffusés, de donner les moyens de copier le flux audio, de proposer des services d'écoute à la demande ou correspondant à un profil prédéfini de l'auditeur. Interdit aussi d'annoncer précisément l'heure de passage des titres. Pour éviter la copie, la SCPP demande explicitement « l'utilisation de logiciels de diffusion propriétaires ou bien de logiciels pour lesquels il n'existe pas de moyens de captation non autorisée des flux numériques audio ».

Côté rémunération, l'accord prévoit un mécanisme de forfait. Une webradio dont les revenus s'établissent à moins de 15 000 euros devra s'acquitter de 480 euros par an auprès de la SCPP pour un seul canal de diffusion, et si son audience ne dépasse pas les 5 000 internautes en moyenne par jour. Entre 15 000 et 40 000 euros de revenus, le forfait se monte à 960 euros par an. Une rémunération spéciale est demandée ensuite pour chaque canal de diffusion supplémentaire que la webradio ajoutera. Et au-delà de 40 000 euros de revenus, la SCPP touchera un pourcentage du chiffre d'affaires ainsi qu'un forfait annuel, variable selon les cas.

Cette initiative permet de fournir un cadre clair à des structures qui exploitaient un peu sauvagement des catalogues faute de pouvoir (ou de savoir comment) faire autrement.

Souce: http://www.01net.com/editorial/344367/m ... es-majors/

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Il est clair que seul les radios commerciaux pourront payer.

Les NRJ et RTL et autre

Pour ce que qui est de radio 100% web

Il n’y a sûrement pas plus 10-20 qui survivrons.

En suis pour la sacem ce vite fait de trouver les autre webradio qui payer pas

Via les annuaires.

Ça va sûrement aller très vite. Avec un petite mail au hébergeur de stream

Comme ekzay.com qui subitement fermer !

JM

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On peut comprendre que ces accords ne satisfassent pas tout le monde, mais c'est quand meme une formidable avancée par rapport aux contrats initiaux publiés par la SCPP.

Esperons que ce ne soit qu'une étape dans la collaboration entre les webradios et les sociétés d'ayant droit (scpp et autres). D'ailleurs l'ANW n'était pas aussi en cours de négociation avec la SACEM? A t on des nouvelles à ce niveau là?

Concernant les mesures de protection, 2 grands types de procédé à priori : DRM et tags.

Si je ne me trompe pas la signature DRM consisterait à obliger les utilisateurs à s'identifier par le biais d'une licence (payante ou pas), ce qui est tres contraignant et donc prejudiciable pour l'audience.

Par contre en quoi consiste exactement ce systeme sur les tags ID3? Est ce que la SCPP ou l'ANW mettra, à disposition des éditeurs, ce type de script?

Ce serait bien d'avoir plus de détails sur ce concept qui semble à première vue interessant.

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On peut comprendre que ces accords ne satisfassent pas tout le monde, mais c'est quand meme une formidable avancée par rapport aux contrats initiaux publiés par la SCPP.

Esperons que ce ne soit qu'une étape dans la collaboration entre les webradios et les sociétés d'ayant droit (scpp et autres). D'ailleurs l'ANW n'était pas aussi en cours de négociation avec la SACEM? A t on des nouvelles à ce niveau là?

Concernant les mesures de protection, 2 grands types de procédé à priori : DRM et tags.

Si je ne me trompe pas la signature DRM consisterait à obliger les utilisateurs à s'identifier par le biais d'une licence (payante ou pas), ce qui est tres contraignant et donc prejudiciable pour l'audience.

Par contre en quoi consiste exactement ce systeme sur les tags ID3? Est ce que la SCPP ou l'ANW mettra, à disposition des éditeurs, ce type de script?

Ce serait bien d'avoir plus de détails sur ce concept qui semble à première vue interessant.

parler d'une avancée lorsque "des gens" parlent de la mort de certains...

""il va y avoir des webradios qui vont mourir"."

source :

http://www.ratiatum.com/news4625_Les_we ... usion.html

Curieuse conception de la diversité culturelle et l'aide aux plus petits éditeurs........ :roll:

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Bonjour à tous,

ce post est très logique en fait, tu peux t'entendre avec tout le monde du moment que tu fasse cracher le portefeuille au final. Et c'est pareil pour tout.

C'est tout à fait normal de payer des droits, les artistes doivent être rémunèrés pour leur travail mais je trouve qu'il y a de l'abu quand même.

Ici en Belgique, les médecins, dentistes etc... doivent payer des droits si ils mettent un peu de musique dans leurs salles d'attente histoire de "divertir" un peu les malades. Ou est le vol à mettre la radio dans sa salle d'attente ?

Enfin le coût de la vie est cher et les webradios n'échappent pas à la règle. La ou ça commence à bien faire, c'est lorsqu'on vous demande d'arrêter de vous plaindre, que vous pouvez arrêter. A force, on ne fera bientôt plus rien...

C'étais mon petit coup de gueule même si je n'ai pas de webradio ;)

Bonne journée à tous.

Raf

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Interdit aussi d'annoncer précisément l'heure de passage des titres.

En relisant je suis tombé là dessus!

Mais quelle saloperie! :evil:

Franchement c'est du grand n'importe quoi!

Il y a des gens sur ce forum qui sont chez France Webradio?

Et il n'y a pas que ça !!!! :roll: :evil:

La synchro son/image nous fait beaucoup rire : pourquoi l'interdire alors que cela est essentiel pour envoyer les gens vers des platesformes de téléchargement de musiques ?...

Ce contrat ne convient pas à une majorité d'éditeurs, il va etre nécessaire d'en débattre rapidement ...

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J'ai oublié un truc, c'est une aberration de vouloir protéger un flux audio de cette façon. Tout qui voudra enregistrer un flux y arrivera toujours. Si le son peut-être perçu par nos oreilles, il peut être perçu par un programme d'enregistrement.

Du temps de la cassette audio, qui n'a pas enregistré un jour ou l'autre une émission radio ou une musique qui passait a la radio. C'est le même principe ici.

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Eh bien Raph tu as tout compris! POurquoi la SACEM nous casse-t-elle les pieds (pour na pas être vulgaire!) aujourd'hui, si une Webradio est en règle, et qu'elle paye les droits comme toute radio...

Dans ce cas là, il faudrait dire que tous les flux des radios (Fun, NRJ, Europe 2, RTL,...) devraient être soumis à la même règle...

En fait, pour la SACEM, les Webradios sont encore mal percues, j'en suis convaincu...alors à quand une Association des Webradios de France qui milite vraiment POUR le bien des Webradios de France?? :roll:

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Oui je parle effectivement d'avancée mais comme je l'ai dit cet accord n'est pas parfait.

Il faudrait une catégorie supplémentaire pour les très très petites webradios, ou alors une certaine indulgence.

Je trouve les sommes raisonnables, ce qui l'est moins ce sont les conditions annexes :

- restrictions sur les informations accompagnant la diffusion : le contrat semble se contredire sur ce sujet mais si je l'interprete correctement les webradios sont autorisées uniquement à communiquer les titres et interpretes ainsi que le label des morceaux diffusés mais pas des morceaux à venir.

- protection du flux : désolé de me repeter mais quelqu'un pourrait expliquer comment fonctionne ce script de modification des tags?

- modification des oeuvres : il sera interdit de remixer, decouper, extraire des bouts d'un titre, fini les medleys, mixs et autres ? Si c'est bien de ça qu'il s'agit c'est simplement abérant les radios FM ne sont pas soumises à ce type de restriction

- fournir le listing des oeuvres diffusées avec un certain nombre d'informations à renseigner : faisable mais très fastidieux.

Voilà pourquoi je parle d'avancée mais je souhaite aussi que ce ne soit qu'une étape car ces mesures sont difficiles à intégrer.

Ce serait vraiment bien que des membres de l'ANW s'expriment sur ce forum ou sur le site de l'association pour donner plus de détails sur cet accord et sur son application pratique.

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Oui je parle effectivement d'avancée mais comme je l'ai dit cet accord n'est pas parfait.

Il faudrait une catégorie supplémentaire pour les très très petites webradios, ou alors une certaine indulgence.

Je trouve les sommes raisonnables, ce qui l'est moins ce sont les conditions annexes :

- restrictions sur les informations accompagnant la diffusion : le contrat semble se contredire sur ce sujet mais si je l'interprete correctement les webradios sont autorisées uniquement à communiquer les titres et interpretes ainsi que le label des morceaux diffusés mais pas des morceaux à venir.

- protection du flux : désolé de me repeter mais quelqu'un pourrait expliquer comment fonctionne ce script de modification des tags?

- modification des oeuvres : il sera interdit de remixer, decouper, extraire des bouts d'un titre, fini les medleys, mixs et autres ? Si c'est bien de ça qu'il s'agit c'est simplement abérant les radios FM ne sont pas soumises à ce type de restriction

- fournir le listing des oeuvres diffusées avec un certain nombre d'informations à renseigner : faisable mais très fastidieux.

Voilà pourquoi je parle d'avancée mais je souhaite aussi que ce ne soit qu'une étape car ces mesures sont difficiles à intégrer.

Ce serait vraiment bien que des membres de l'ANW s'expriment sur ce forum ou sur le site de l'association pour donner plus de détails sur cet accord et sur son application pratique.

un très très très gros OUI pour une catégorie pour les "micros" webradios.... nous allons réagir à cela rapidement !

mais il n'y a pas que cela !...

Au point "4.2", comment peut-on prétendre vouloir interdire l'affichage d'une image (une jaquette ?) synchronisée avec le flux ?? Comment peut-on prétendre vouloir interdire l'affichage du titre diffusé sur le web, support multimedia par excellence ?

Quel intérêt aura alors l'auditeur s'il ne peut pas profiter des possibilités et services supplémentaires que lui offrent ce support par rapport aux fréquences hertziennes ?

Devrait-on aussi ne pas autoriser le sous titrage teletexte synchronisé avec le film qui passe sur le support télé, ou encore ne pas permettre l'affichage sur MTV des messages SMS reçus dans le cadre de je ne sais plus quelle émission ?... CQFD.

Le web permet la convergence des medias. Pourquoi interdire cette possibilité demandée par grand nombre d'audionautes ?

En interdisant cela, on "interdit" également les possibilités offertes par cette synchronisation pour l'envoi de ces memes internautes vers des platesformes de téléchargement légales qui servent aussi à faire vivre les artistes/producteurs... !! un comble non ??!?

Du coté du point "5.4" en l'interprétant logiquement, cela veut dire que nous ne pourrons pas communiquer sur nos émissions !?? Mais de quel droit ? Comment annoncer alors la rediffusion d'un concert/évènement ? Pourquoi cette différence entre hertzien et webradio ? NRJ n'annonce t elle pas qu'elle diffusera en simultané sur son antenne et celle de TF1 les NRJ Music Awards en présentant les principaux artistes qui feront partie du show ?...

Et il y en a tout au long du contrat des points litigieux comme ça...

Le contrat est inéquitable en l'état et ne prend pas en compte le modèle économique réaliste qu'il faut contribuer à développer.

@ bientot

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ha tien j'ai lu aussi un truc vraiment "drôle":

"Le forfait 2007 (du 1er janvier au 31 décembre 2007) et les arriérés seront à payer en une seule fois au mois d'avril."

Soit 580euros HT pour une 'toute' petite webradio.

Alors questions :

1 : ttc ca fait combien?

2 : y en a beaucoup qui ont autant d'avance sur leur trésorerie? Nous pas...

Et ceux qui ont négocié réclame 50 euro par ans pour adhérer a leur truc... on voit bien que toute les webradio n'on pas les mêmes fonctionnements financier.

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Le mieux c’est que aucune webradio ne signe ce contrat

Il serrons bien obliger de revoir la copie ?

Ou de provisionner comme pour la SACM sans signer le contrat.

La SCPP serra bien obligée de revoir ça copie.

« l'utilisation de logiciels de diffusion propriétaires ou bien de logiciels pour lesquels il n'existe pas de moyens de captation non autorisée des flux numériques audio ».

En gros in faut crypter le flux et mettre en place sur le site de la webradio un player maison ?

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Le mieux c’est que aucune webradio ne signe ce contrat

Il serrons bien obliger de revoir la copie ?

Ou de provisionner comme pour la SACM sans signer le contrat.

La SCPP serra bien obligée de revoir ça copie.

« l'utilisation de logiciels de diffusion propriétaires ou bien de logiciels pour lesquels il n'existe pas de moyens de captation non autorisée des flux numériques audio ».

En gros in faut crypter le flux et mettre en place sur le site de la webradio un player maison ?

100 % de ton avis.

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Pour commencer, 580 HT par an, c'est abusé...je pense que chez eux ils ne doivent pas mesurer les moyens de toutes les petites Webradios! :(

Pour répondre à la question, 580 HT ça fait:

580*1.196= 693,68 € par an!

Ensuite, toutes les mesures énumérées dans le contrat sont en totale oposition avec les autres médias, ce qu'ils veulent faire en fait c'est tout simplement rabaisser les webradios, de peur qu'elles ne remplacent les radios normales...

Si vous voulez gueuler un petit peu: http://www.france-webradios.com/blog/

Le site de l'ANW...qui n'est même pas foutu d'avoir un site dgne de ce nom ;)

Et aussi un petit tableau récapitulatif ...

tableau_comparatif.jpg

Et je finis par une question...on pourrait pas expliquer la différence entre SCPP et SACEM?

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Bonjour,

Brunods1990, si tu veux nous aider à créer un site "digne de son nom", ton aide est la bienvenue. Car pour info, l'ANW est une asso, avec des bénévoles, qui ont déjà une radio à faire tourner, leur vie perso et pro, et en plus cette asso, ce qui fait beaucoup ...

Bon, maintenant, vos questions. Si j'en oublie, ou si vous souhaite des précisions, contactez moi par mail (audrey@frequence3.fr) ou par PM, je réponds toujours (et mon mail est sur le site de France Webradios, vous pouvez aussi vous en servir pour poser des questions...).

- les tarifs : 580 euros au lieu des 6000 et quelques, je pense que c'est déjà pas mal. Ensuite, oui, ca reste cher pour beaucoup d'entre vous, je suis d'accord. Libre à vous de vouloir légaliser votre média, ou de continuer comme maintenant, comme les radios libres il y a quelques années. C'est cher, mais ça va vous permettre de diffuser tout le catalogue de la SCPP. La webradio est un loisir encore aujourd'hui, mais il ne doit pas l'être au détriment de la création, dss artistes et de tous ceux qui travaillent avec eux. Vous payez bien pour aller faire une partie de bowling ?

- les DRM : on ne va pas vous imposer l'utilisation de logiciels propriétaires, windows et autres. Non, ce que souhaitent les ayants droit, c'est empêcher le rippage. Et pour ça, mettre des tags dans le flux, toutes les 30 secondes, suffit : car Station Ripper se basant sur les tags pour découper les titres, là du coup il va découper des petits bouts de 30 sec, pas évident ensuite de les recoller pour reconstruire le morceau.

- remix et bootlegs : oui, ils ne sont pas autorisés dans ce contrat. Petite explication rapide : les auteurs, artistes, producteurs ont des droits sur leurs créations, et pour chaque acte, ils doivent l'autoriser l'un après l'autre, il y a donc très peu d'autorisations générales. Là, le contrat permet de diffuser des titres sur internet, dans un flux. Pas de mixer, ou modifier des titres : c'est un autre droit en cause, donc une autre autorisation à demander.

- contraintes de programmation : elles sont la résultante d'accords internationaux, et donc non négociables. Sur l'annonce des titres, ce qui est interdit, c'est d'annoncer que tel morceau va passer à tel heure. Après, il est tout à fait possible d'annoncer une soirée spéciale année 80 avec des morceaux d'Abba, tant que ca ne permet pas aux internautes de savoir quand exactement passera tel titre.

- la différence SACEM et SCPP : elle est expliquée ici => http://www.radios-fr.com/adami-et-sacem ... ight=#9541

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Bonsoir à tous,

Je vous informe que nous répondrons à toutes les questions relatives à l'accord passé avec la SCPP sur le site web de FRANCE WEBRADIOS (http://www.france-webradios.com) et ce afin de centraliser les explications relatives à ce contrat qui peut paraître difficile à comprendre aux premiers abords.

Nous souhaitons lever les malentendus ou incompréhension qu'il pourrait y avoir afin que chacun comprenne le bien fondé des négociations que nous avons menées.

Il est évident que certaines webradios ne pourront pas payer l'ensemble des droits d'auteurs et droits voisins mais gardez à l'esprit que sans notre intervention ce sont TOUTES les webradios associatives ou personnelles qui auraient été obligées de fermer ! Nous avons participé à l'abolition des DRM et à la légalisation de ce média.

Enfin, je vous rappelle que la musique n'est pas gratuite et que la production d'un disque permet de faire vivre beaucoup de monde. Il est normal qu'il y ait un minimum de rémunération pour les ayants droits.

Je conclurais en condamnant les propos de FELECTRO sur ce forum qui contribuent a semer le trouble dans l'esprit de beaucoup de personnes. En effet TECHNOPOL à le droit de ne pas être d'accord mais je ne pense pas que déformer le contenu du contrat fasse avancer les choses. Merci de prendre le temps de le lire dans sa globalité.

En effet, tu sors beaucoup de phrases de leur contexte. Il n'est marqué nul part qu'il n'est pas possible d'associer une pochette et un lien vers une plate-forme de téléchargement. Il suffit simplement d'en faire la demande. La SCPP, la SPPF et la SACEM ne sont pas idiots et ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis ! Ils veulent juste éviter d'avoir la photo de LE PEN et un lien vers le site du FN au moment de la diffusion du dernier Madonna. De plus la SCPP ne peut accorder les droits sur les pochettes puisqu'elle n'en est pas détentrice !

Il n'est pas mentionné non plus qu'il n'est pas possible d'annoncer une émission mais l'heure exacte du passage d'un titre. Il ne me semble pas que tu puisses lire dans ton programme TV que Madonna passera à 22h08 dans les NRJ MUsic Awards....

Sébastien PETIT,

Président de FRANCE WEBRADIOS et Paris-One.com .

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Bonsoir,

Bon, maintenant, vos questions. Si j'en oublie, ou si vous souhaite des précisions, contactez moi par mail (audrey@frequence3.fr) ou par PM, je réponds toujours (et mon mail est sur le site de France Webradios, vous pouvez aussi vous en servir pour poser des questions...).

- les tarifs : 580 euros au lieu des 6000 et quelques, je pense que c'est déjà pas mal. Ensuite, oui, ca reste cher pour beaucoup d'entre vous, je suis d'accord. Libre à vous de vouloir légaliser votre média, ou de continuer comme maintenant, comme les radios libres il y a quelques années. C'est cher, mais ça va vous permettre de diffuser tout le catalogue de la SCPP. La webradio est un loisir encore aujourd'hui, mais il ne doit pas l'être au détriment de la création, dss artistes et de tous ceux qui travaillent avec eux. Vous payez bien pour aller faire une partie de bowling ?

"C'est déjà pas mal" n'est peut-être pas la réponse qu'attendait la majorité des "petits" éditeurs pourtant tous prets depuis longtemps à rémunérer les ayants-droits, mais de façon équitable et réaliste avec un modèle plus souple.

"Libre à vous de vouloir légaliser votre média, ou de continuer comme maintenant" ... donc en gros pour les éditeurs qui ne veulent pas de ce contrat en l'état actuel : "debrouillez-vous tout seul, nous on a notre contrat" ? c'est ainsi qu'il fallait le comprendre ou bien j'ai fais (comme d'autres lecteurs je le suppose) une erreur de compréhension ?...

C'est cher, mais ça va vous permettre de diffuser tout le catalogue de la SCPP : et donc ceux qui en diffuse qu'une petite partie doivent aussi payer une somme aussi élevée et subir toutes les contraintes du contrat actuel ?... nous devons donc laisser mourir tout les petits éditeurs ( cf article Ratiatum du 19/03 - ""il va y avoir des webradios qui vont mourir" ) ?

Vous payez bien pour aller faire une partie de bowling : pensez-vous qu'on puisse comparer une simple partie de bowling à la création artistique et la promotion de nouveaux talents ?...

- les DRM : on ne va pas vous imposer l'utilisation de logiciels propriétaires, windows et autres. Non, ce que souhaitent les ayants droit, c'est empêcher le rippage. Et pour ça, mettre des tags dans le flux, toutes les 30 secondes, suffit : car Station Ripper se basant sur les tags pour découper les titres, là du coup il va découper des petits bouts de 30 sec, pas évident ensuite de les recoller pour reconstruire le morceau.

"pas évident ensuite" ... mais alors : faisable ??!...

contractuellement, les DRM ou "mesures techniques de protection" sont imposées dans ce contrat quoi qu'on en dise ! Il semble anormal de laisser planer une épée de damoclès au-dessus des éditeurs avec cela vous ne pensez pas ?

- remix et bootlegs : oui, ils ne sont pas autorisés dans ce contrat. Petite explication rapide : les auteurs, artistes, producteurs ont des droits sur leurs créations, et pour chaque acte, ils doivent l'autoriser l'un après l'autre, il y a donc très peu d'autorisations générales. Là, le contrat permet de diffuser des titres sur internet, dans un flux. Pas de mixer, ou modifier des titres : c'est un autre droit en cause, donc une autre autorisation à demander.

non seulement les remix et bootlegs sont "interdits à la diffusion" mais en plus, vous nous le dites très justement dans votre fin de phrase : les mixes sont également interdits

Cela semble se confirmer : "Ce même contrat interdit toute modification de musiques : les mix, remix, bootlegs sont interdits."

-> source de l'info accréditant ce propos :

http://www.imedias.biz/radio/actualite- ... -10450.php

certains éditeurs vont etre heureux avec tout ça... sans parler des dj's et artistes concernés... CQFD :roll: :!:

- contraintes de programmation : elles sont la résultante d'accords internationaux, et donc non négociables. Sur l'annonce des titres, ce qui est interdit, c'est d'annoncer que tel morceau va passer à tel heure. Après, il est tout à fait possible d'annoncer une soirée spéciale année 80 avec des morceaux d'Abba, tant que ca ne permet pas aux internautes de savoir quand exactement passera tel titre.

Vous ne trouvez pas ça à la limite de l'absurde tout de même ?

Si j'annonce ma soirée années 80 entre 20 h et 22 h Samedi 14 Avril, j'ai le droit (ouf!).

Mais le drame arrive dans la soirée : Que faire si un auditeur demande de passer durant cette soirée son titre préféré ?

je lui refuse puisqu'on nous interdit les services "à la demande", je ne pourrais donc plus lui playlister son/ses titres préférés des années 80 librement.

On est un un support multimédia interactif et on ne peut plus interagir avec les auditeurs ?!? Quelle valeur ajoutée pour les webradios au final ?

Et puis, je ne pourrais plus faire de soirée dédiée à ABBA car le point 6.1 du contrat et ses parties suivantes l'interdisent : Pas de chance pour les fans d'ABBA, de Mike Brant ou encore des Daft Punk, nous ne pourrons donc plus faire de soirées spéciales leur étant consacrées... :roll: :cry:

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Réponse à AuD => Je ne me propose pas de faire un site pour l'ANW, mais un blog est très beaucoup minimaliste et au niveau du bénévolat on en est tous au même niveau je pense ;)

Merci à toi de ta réponse, bravo pour ton Master ce que tu as fait est tout à fait remarquable je pense que je vais voir tout ça d'un peu plus près ;)

J'ai lu en entier le contrat et plusieurs intérrogations me sont apparues:

- Première remarque/question: pourquoi les radios utilisent-elles des chansons pour faire leurs beds, pour faire certains jingles ou encore des medleys? Je vois 3 hypothèses, ou alors ils ont des droits sur les oeuvres qui sont plus étendus, ou ils demandent l'autorisation (enfin pour chaque modification...j'en doute un peu) ou alors ils font comme tout le monde, ils le font à leur risque et péril!

Dans la première hypothèse que j'énumère, ça signifie que l'on donne aux Webradios des droits moins important, et que l'on est dans une société d'égalité non? Là n'est pas le problème, qu'est ce qui est ressorti par rapport à ce point précis, lors des négociations?

- Deuxième remarque/question: En quoi ce contrat fait-il une différence entre les Webradios associatives (et donc sans but lucratif) et les Webradios qui se font (ou essayentde se faire) de l'argent?

LEs webradios des radios (Europe 2 par exemple) auront-elles à s'acquiter des mêmes droits? Ils payent les droits pour la diffusion sur l'hertzien et non pas sur le WWW?!

- Troisième question: pourquoi ne pas avoir demandé à la SCPP de faire un effort sur l'échelonement du payement des droits d'auteur?

-Quatrième question: Si j'ai bien compris, je peux diffuser une chanson et la couper au milieu pour reprendre mon emission, puisque ça fait partie des usages professionels, c'est bien ça?

-Cinquième question: Pourquoi avoir limité la diffusion de tel artiste ou de telle compilation? Cette mesure, certes, assure une certaine pluralité au sein des Webradios mais les radios normales elles peuvent diffuser quatre voire même cinq fois le même artiste sur 3 heures! Est-ce là vraiment le rôle que doit jouer la SCPP?

- Sixième question: Le relevé des titres joués!! C'est une charge énorme! n va nager sous la paperasse! Vous imaginez, devoir marquer un par un tous les titres joués!?

Pourquoi une telle disposition?

-Septième question: Je profite que des pros des Webradios soyent là, pour demander: concrètement, quels sont les droit qu'une Webradios doit payer pour difuser l'ensemble des titre du répertoire, parce que moi, malgré les schémas je m'y retrouve pas! Si vous pouviez expliquer la différence entre les organismes en 2/3 mots, et si il y a une déclaration ou un montant à payer? (faire un petit topo sur "Comment faire en sorte qu'une Webradio soit administrativement en règle?")

Merci ;)

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Bonjour,

Bonsoir à tous,

Il est évident que certaines webradios ne pourront pas payer l'ensemble des droits d'auteurs et droits voisins mais gardez à l'esprit que sans notre intervention ce sont TOUTES les webradios associatives ou personnelles qui auraient été obligées de fermer ! Nous avons participé à l'abolition des DRM et à la légalisation de ce média.

Vous êtes donc le sauveur des éditeurs en périls, soyez en grandement remercié et félicité en conséquence ( pourtant lors des débats en 2005 sur la loi DADVSI, je n'arrive pas à vous retrouver ?! )

Les "180" éditeurs Français vous bénissent en ce jour pour cette action pleine de courage et de modestie.

mais tanpis si certains d'entre eux meurent au passage ?... Décidément, je n'arrive pas à m'y résoudre :roll:

Enfin, je vous rappelle que la musique n'est pas gratuite et que la production d'un disque permet de faire vivre beaucoup de monde. Il est normal qu'il y ait un minimum de rémunération pour les ayants droits.

comme vous le savez, nous sommes de cet avis sans aucun doutes possibles.

Je conclurais en condamnant les propos de FELECTRO sur ce forum qui contribuent a semer le trouble dans l'esprit de beaucoup de personnes. En effet TECHNOPOL à le droit de ne pas être d'accord mais je ne pense pas que déformer le contenu du contrat fasse avancer les choses. Merci de prendre le temps de le lire dans sa globalité.

Voici venir le temps de la polémique stérile que nous avions pourtant voulu tant éviter. Quel dommage de perdre ainsi son sang froid de cette façon alors que mon email est à votre entière disposition depuis des mois ... :roll:

Une question me vient à l'esprit : Pourquoi avoir éviter toute discussion avec l'équipe de Technopol et éditeurs adhérents présents lors du SIEL/LE-RADIO à 2 reprises (2006/2007) et venir ainsi "condamner" des propos sur un forum sans jamais nous avoir proposé de contribuer à la rédaction ce contrat comme d'autres éditeurs non-adhérents de votre association ?

Après réflexion, je me demande laquelle de nos 2 actions est la plus "condamnable" en ce jour ? Je ne pense pas que l'heure soit à un jeu d'égos démesurés mais bel et bien à un travail concerté sur l'avenir des webradios.

Le contenu du contrat n'est pas déformé puisque nous avons rencontré la SCPP tout comme vous, mais interprété de façon cohérente avec l'avis des éditeurs adhérents à l'association à la vue des (nombreux) points qui visiblement ne passent pas auprès de beaucoup d'éditeurs et laissent de ce fait entrevoir un avenir encore sombre pour les plus "petits" d'entre eux que vous semblez vouloir laisser mourir sans regrets ( pour avoir plus d'auditeurs sur votre antenne ?... )

Libre à chacun de se faire son opinion objective sur ce contrat, ses contraintes et ses conséquences et de poser ses question auprès de la SCPP directement.

En effet, tu sors beaucoup de phrases de leur contexte. Il n'est marqué nul part qu'il n'est pas possible d'associer une pochette et un lien vers une plate-forme de téléchargement. Il suffit simplement d'en faire la demande.

La SCPP, la SPPF et la SACEM ne sont pas idiots et ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis ! Ils veulent juste éviter d'avoir la photo de LE PEN et un lien vers le site du FN au moment de la diffusion du dernier Madonna. De plus la SCPP ne peut accorder les droits sur les pochettes puisqu'elle n'en est pas détentrice !

Tout cela n'était donc fait que dans le but d'éviter à JM LE PEN de se retrouver affiché sur une webradio ? Décidément, on progresse...

Il n'est pas mentionné non plus qu'il n'est pas possible d'annoncer une émission mais l'heure exacte du passage d'un titre. Il ne me semble pas que tu puisses lire dans ton programme TV que Madonna passera à 22h08 dans les NRJ MUsic Awards....

mais alors, qu'en est il pour les mix ? les remix ? les bootlegs ?

moi qui suis adhérent d'une association qui milite pour la promotion des musiques électroniques, me voila bien mal en point alors ?... :shock:

Enfin, je clos sur une invitation que je vous fournis ici même avec grand plaisir, preuve de notre totale ouverture et notre volonté de dialogue avec tout le monde :

http://www.technopol.net/rendez_vous_el ... ation.html

J'espère avoir la joie de vous y voir comme de très nombreux éditeurs.

Bien à vous,

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Pour répondre à Djul, il s'agirait je pense justement d'un système qui, toutes les 30 secondes, changera le tag.

C'est uniquement à destination des programmes qui copie un flux et tronque le fichier à chaque changement de tag. Là, ça ferait des bouts de fichiers de 30s.

A mettre en place, c'est sympa. Après, l'intérêt, j'vois pas. Couper un morceau en 6 morceaux de 30s n'empêchera pas le "copieur" de les recoller ensemble s'il veut vraiment le truc....

Mais je préfère ça aux DRM !!

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Bonsoir FELECTRO,

Dommage de teinter vos réponses de tant d'ironie...

Voici venir le temps de la polémique stérile que nous avions pourtant voulu tant éviter. Quel dommage de perdre ainsi son sang froid de cette façon alors que mon email est à votre entière disposition depuis des mois ... :roll:

Une question me vient à l'esprit : Pourquoi avoir éviter toute discussion avec l'équipe de Technopol et éditeurs adhérents présents lors du SIEL/LE-RADIO à 2 reprises (2006/2007) et venir ainsi "condamner" des propos sur un forum sans jamais nous avoir proposé de contribuer à la rédaction ce contrat comme d'autres éditeurs non-adhérents de votre association ?

Loin de moi l'idée de polémiquer. Je tiens simplement à rétablir certaines vérités.

Sauf erreur de ma part, Christophe VIX-GRAS est le Président de Technopol. C'est à ce titre que j'ai pris la liberté de le contacter en juin 2006 par téléphone sans réussir, pour diverses raisons liées à nos agendas respectifs, à nous rencontrer physiquement par la suite.

29 Novembre 2006, nous nous sommes rencontrés suite à la conférence organisée par les Catalyseurs Numériques : "Musique et communautés online". Très bon feeling entre nous. Celui-ci me félicite pour les actions menées par FRANCE WEBRADIOS quant aux négociations en cours. Je l'invite à proposer aux webradios adhérentes à TECHNOPOL à rejoindre notre association. La cotisation de 50€ semble alors être un frein mais il s'engage à faire passer le message.

11 Février 2007, salon LE RADIO, nous échangeons quelques minutes à l'issue du WebradioLunch à le fin duquel j'ai annoncé que les négociations allaient aboutir de façon imminante. Une fois encore, le discours se veut cordiale et nos avis convergent une nouvelle fois.

7 Mars 2007, j'apprend par un communiqué de presse édité par TECHNOPOL - soit 12 jours avant la divulgation du contrat SCPP - que les accords de FRANCE WEBRADIOS seront contestés.

17 Mars 2007, j'envoi un email à Christophe lui faisant état de ma surprise à la lecture de ce communiqué. Je ne publirais pas le contenu de sa réponse sur ce forum...

Comme vous pouvez le constater, le mur séparant FRANCE WEBRADIOS et TECHNOPOL n'est pas aussi épais que vous voulez bien le faire penser.

C'est avec plaisir que je répondrais à votre invitation si mon agenda me le permet. Pour ma part j'ai demandé à faire inviter Christophe VIX-GRAS à une conférence sur le thème de la musique en ligne qui se déroulera le 4 avril prochain et à laquelle je suis invité.

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- les DRM : on ne va pas vous imposer l'utilisation de logiciels propriétaires, windows et autres. Non, ce que souhaitent les ayants droit, c'est empêcher le rippage. Et pour ça, mettre des tags dans le flux, toutes les 30 secondes, suffit : car Station Ripper se basant sur les tags pour découper les titres, là du coup il va découper des petits bouts de 30 sec, pas évident ensuite de les recoller pour reconstruire le morceau.

Les nouvelles versions de Station Ripper/Streamripper ont maintenant une fonction qui ignore les tags alternante (avec un simple réglage).

Ce système n'est donc actuellement pas utilisable puisqu'il n'empêche pas du tout le rippage sauf si on alterne des textes complètement confus et aléatoire auto-générés. (du genre "2ueu23ij" ... "jjo24jor" et non un "A suivre:")

J'ai testé en rippant le stream de Fréquence3 et tout ça sans aucun problème, j'ai obtenu les musiques en un seul et unique fichier par musique et non pas en morceau.

Bref, DRM pour tous? :roll:

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non seulement les remix et bootlegs sont "interdits à la diffusion" mais en plus, vous nous le dites très justement dans votre fin de phrase : les mixes sont également interdits

Cela semble se confirmer : "Ce même contrat interdit toute modification de musiques : les mix, remix, bootlegs sont interdits."

-> source de l'info accréditant ce propos :

http://www.imedias.biz/radio/actualite- ... -10450.php

certains éditeurs vont etre heureux avec tout ça... sans parler des dj's et artistes concernés... CQFD :roll: :!:

J'ai répondu à cette interrogation sur le site web de FRANCE WEBRADIOS. Pour information, je suis également président de la DJ Webradio Paris-One.com . Notre programmation est composée à 80% de Mixes de DJ. Pensez-vous vraiment que j'aurais accepté cette clause si elle s'averrait aussi contraignante que vous voulez bien le faire croire ?

Je pense que vous portez des jugement hatifs sur des sujets juridiques que vous ne maîtrisez pas forcément...

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Bonsoir FELECTRO,

Dommage de teinter vos réponses de tant d'ironie...

Je preferais lire vos réponses à mes questions plutot que de me voir rétorqué ce genre de choses totalement stérile.

L'heure n'est pas vraiment à l'ironie ni à l'humour mais à la concertation sur l'avenir des éditeurs.

Voici venir le temps de la polémique stérile que nous avions pourtant voulu tant éviter. Quel dommage de perdre ainsi son sang froid de cette façon alors que mon email est à votre entière disposition depuis des mois ... :roll:

Une question me vient à l'esprit : Pourquoi avoir éviter toute discussion avec l'équipe de Technopol et éditeurs adhérents présents lors du SIEL/LE-RADIO à 2 reprises (2006/2007) et venir ainsi "condamner" des propos sur un forum sans jamais nous avoir proposé de contribuer à la rédaction ce contrat comme d'autres éditeurs non-adhérents de votre association ?

Loin de moi l'idée de polémiquer. Je tiens simplement à rétablir certaines vérités.

Sauf erreur de ma part, Christophe VIX-GRAS est le Président de Technopol. C'est à ce titre que j'ai pris la liberté de le contacter en juin 2006 par téléphone sans réussir, pour diverses raisons liées à nos agendas respectifs, à nous rencontrer physiquement par la suite.

29 Novembre 2006, nous nous sommes rencontrés suite à la conférence organisée par les Catalyseurs Numériques : "Musique et communautés online". Très bon feeling entre nous. Celui-ci me félicite pour les actions menées par FRANCE WEBRADIOS quant aux négociations en cours. Je l'invite à proposer aux webradios adhérentes à TECHNOPOL à rejoindre notre association. La cotisation de 50€ semble alors être un frein mais il s'engage à faire passer le message.

11 Février 2007, salon LE RADIO, nous échangeons quelques minutes à l'issue du WebradioLunch à le fin duquel j'ai annoncé que les négociations allaient aboutir de façon imminante. Une fois encore, le discours se veut cordiale et nos avis convergent une nouvelle fois.

nous avons eu la joie avec les membres du groupe de travail média de prendre connaissance de cela : mais cela ne répond en rien à mes questions pourtant si simples de mon précédent message. Cela vous embarasse tant que ça de me répondre par MP ?.... :shock:

nous étions pourtant plusieurs à etre la le 11/02...

7 Mars 2007, j'apprend par un communiqué de presse édité par TECHNOPOL - soit 12 jours avant la divulgation du contrat SCPP - que les accords de FRANCE WEBRADIOS seront contestés.

17 Mars 2007, j'envoi un email à Christophe lui faisant état de ma surprise à la lecture de ce communiqué. Je ne publirais pas le contenu de sa réponse sur ce forum...

Comme vous pouvez le constater, le mur séparant FRANCE WEBRADIOS et TECHNOPOL n'est pas aussi épais que vous voulez bien le faire penser.

Pourtant, cela n'est pas une surprise d'affirmer notre point de vue dans ce billet ( et non communiqué ) puisque plusieurs semaines avant, nous avions indiqué notre point de vue de façon complète dans un magazine qui vous a également interviewé !

j'aurai plus pensé à un très grand fossé qu'à un mur ?

C'est avec plaisir que je répondrais à votre invitation si mon agenda me le permet. Pour ma part j'ai demandé à faire inviter Christophe VIX-GRAS à une conférence sur le thème de la musique en ligne qui se déroulera le 4 avril prochain et à laquelle je suis invité.

J'en suis ravi par avance.

La suite par MP pour laisser réagir les éditeurs et revenir à notre sujet ou l'on continue cette condamnation de Technopol ici meme ?

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non seulement les remix et bootlegs sont "interdits à la diffusion" mais en plus, vous nous le dites très justement dans votre fin de phrase : les mixes sont également interdits

Cela semble se confirmer : "Ce même contrat interdit toute modification de musiques : les mix, remix, bootlegs sont interdits."

-> source de l'info accréditant ce propos :

http://www.imedias.biz/radio/actualite- ... -10450.php

certains éditeurs vont etre heureux avec tout ça... sans parler des dj's et artistes concernés... CQFD :roll: :!:

J'ai répondu à cette interrogation sur le site web de FRANCE WEBRADIOS. Pour information, je suis également président de la DJ Webradio Paris-One.com . Notre programmation est composée à 80% de Mixes de DJ. Pensez-vous vraiment que j'aurais accepté cette clause si elle s'averrait aussi contraignante que vous voulez bien le faire croire ?

Je pense que vous portez des jugement hatifs sur des sujets juridiques que vous ne maîtrisez pas forcément...

Effectivement je ne maitrise juridiquement pas les "on dit" mais uniquement les contrats précis, clairs et si possible non-restrictifs.

Je ne "crois" rien puisque je ne fais que lire comme toutes les personnes ici et la ce contrat avec à titre personnel, la collaboration d'experts indépendants spécialisés permettant justement, d'éviter une analyse hative et erronée. CQFD...

Comme beaucoup, je n'ai fais comme le site cité plus haut, que lire ce contrat et il en est ressorti la meme analyse ( tiens donc ? ).

Je vais couper ici court à toute poursuite de polémique qui discréditerait l'action des uns ou des autres bien qu'il vous semble très facile d'accuser mais beaucoup moins facile de répondre aux questions...

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Bon quand tout ca sera trié et malaxé et recracher , vous nous faites un point précis et on en reparle...Ca devient tellement confus et négatifs que l'on sait meme plus ou l'on en est.

alors il y a eu un accord signé avec la SCPP au nom de "180" webradios par une association de "14" webradios.

URL : http://www.scpp.fr/SCPP/Portals/0/DownL ... radios.pdf

vous payez sans négocier le contrat meme s'il n'est adapté à votre support ou vous mourrez

au choix ! :D

la bourse, ou la vie ?!

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QUOTE DE felectro

non seulement les remix et bootlegs sont "interdits à la diffusion" mais en plus, vous nous le dites très justement dans votre fin de phrase : les mixes sont également interdits

Cela semble se confirmer : "Ce même contrat interdit toute modification

Je pense que vous portez des jugement hatifs sur des sujets juridiques que vous ne maîtrisez pas forcément...

Effectivement je ne maitrise juridiquement pas les "on dit" mais uniquement les contrats précis, clairs et si possible non-restrictifs.

Je ne "crois" rien puisque je ne fais que lire comme toutes les personnes ici et la ce contrat avec à titre personnel, la collaboration d'experts indépendants spécialisés permettant justement, d'éviter une analyse hative et erronée. CQFD...

Comme beaucoup, je n'ai fais comme le site cité plus haut, c'est à dire lire ce contrat et il en est ressorti la meme analyse ( tiens donc ? ).

Je vais couper ici court à toute poursuite de polémique qui discréditerait l'action des uns ou des autres bien qu'il vous semble très facile d'accuser mais beaucoup moins facile de répondre aux questions...

Ce que je crois c'est que tu veux pas débourser un centime et continuer a faire les choses à ta manière ! Si les radios FM actuelles ne payaient rien il n'y en aurait pas ... Je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut pas tout accepter en bloc sans en discuter et sans négocier, visiblement des arrangements on été fait mais il faut arrêter de vouloir tirer sur la corde car au bout d'un moment la Sacem et autres vont dire stop on arrête les frais c'est comme ça point finale et selon ou se sera arrêter les négociations ca risque d'être très mauvais.

La musique elle se fait pas toute seule, sans artistes y a pas de musique, il y a beaucoup de piratage actuellement et concrètement il faut des organismes qui récupèrent de l'argent pour les artistes, a prix raisonnable bien sur. De tous tes messages il n'y a rien de positif qui ressort, a part agresser les autres comme Audrey ou faire passer tes pensées négatives c'est la seule chose que l'on peut lire ... Ca ne va pas faire avancer les choses, c'est comme quand dans un groupe de travail il y en a 3 qui disent qu'ils en ont marre à la fin de la matinée les 10 en ont en marre, toi c'est un peu pareil, tu fais passer tes idées de contradictions et ca ne fait pas avancer les choses.

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Bon quand tout ca sera trié et malaxé et recracher , vous nous faites un point précis et on en reparle...Ca devient tellement confus et négatifs que l'on sait meme plus ou l'on en est.

alors il y a eu un accord signé avec la SCPP au nom de "180" webradios par une association de "14" webradios.

URL : http://www.scpp.fr/SCPP/Portals/0/DownL ... radios.pdf

vous payez sans négocier le contrat meme s'il n'est adapté à votre support ou vous mourrez

au choix ! :D

la bourse, ou la vie ?!

ca me semble assez bien résumé...

Payer pour diffuser de la musique me semble tout à fait normal. Ce qu'il l'est moins c'est que les prix sont exorbitants pour bien des webradio.

Alors oui c'est moins pire 600 euros et quelques que 6000 euros ou plus... Mais 6000 c'était pour des "webradio" dérivé de très grand groupe (NRJ et autre), quelque chose d'énorme.

La on propose 600 euros pour les "très petite webradio de moins de 5000 auditeurs", c'est quoi ce langage a la noix?

Une webradio de 5000 auditeurs c’est énorme, une très petite à la limite c'est 50 auditeurs ou moins.

Clairement l'échelle des webradio ne me semble pas du tout prise en compte, dans ce cas il faudrait créer un forfait : "vachement petite webradio", "micro webradio" ou "nano webradio"... pour s'approcher de la réalité en taille et en "budget".

Et tout dans ce contact (les échelles de prix ou de taille déjà citée, le vocabulaire pseudo technique mal définit, prix en HT uniquement), me fait dire que ce qui a été « négocié » n’est pas fait pour les webradio associatives, personnelle etc… mais uniquement pour des versions miniatures de radio commerciale.

Bref ce contrat ne répond pas du tout a ce que nous en attendions, ni en prix, ni en simplicité… ne crée pas de catégorie qui correspondent à la réalité, ne prend pas en compte l’état technique, financier et le fonctionnement varié des webradio. Et ce « contrat » se permet de s’immiscer dans le fonctionnement des webradio, de leur programmation et de leur site et semble clairement montrer que ni l’une ni l’autre des parties n’a prêté attention à la réalité des webradio.

De plus apprendre que pour les autoproclamé représentant des webradio en gros : « si ta pas le fric tu peux crever ». Même si cela a été dit de façon plus polie cela me blesse et me choque profondément.

Les webradio ne sont pas toute destinée à faire du purement commerciale, car seul survirons a ce contrat les webradio faisant recette, empêchant toute petit acteur de s’en sortir ou d’émerger comme c’est déjà le cas dans les autre media aujourd’hui.

Cela ressemble à un verrouillage.

Nous rejetons ce contact ANW, et nous verrons prochainement avec plusieurs acteurs comment trouver une situation plus acceptable pour TOUTES les webradio, pour les ayant droits, et bien sur pour nous.

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Si les radios FM actuelles ne payaient rien il n'y en aurait pas ...

La musique elle se fait pas toute seule, sans artistes y a pas de musique, il y a beaucoup de piratage actuellement et concrètement il faut des organismes qui récupèrent de l'argent pour les artistes, a prix raisonnable bien sur.

Je tien à préciser de nouveau que je suis tout a fait d'accord avec le fait de payer pour diffuser, je ne prétends pas avoir "droit a tout gratos". Mais je remarque juste qu'a notre humble échelle d'audience et de moyen il serait bon que l'on ne nous fasse pas payer les mêmes prix qu'une plus grosse webradio.

Et puis soyons logique, qu’est ce qui serait le mieux ? Juste quelque grosses webradio survivantes qui payent ? Ou les grosses + d’autre plus petites même si individuellement ces dernières payent moins ?

Et il est aussi très agaçant de voir qu’un nouveau monde media est en train de naitre et que certain qui n’y comprenne rien (SCPP ect…) tente de plaquer dessus des modèles déjà existant (en tout ca c’est l’impression que j’ai, notre contrat semble être un dérivé vaguement retouché des contacts de base). En agissant ainsi on fout dans le mur tout un pan de media nouveau, juste parce que certain ne prenne pas le temps de vraiment observer, et que d’autre se retrouve a négocier sur la base de contact déjà existant… forcement en partant de ca je comprends que ces derniers puissent avoir l’impression d’avoir réussit, il semble qu’ils ne se soient pas rendu compte qu’ils prenaient peut être les choses a l’envers.

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Si les radios FM actuelles ne payaient rien il n'y en aurait pas ...

La musique elle se fait pas toute seule, sans artistes y a pas de musique, il y a beaucoup de piratage actuellement et concrètement il faut des organismes qui récupèrent de l'argent pour les artistes, a prix raisonnable bien sur.

Je tien à préciser de nouveau que je suis tout a fait d'accord avec le fait de payer pour diffuser, je ne prétends pas avoir "droit a tout gratos". Mais je remarque juste qu'a notre humble échelle d'audience et de moyen il serait bon que l'on ne nous fasse pas payer les mêmes prix qu'une plus grosse webradio.

Et puis soyons logique, qu’est ce qui serait le mieux ? Juste quelque grosses webradio survivantes qui payent ? Ou les grosses + d’autre plus petites même si individuellement ces dernières payent moins ?

Et il est aussi très agaçant de voir qu’un nouveau monde media est en train de naitre et que certain qui n’y comprenne rien (SCPP ect…) tente de plaquer dessus des modèles déjà existant (en tout ca c’est l’impression que j’ai, notre contrat semble être un dérivé vaguement retouché des contacts de base). En agissant ainsi on fout dans le mur tout un pan de media nouveau, juste parce que certain ne prenne pas le temps de vraiment observer, et que d’autre se retrouve a négocier sur la base de contact déjà existant… forcement en partant de ca je comprends que ces derniers puissent avoir l’impression d’avoir réussit, il semble qu’ils ne se soient pas rendu compte qu’ils prenaient peut être les choses a l’envers.

Ce n'est par rapport à toi que j'ai réagis mais par rapport à felectro ;)

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QUOTE DE felectro
non seulement les remix et bootlegs sont "interdits à la diffusion" mais en plus' date=' vous nous le dites très justement dans votre fin de phrase : [b']les mixes sont également interdits

Cela semble se confirmer : "Ce même contrat interdit toute modification

Je pense que vous portez des jugement hatifs sur des sujets juridiques que vous ne maîtrisez pas forcément...

[...]

Je vais couper ici court à toute poursuite de polémique qui discréditerait l'action des uns ou des autres bien qu'il vous semble très facile d'accuser mais beaucoup moins facile de répondre aux questions...

Ce que je crois c'est que tu veux pas débourser un centime et continuer a faire les choses à ta manière ! Si les radios FM actuelles ne payaient rien il n'y en aurait pas ... Je suis d'accord sur le fait qu'il ne faut pas tout accepter en bloc sans en discuter et sans négocier, visiblement des arrangements on été fait mais il faut arrêter de vouloir tirer sur la corde car au bout d'un moment la Sacem et autres vont dire stop on arrête les frais c'est comme ça point finale et selon ou se sera arrêter les négociations ca risque d'être très mauvais.

La musique elle se fait pas toute seule, sans artistes y a pas de musique, il y a beaucoup de piratage actuellement et concrètement il faut des organismes qui récupèrent de l'argent pour les artistes, a prix raisonnable bien sur. De tous tes messages il n'y a rien de positif qui ressort, a part agresser les autres comme Audrey ou faire passer tes pensées négatives c'est la seule chose que l'on peut lire ... Ca ne va pas faire avancer les choses, c'est comme quand dans un groupe de travail il y en a 3 qui disent qu'ils en ont marre à la fin de la matinée les 10 en ont en marre, toi c'est un peu pareil, tu fais passer tes idées de contradictions et ca ne fait pas avancer les choses.

Je ferais à l'avenir attention à ce que mes propos ne soient surtout pas interprétés comme une agression mais juste une réponse franche et précise sans contradictions possibles comme se veut etre le cas.

Si Audrey Bailleux et Sébastien Petit se sont sentis particulièrement mis en cause, j'en suis vraiment désolé.

Pour te répondre clairement :

1/ Nous avons une FM adhérente à notre groupe de travail média : FG DJ RADIO

2/ Nous sommes une association de promotion et de reconnaissance des cultures électroniques : par conséquent, nous sommes à la fois POUR la rémunération équitable des ayants-droits ET pour la sécurisation du développement des webradios

3/ Lorsqu'on organise chaque année depuis 10 ans, la seconde plus grande fête musicale de France, je doute qu'on puisse logiquement se faire taxer de "mauvais payeur" et de manque de respect des artistes...

Toutes nos actions / pensées sont ici concernant les radios / webradios :

http://www.technopol.net/medias/actualites

Effectivement il n'y a rien de positif dans mes messages puisque le contrat ne nous satisfait pas en l'état.

:arrow: Une question pour clore à toi qui podcaste : rémunères-tu les ayants-droits ?

La SCPP propose en effet depuis peu une licence pour les podcasts de musique sur une base de négociation composée de 300 euros de minimum garanti par trimestre auquel il faut ajouter entre 150 et 400 euros / trimestre selon le nombre de podcasts téléchargés (de 25000 à 150000). Ou bien, 15% du CA généré par le podcast, dès lors que la somme dépasserait les montants précédemment cités. L’usage des titres n’est pas libre : on ne peut pas enchaîner plus de 3 titres, il faut éviter les coupures entre les morceaux etc...

Tu as signé cet accord pour podcaster sans soucis ?....

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bonjour ou bonsoir,

Je suis président d'une petite webradio qui a quelques années d'activité et qui au tout début c'est fais fermer par la sacem (à l'époque je n'y etais pas).

Pour en revenir à ceux fameux contrat, la question que je me pose c'est la négociation n'aurait pas était faite à sens unique ????!!!!

En tous cas ce contrat est un scandale la majorité des webradios ne peuvent pas supporter ce type de contrat, il est iréaliste pour un grand nombre d'entre nous.

Pour être clair au sein de la radio nous avons réflechis en son temps a rejoindre l'anw, et apres reflexion on ne se retrouvait pas du tout dans leur démarche. (courir apres le pognon sans penser à la diversité culturel c'est pas notre crédo)

Alors si je me souviens bien ce contrat a été négocier apres la présentation d'une étude censé expliquer les fonctionnements economiques des webradios hors le modèles qui en est ressorti se repose sur 14 webradios (toutes respectables) mais qui on un mode de fonctionnement qui est loin d'etre représentatif et si vous aviez voulu être serieux et aller au bout des choses vous auriez peut etre pris le temps de faire une enquête réaliste. Donc au final on a un contrat qui convient à 14 webradios seulement.

Et la je me dis y'aurais pas comme un soucis la dessus ???

Donc je le repété ce contrat effectivement va mener à un énorme ecremage dans le paysage des webradios qui le rendra lisse et sans saveur

Je plains les artistes que je defend et les autres qui avait trouvé grace aux webradios un moyen de se faire connaitre et d'être diffusé quand les radio fm et les majors leur barraient la route. Ils doivent aussi disparaitre ?????

Je tiens à préciser que je ne refuse pas de payer au contraire si je dois payer pour les artistes que je defend je le ferai avec un grand plaisir à condition que ce soit réaliste et la c'est pas le cas.

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Un peu d'histoire...

En 2000 la SACEM s'attaquaient aux webradios à coups de mises en demeure et réclamait des sommes délirantes. La SCPP était déjà également de la partie à l'époque, mais n'a heureusement pas trop insisté. Les négociations furent douloureuses, dans un contexte ou personne n'était uni et où le discours majoritaire était "rien à branler, on est des rebelz, on veut pas payer". C'était la bulle internet, tout était cool, des tas de crétins pensait faire du fric en faisant n'importe quoi sur le net. Ca s'est terminé par un contrat absurde dans lequel personne n'a eu son mot à dire (mais heureusement pas trop cher).

Fin 2005, en pleine psychose DADVSI, les webradios s'inquiètent de leur avenir. Un moot (non ce n'est pas une faute de frappe) est lancé. Pour la première fois des réflexions s'échangent entre de nombreuses webradios malgré l'abscence de quelques cadors. Le résultat fut d'abord une réunion rassemblant une trentaine de webradios. Dans le même temps la SCPP fourbissait des contrats délirant et s'apprêtait à les lancer après le vote de DADVSI.

Malgré toutes les bonnes volontés affichées et les déclarations d'intention d'à peu près tout le monde, le rassemblement de webradios finit par accoucher d'une souris, tout le monde préférant faire ses trucs dans coin en ignorant plus ou moins les autres et en faisant comme tout allait bien. Quelques webradios sont quand-même péniblement parvenu à monter une association dont tout le monde se foutait à l'époque (« une assoce pour quoi faire ? », « vous êtes qui ? », « on vous fait pas confiance », « de toute façon on connaît du monde », patatati patata... bref les salades habituelles pour quiconque a un peu l'habitude de ce genre de choses). Oh évidemment, malgré une certaine diversité de taille et de structure, elles n'étaient pas représentatives de quoi que ce soit à part d'elles-mêmes, mais elles se sont dit : les sociétés de gestion de droit s'apprêtent à nous rentrer dans le lard, elles ont déjà des contrats tout prêts, calibrés pour des grands réseaux comme AOL ou Yahoo Music, alors on va y aller histoire de voir quoi il retourne. C'était en avril 2006.

Alors oui ces 14 radios n'ont pas fait d'appel de la mort qui tue pour motiver tout le monde, mais à l'époque tout le monde s'en foutait ou presque et quiconque a participé aux échanges de fin 2005 aura constaté que le monde de la webradio c'est un peu le règne du n'importe quoi où tout le monde fait le mort dans son coin sauf en cas de tremblement de terre ou d'attaque nucléaire. Négocier avec la SCPP a coûté énormément d'énergie, il a fallu leur expliquer des tas de choses, et plutôt que de se disperser en tentatives stériles (la fronde stop drm kikoo lol de fin 2005 en a calmé plus d'un merci), l'ANW s'est concentré sur l'important avec les moyens du bord. Bah oui, malgré les fantasmes de ceux qui s'imaginent qu'on roule tous sur l'or, ils se trouve que la totalité des gens actifs au sein des wevradios de l'anw sont bénévoles et ont des vraies vies. Les réunions de négo avec la SCPP il a fallu prendre des congés pour y aller, ou les faire à pas d'heure, et même se voir au sein de l'anw n'était pas spécialement facile. Tout en sachant pertinement qu'entre SACEM, SCPP et SPPF chacun essaie de tirer la couverture à soi et de doubler l'autre. Tout en sachant que la SCPP négociait avec d'autres dans le même temps pour avoir une meilleure vision des webradios. D'ailleurs finalement vous avez tous reçu le contrat bidon fin 2006, et vous avez tous eu la possibilité de leur présenter vos doléances. Ah oui j'oubliais tout le monde a fait semblant de se réveiller début 2007. D'un seul coup des tas de radios qui ne s'étaient jamais manifestées auparavant se sont mises à hurler au scandale. Exactement comme en 2001.

Ben je vais être dur, salaud, dégueulasse, tout ce que vous voulez, mais fallait se bouger le cul avant bordel ! Et pas attendre que maman vous donne la bouillie tout en espérant un miracle. Ca fait plus d'un an que cette histoire traîne, faut arrêter deux minutes de porter des oeillères.

Maintenant ce contrat est là. Si personne n'y était allé, et je ne parle pas seulement de l'ANW - y a d'autres radios qui sont allé les voir, ce serait des milliers d'euros par an que ces sociétés réclameraient, et utilisation obligatoire de systèmes de protection propiétaires, et tout le toutim.

Et il se trouve que ce contrat est expérimental pour un an, renouvelable. Ca veut dire que le jeu n'est pas fini et qu'il est temps maintenant d'essayer de négocier d'autres trucs, comme par exemple ce statut de micro-webradio ou que sais-je encore. Mais bon, « yaka ifo et yauraitipa », hein quand on lit ce qui se raconte ici.

Voilà, c'était mes 20 centimes d'euros. Bides aux filles, et poignée de main virile aux garçons.

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Bonjour

Merci Mouke, d'avoir remis les choses en place. Faisant aussi partie de ces 14 webradios de l'ANW qui a l'epoque s'inquietais de l'avenir.

moi je dis merci a L'ANW d'avoir bosser durement et que meme si le contrat n'ai pas parfait il a le merite d'exister et de rendre enfin les Webradios legales.

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Bonjour

Merci Mouke, d'avoir remis les choses en place. Faisant aussi partie de ces 14 webradios de l'ANW qui a l'epoque s'inquietais de l'avenir.

moi je dis merci a L'ANW d'avoir bosser durement et que meme si le contrat n'ai pas parfait il a le merite d'exister et de rendre enfin les Webradios legales.

En gros nous devons aller dans le sens de la pensée unique au risque que ce ne soit pas parfait et donc continuer à laisser planer des incertitudes ?... nous devons vraiment abandonner les petits éditeurs avec peu de ressources et laisser un modèle inéquitable en place ?!?

Par notion de "légalité" : avec quelle loi sommes nous désormais en phase car le mot "légal" semble vouloir dire "Conforme à la loi." ( http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/sens/legal/ ) et donc, de quelle loi régissant les éditeurs de radios en ligne parlons nous ? DADVSI ? LCEN ? une autre ?

Comme la plupart, j'avais compris cela comme un engagement contractuel permettant la diffusion d'oeuvres musicales issues de phonogrammes du commerce relevant de répertoires sociaux.

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Bonjour

Merci Mouke, d'avoir remis les choses en place. Faisant aussi partie de ces 14 webradios de l'ANW qui a l'epoque s'inquietais de l'avenir.

moi je dis merci a L'ANW d'avoir bosser durement et que meme si le contrat n'ai pas parfait il a le merite d'exister et de rendre enfin les Webradios legales.

Vous vous êtes donné du mal et c'est très bien, mais ce qui importe ca n'est pas les efforts c'est le résultat. Et le résultat n'est pas bon.

Cessez de vous auto-congratuler et regardez ce qui ne marche pas dans votre contrat, pensez a celle et ceux que vous méprisez et qui risque de fermer.

Alors vous comprendrez peut être que ce que vous avez fait partais certes d'un bon sentiment mais n'arrive pas à un bon résultat.

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Par notion de "légalité" : avec quelle loi sommes nous désormais en phase car le mot "légal" semble vouloir dire "Conforme à la loi." ( http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/sens/legal/ ) et donc, de quelle loi régissant les éditeurs de radios en ligne parlons nous ? DADVSI ? LCEN ? une autre ?

Je m'étais dit que je n'allais plus revenir ici (qui commence à ressembler à un autre forum malheureusement...), seulement répondre aux messages perso, mais bon, ça, ça va être objectif, donc pas de risque que l'on nous reproche encore autre chose ...

On parle bien évidemment de 2 lois principalement, celles du 11 mars 1957 et du 3 juillet 1985, codifiées dans le code de la Propriété Intellectuelle : http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Un ... ROINTL.rcv

Plus exactement, ce sont les articles L.122-2, L.122-3 (auteurs et éditeurs) et L.213-1 (producteurs) dudit code avec qui nous sommes maintenant en conformité, et bientôt avec l'article L.212-3 (artistes).

Et sinon, moi, je ne recommencerai pas les négos avec la SCPP, et je pense que pour les autres personnes qui m'accompagnaient, ce sera le cas également, comme l'a dit Mouke, on y a passé beaucoup de temps, au détriment d'autres choses, donc allez-y, prenez rendez-vous avec la SCPP et essayez de négocier un autre contrat...

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Et sinon, moi, je ne recommencerai pas les négos avec la SCPP, et je pense que pour les autres personnes qui m'accompagnaient, ce sera le cas également, comme l'a dit Mouke, on y a passé beaucoup de temps, au détriment d'autres choses, donc allez-y, prenez rendez-vous avec la SCPP et essayez de négocier un autre contrat...

Quelle hallucinant mépris mademoiselle la « juriste »!

Comme je l'ai dit plus haut ca n'est pas parce que vous avez pris du temps pour faire quelque chose que ce quelques choses est bien!

Vous avez sauvé vos intérêt perso, vos webradio a vous …soit ! Et bien maintenant il va être temps pour les « merd* hors ANW » que nous somme d'aller nous aussi négocier pour tenter de trouver un accord qui puisse permettre a nos webradio de « pauvre » de survivre (puisqu’il semble madame que certains des votre considèrent que si on pas de fric en quantité on n’a pas le droit d’exister).

Alors bravos à vous d’avoir sauvez vos amis entre « représentants » autoproclamé des webradio.

Comprenez qu'avec ce que vous avez pondus nous avons le choix entre tenter une nouvelle négociation ou crever...

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pkoi vous vous plaigner ?

je pense que aud et anw fait son possible pour nous les webradios , si vous vous tirer dans les pattes parce que vos intérêt ne sont pas servi , je me demande alors pourquoi vous qui poussez votre gueulante vous etes pas adherent a anw ?

il faut rappeler que les petites webradios reste du loisirs donc le peu de temps que l'équipe de anw consacre pour nous devrait etres remercier au lieu de gueuler pour un rien

si vous souhaiter gueuler vous n'avait qu'a gueuler sur la sacem , la scpp et les pirates qui telecharge illégalement voila tout

mais laisser trankil cette pauvre aud qui fait son possible

point final .

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Sur ce forum, l'investissement des acteurs n'a jamais été remis en cause ;)

Juste le résultat obtenu qui est contasté.

Je pense que l'on est tous assez intelligents pour comprendre que ces gens là on investi du temps, ils se sont sacrifiés, certes...mais vous tous, à leur place, vous feriez quoi? Vous alliez penser à toutes les Webradios qui ne veulent pas perdre leur temps dans les négociations?

Eh bien il est clair que moi j'aurais fait pareil! Après l'autre partie c'est la SCPP qui a limité les négociations avec une assoc' de 14 webradios! RIDICULE! Ce n'est pas ce que j'appelle du professionalisme de leur part ;)

A bon entendeur :)

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